Elvis-Pompilio

Elvis Pompilio

Messieurs, amusez-vous !

Le vestiaire des messieurs manque bien souvent de surprise. On mise sur les valeurs sûres et passe-partout. Pour une leçon de style, nous nous sommes adressés à Elvis Pompilio, le petit prince du chapeau made in Belgium.

| Par Magali Eylenbosch |

 

Peut-on parler de « mode » pour homme ?

C’est difficile parce que les hommes n’ont plus beaucoup d’audace. Ceux qui en ont se font toujours remarquer et sont remarquables parce qu’ils font la différence. Après les années 80, la rue a pris le dessus. Hors des milieux artistiques, tout est très uniforme. Et puis, aujourd’hui, on « sur-consomme », mais on consomme souvent moins bien. La notion de plaisir a un peu disparu. Avant, choisir un beau manteau était un événement qui avait de l’importance. Maintenant, on l’achète chez H&M, on le porte deux ou trois mois et on le jette. C’est dommage !


Quelles sont les pièces incontournables d’une garde-robe ?

Un beau smoking, un costume en velours et une tenue beaucoup plus décontractée genre survêtement. Et on mixe le tout ! Lorsqu’on porte le pantalon du smoking avec le dessus du jogging, on arrive à quelque chose de très intéressant. Quand on a de belles pièces, on peut tout mélanger. Après, on agrémente avec un petit foulard ou une belle gourmette. Quelque chose de fun !


En matière de couleurs, y a-t-il des diktats?

La couleur est un exercice très compliqué… et très risqué ! Peu d’hommes peuvent s’en emparer. Même un pull, si on le prend dans une teinte parme, c’est ringard. D’ailleurs j’en profite pour dire qu’il y a peu de pulls seyants. Les bords côtes qui soulignent le ventre, c’est une catastrophe ! Personnellement, je ne les achète que chez Prada. C’est cher, mais pour un beau pull en cachemire qui dure des années, ça vaut la peine.


Vous, vous osez les accessoires…

Moi j’adore ça. Je dois porter des lunettes pour travailler et, du coup, j’en ai dix paires. Je n’imagine pas n’en avoir qu’une. J’ai une collection de montres incroyable et j’ai des valises entières de bijoux fantaisie. Un homme peut tout à fait avoir du style en portant plein de bagues ou plusieurs bracelets. Il faut juste savoir comment les porter !

Elvis-Pompilio

Un homme en costume peut-il se démarquer avec un accessoire ?

Bien sûr ! Une belle montre, un beau bracelet, une paire de lunettes originale, une jolie casquette,…. L’accessoire peut changer le style et le rendre plus moderne. Prenons un homme en costume gris et chemise blanche. Si on rajoute une casquette un peu décalée, style années 40 et une belle paire de gants, on arrive à quelque chose d’hyper élégant et de très masculin.


Quelle est, selon vous, une référence en matière d’élégance au masculin ?

Sans hésiter, Pierre Degand. C’est le temple de l’élégance… Il y a tout !


Votre collaboration avec la créatrice de bijoux, Isabelle Lenfant, est particulièrement réussie ?

Chacun de nous a réussi à garder son identité. Dans les volumes, c’est totalement en accord avec ce qu’Isabelle fait habituellement. Et quand on voit ces bijoux, on identifie immédiatement les deux signatures.


Ces bijoux conviennent parfaitement aux messieurs…

Exactement! On a vraiment pensé à tous les hommes. Prenons la petite casquette. Elle peut aussi bien être portée par un rappeur que par un sportif ou quelqu’un de très classique. Il y a des broches, des bagues et on peut même, sur commande, monter les chapeaux en boutons de manchette.


Toujours beaucoup de projets en cours ?

Oui, bien sûr. Je viens de terminer le défilé homme d’Ann Demeulemeester pour lequel j’ai fait les casquettes.


Cette saison, les plus audacieux oseront…

• le pantalon XXL repéré chez Marni et Louis Vuitton • la chemise bowling épinglée chez Balenciaga
• les vestes amples signées Dries Van Noten
…et le bob qui fait un tabac chez Lanvin

Elvis-Pompilio

alain-de-nys

Alain De Nys

Une success-story belge à l’épreuve du temps

Gravées dans ses gênes, les montres sont une passion autant qu’un métier. Entrepreneur dans l’âme, le petit- ls du créateur de Pontiac nous conte son univers d’Alansphil à Breitling, de Bombardier à GMT, à A.D.N.A. 

| Par Ariane Dufourny |


La passion des montres de génération en génération…

Mon grand-père, Ali Kinsbergen, juif hollandais, a créé la marque de montres Pontiac en 1931. Il m’a probablement insuf é le commerce et la création.

A son décès en 1969, ma mère a dirigé la société jusqu’en 1977. En 1978, elle a lancé sa propre ligne « JK », Johanna Kinsbergen, un nom de saga ! Plus tard, elle fondera « TPR », tout problème résolu ! Elle m’a appris tout le métier.


Troisième génération, un parcours chrono…

En 1982, avec mon frère Philippe, nous avons ouvert le restaurant « Les deux frères » à Uccle. Un succès immédiat! De mon côté, je me dirige vers les assurances et mon frère le vendra plus tard à notre serveur, Patrick Roth.

Notre mère nous dit un jour « nous allons refaire une montre». Pas une Pontiac, devenue obsolète, mais une évidence « Alansphil ». Nous avons créé la société en 1986, époque des montres extra-plates, face de lune.

A l’ère de « Top Gun », nous souhaitions un « beau chrono ». Après la foire de Bâle, nous avons contacté « Breitling ». Trois mois plus tard, nous n’avions rien vendu et étions presque en faillite. Ma meilleure vendeuse, c’était ma mère ! Cinq ans plus tard, nous en vendions 17 par jour ! En 2000, la direction met en place des contrats inacceptables. Dégoûté des montres, j’importe alors « Victorinox » mais je sais déjà que travailler pour les autres ne va plus être possible.


Une devise à suivre…

Je suis la devise de ma mère qui a vécu durant trois ans et demi dans des camps de concentrations japonais en Indonésie : « Demain sera toujours meilleur ». En 2003, je décide d’aller chercher le nom « Bombardier », leader de l’aéronautique au Canada. Je les convaincs de fabriquer des montres avec les pros du Jura suisse. Je me suis occupé de la création, de la commercialisation et de la distribution.

« Bombardier » le retour ! Prochainement, un nouveau logo à découvrir sur Instagram et Facebook.


GMT, une montre à l’épreuve de la crise…

En 2010, j’ai décidé de donner un petit frère à « Bombardier » huit fois moins cher. J’ai cherché un nom : « GMT Chronographs ». Il fait référence au sigle Bombardier, à l’heure solaire moyenne au méridien de Greenwich et à GMT+2. C’est également le nom général des montres à deux fuseaux horaires. « GMT », une montre qui a de la gueule à un prix raisonnable (de 250 à 850 euros) !


Une communication clic clac …

Notre génération veut « toucher » à l’inverse de nos enfants qui n’iront plus chez un horloger mais iront acheter leurs montres sur Internet. Dans un monde en perpétuelle évolution, je m’adapte. Je viens de réaliser un crowdfunding sur « Kickstarter » qui cartonne.

alain-de-nys

LES MODÈLES GMT CHRONOGRAPHS

Classic, des chronographes dédiés aux hommes citadins, actifs et élégants : City, City Chrono, Urban, Urban Chrono.

Dynamic, une collection sportive avec des tailles généreuses (cadran jusqu’à 48 mm) pour les hommes ayant un sens de l’aventure : Skydiver, Silversky, Gilder XL, Nemo, Gilder, Bullet, Pilot, Timer.

Vintage 59 (année de naissance de son designer), caractérisé par son verre plat avec une loupe, des boutons poussoirs ronds et tachymètre.

LES NOUVEAUX MODÈLES

GMT Vintage 63 qui se distingue de la 59 par son verre bombé à l’ancienne en plexi : Frank, Jo, Jack, Vito, Al, Bob.

GMT Commander et la GMT Para-commando réservé aux détenteurs des brevets Commando et Parachutiste belges (sortie mai 2018).

“ JE CRÉE DES MONTRES, JE TRAVAILLE DANS LA DISTANCE.

 

D’ADN à A.D.N.A. …It’s time for you

J’ai conçu 1.500 montres avec un bracelet en silicone et logotisé « GMT Chronographs » pour une soirée organisée par mon ls. En prévente, elle permettait d’accéder à la soirée. 750 personnes à la soirée et 1.500 montres vendues : un constat, les gens voulaient cette montre !

Par la force des choses, j’ai lancé la montre « ADN Watch » doté d’un bracelet en silicone interchangeable.

Entre temps, j’ai rencontré Aline de Vestel qui souhaitait créer une collection pour enfants. J’ai dessiné les modèles et nous avons lancé « A.D.N.A » (adn en français et dna en anglais) qui se prononce adna. Pour petits et grands, elle existe en trois modèles (Time for you 42, Chrono 51 et XXL 57) qui se clipsent dans le bracelet décliné dans une large gamme de couleurs. Le côté interchangeable permet de diversifier les couleurs au gré de vos envies.


« A.D.B. Watch repair service »

Avec Internet, on perd le contact. Ma mère disait que le service après-vente est plus important que la vente elle-même. Du changement de pile à l’entretien complet, en passant par un nouveau bracelet, nous nous occupons de tout quelle que soit la marque (je viens de recevoir mon premier coucou à réparer). Vous ne connaîtrez jamais, la désagréable surprise d’une lourde facture !


Une quatrième génération à suivre…

Ils ont un projet de montre pour cette année ! Nicolas très créatif est sorti de « Saint- Luc », Robin qui a été à l’« Ephec » comprend tout en trois secondes. Ils sont très différents mais complémentaires. Avoir deux enfants qui s’entendent et réalisent quelque chose ensemble, c’est le rêve de tout parent. C’est celui qu’avait réalisé ma mère !


La montre idéale…

« GMT », « Bombardier », « A.D.N.A. ». J’ai trois marques où je peux contenter 95 % des gens, sauf ceux qui ne veulent pas de montre !


Johanne-riss

Johanne Riss

Bruxelloise de cœur, la créatrice française est reconnue pour ses décolletés glamour. Installée dans le quartier du Grand Sablon, elle nous ouvre les portes de sa maison décorée à l’image de sa griffe. Sobre, épurée, intemporelle et ultra-féminine.

| Propos recueillis par Ariane Dufourny |


Votre style en quelques mots…

Pur, sensuel, féminin !


Créatrice, une vocation…

J’ai commencé dans la mode à seize ans et je me suis prise au jeu. Apprentie-vendeuse, étalagiste, import-export ! A mes trente ans, j’ai eu envie de créer ma collection, Johanne Riss.

Au départ en 1988, j’étais installée rue Léon Lepage, une petite boutique avec deux machines en sous-sol. Je proposais une collection de loisirs avec des mousselines de soie que je vends toujours, portées avec une robe du soir. Très vite, on m’a demandé une robe de mariée et j’ai mis au point un concept qui a déclenché ma renommée.

Après un an et demi, je me suis installée dans un énorme loft place du Nouveau Marché aux Grains. Il y a deux ans, j’ai déménagé dans cette jolie maison de maître, rue Ernest Allard au Sablon. Je me suis faite aider par Lionel Jadot pour cette décoration que j’adore.


La première robe que vous avez créée…

En 1990, on m’a demandé une robe de mariée avec le « dos nus » de Mireille Darc et le chapeau de Manon des Sources.


Vos matières de prédilection, vos décolletés…

Des tissus lycra qui suivent le corps, le mouvement. J’adore la danse dont je me suis beaucoup inspirée ainsi que de l’épurement des Japonais.

Dans ma collection, il y a toujours des dos nus car je suis reconnue pour ce décolleté.

Je propose du prêt-à-porter, de la demi-mesure et du sur-mesure. La cliente choisit la forme, la longueur, le décolleté parmi une quinzaine dont le ras-du-cou, l’indien, l’hollywoodien, l’américain, le bateau…

Les créateurs qui ont in uencé votre vision…

Chanel, Comme des Garçons de Rei Kawakubo et Alaïa.


Vos best-sellers…

Le dos nu « goutte d’eau », le grand « V », dans plusieurs déclinaisons avec de la dentelle, du tulle, des broderies.

La production de vos créations…

Tout est fabriqué en Belgique dans notre atelier. Les robes « ras-du-cou » et en « V devant » sont en stock dans toutes les tailles de façon à ce que la cliente puisse essayer un modèle. On lui montre les tissus, les nombreuses couleurs, les décolletés et on réalise dans les dix jours, le modèle choisi dans sa taille.

Pour les robes de mariées et spéciales, il faut prévoir six mois comptant les différents essayages.

Nous proposons les collections « soir », « jour » composée de robes courtes, de pantalons, de vestes et de la maille, « loisirs », « maillots de bain » et des djellabas imprimées en soie qu’on porte en soirée à Ibiza et Saint-Tropez.


Vous habillez les artistes…

Isabelle Hupert, Virginie E ra, Viktor Lazlo…On a fait le buzz aux «Magritte du Cinéma » en habillant Salomé Richard qui a remporté le « Meilleur espoir féminin ». Elle portait un short rouge et un top en dentelle transparent qui laissait apparaître sa poitrine. On a habillé Blanche pour l’ « Eurovision », une robe portée sur le tapis rouge et l’autre sur scène.


Votre vision de la femme…

Emancipée, féminine, active


Le dressing idéal de la femme active…

Ma collection ! Les femmes qui voyagent, qui travaillent, adorent mes tenues car elles ne se froissent pas, peuvent se laver à 30 degrés en machine et ne doivent pas se repasser. Féminine à vivre, avec les mêmes pièces, on peut être « sport » avec des baskets ou « habillé » avec une mousseline de soie au-dessus, des talons et des bijoux.

“ LES HOMMES AIMENT ÉGALEMENT MES ROBES CAR ELLES SONT SENSUELLES À L’ŒIL MAIS ÉGALEMENT AU TOUCHER.

JOHANNE RISS

Rue Ernest Allard, 25 – 1000 Bruxelles T : 02/513 24 75

johanneriss@johanneriss.com
www.johanneriss.com


monsieurmaison

Monsieur Maison

L’hiver pointe son nez !

Jouez le chic en revendiquant l’« anti-fast-fashion » à l’instar du designer-artisan, Emmanuel Demuynck. Acteur de la mode belge depuis trente ans, il réalise des vêtements prônant le cocooning version séduction nonchalante.

 

| Par Oriana Gavi | ©Monsieur Maison |

Adepte de la slow fashion, on peut décrire les créations d’Emmanuel Demuynck comme des histoires uniques teintées d’une poésie mêlant harmonieusement éthique, audace et élégance.

L’art et la matière

Laines de soie, mélanges cachemire et coton ! Le créateur, féru du up-cycling, crée ses collections à partir d’étoffes luxueuses rachetées à de grandes maisons de couture parisiennes.

Kimonos, kaftans et robes d’intérieur, on adore ! Monsieur Maison propose une collection unisexe d’homewear glamour, d’écharpes luxueuses et sensuelles mais également des plaids et des coussins déclinés dans des tissus haute couture.

En édition limitée, chaque pièce est fabriquée dans des ateliers belges garantissant un travail manuel traduisant la qualité et la durabilité, valeurs chères au designer belge.

Cet hiver, place au slumberwear version eighties

Motifs graphiques mariés aux imprimés fleuris, noir & blanc et tonalités rétros, le ton est donné ! Monsieur Maison décline une collection inspirée du Ska rendant hommage aux « The Specials » et à « Madness ».

De surcroît, le styliste collabore à présent avec une entreprise artisanale fabriquant de la laine des Pyrénées. Une laine légère et réconfortante, mélangée à 30 % de coton doux et utilisant des teintures certifiées écologiques. On se pare de la veste courte « Gabrielle Chanel » à capuche, d’une djellaba, d’un long cardigan ou d’une longue écharpe à poche. Résultat : la maille épouse la peau comme une mousse bienfaisante.

 

MONSIEUR MAISON

Belgian designer Women’s & men’s rtw

www.monsieurmaison.be


Vilebrequin

Vilebrequin

De St-Trop à Courch ! Soyez glam sur les pistes comme au spa ! La collection Ski Resort séduira les amoureux de la montagne en affichant des imprimés jet-set inspirés des années 70.

| Par Oriana Gavi |

 

Naissance d’une icône

1971. Attablé à la terrasse de chez Sénéquier à Saint-Tropez, Fred Prysquel, photographe et journaliste sportif, s’amuse à découper un short de bain dans la nappe à carreaux en papier.

Son épouse, tenant une boutique multimarques branchée en ville, l’aide à réaliser le modèle en tissu inspiré des maillots des surfeurs. Le portant à la plage, les imprimés du prototype amusent ses amis qui souhaitent acquérir le même maillot.

La marque Vilebrequin, dont le nom fait écho à l’univers viril de la mécanique, lance le modèle baptisé « Moorea » depuis constamment réactualisé dans ses couleurs et ses motifs. Séchant vite au soleil, ce nouveau boxer-short, élégant et décontracté éclipse le traditionnel slip de bain.

 

Une succes-story

En 1991 un autre tropézien, Loïc Berthet, spécialisé dans la mode masculine, reprend l’affaire et actualise les coupes en les équipant d’un slip intérieur en coton, d’une poche arrière sécurisée par une bande Velcro, d’œillets en Zamak inoxydable.

1995 est marqué par le concept « tel père, tel ls » en élargissant la gamme adulte aux enfants.

40 ans en 2011. Un anniversaire où la marque haut de gamme de costumes de bain s’engage dans la protection des tortues de mer menacées d’extinction, en soutenant la Fondation Plant A Fish de Fabien Cousteau.

En 2012, celle qui fut une petite affaire familiale est rachetée par le groupe américain G-III Apparel, déjà à la tête des lignes Calvin Klein, Guess et Tommy Hilfiger.

Cette spécialité tropézienne est vendue dans une cinquantaine de pays.
De New York à Bruxelles, été comme hiver, Vilebrequin s’impose comme essentiel chez les businessmen.

 

A nous les whites enneigés

Quelle que soit la saison, Vilebrequin vous invite à rayonner à travers une collection archi- esthétique.

Inspirez-vous des imprimés alpins des seventies a n de briller sur les pentes enneigées comme autour de la piscine chauffée de votre hôtel.

Les maillots de bain s’entrecroisent avec prestance avec les essentiels de prêt-à-porter vous assurant une pause hivernale sexy-chic !

 

VILEBREQUIN

www.vilebrequin.com


tudor

Tudor

Audace. Originalité. Modernité.

Trois mots pour définir cette montre exceptionnelle, née pour oser à l’instar de son ambassadeur, l’icône David Beckham. #BornToDare !

| Par Nicolas De Bruyn |

 

“ Joue-la comme Beckham »

Une phrase qu’on énonce comme un dé et qui en dit long sur le talent de David Beckam qui a tout entrepris a n de réaliser son rêve d’enfant : « Je veux devenir footballeur ». Ambassadeur de bonne volonté de l’Unicef, au terme de sa carrière sportive, il n’écoute que lui et ne cesse d’insuf er l’espoir au travers de ses activités humanitaires.

Par ailleurs mannequin, il a imposé son style sans aucune concession tout comme la montre Tudor, toujours prête à réécrire les règles.

En 1946, Hans Wilsdorf, fondateur de Rolex se lance le dé de fabriquer des montres plus accessibles. Devenue aussi emblématique que sa sœur, la marque horlogère suisse Tudor s’est imposée grâce à sa mécanique sophistiquée, sa abilité, son rapport valeur/qualité. Conçue pour résister aux conditions les plus extrêmes, elle en est devenue incontournable !

Amoureux des montres, le légendaire footballeur est séduit : « L’esprit d’aventure qui la caractérise, son rôle pionnier dans la plongée sous-marine, les expéditions audacieuses auxquelles elle a participé. J’ai été conquis sur le champ».

Passionné de sport automobile et de plongée ? Vous apprécierez comme lui la Black Bay Chrono, chronographe polyvalent avec calibre Manufacture et roue à colonnes ou la Black Bay S&G, montre de plongée d’inspiration vintage en acier et or.

Le gentleman footballeur assure par son style et son élégance. « Un Anglais apprécie tout particulièrement un beau costume et une belle montre. Les deux vont de pair ».

Au cours de son histoire, les montres Tudor furent portées sur terre, dans les airs, sur les glaces et sous l’eau, au poignet d’hommes audacieux. Etes-vous né pour oser ? Comment affichez-vous votre Black Bay, North Flag, Pelagos, Glamour ou Style ?

 

TUDOR

www.tudorwatch.com


clio

Clio Goldbrenner

Chics et urbains, ses sacs, on les adore ! On rêve de porter chacun de ses modèles ! La cotte de maille, aux lignes épurées et graphiques, de la créatrice belge est devenue culte.

Clio Goldbrenner a reçu Be Perfect à l’occasion du lancement de ses nouvelles baskets« Explore life » dans sa boutique à Anvers.

| Propos recueillis par Ariane Dufourny | © Clio Goldbrenner |

 

Les sacs signés Clio…

Des sacs urbains, pour la femme active qui se sent bien dans ses baskets, qui aime prendre soin d’elle sans pour autant être ultrasophistiquée et qui l’accompagnent aussi bien au travail que le soir lorsqu’elle va prendre un verre.

Votre parcours professionnel…

J’avais envie de travailler dans le cinéma mais aussi d’avoir un beau CV. J’ai étudié « sciences économiques et nances » à l’ICHEC, ensuite j’ai travaillé chez L’Oréal en marketing pendant trois ans puis j’ai quitté le groupe pour créer ma marque.

Votre marque, le déclic…

Un voyage à Chicago ! J’avais acheté une grande chapka en fourrure et dans la rue tout le monde me regardait. J’ai compris que lorsqu’un accessoire est bien pensé et conçu, il attire l’œil. On peut être habillée super simple mais un bel accessoire fait la différence !

Clio Goldbrenner tout un symbole…

Clio est le nom d’une muse grecque. Comme j’aime l’histoire et le cinéma, j’ai voulu que mes sacs portent le nom d’une muse ou divinité grecque. Goldbrenner signi e orfèvre. Au lancement de ma marque, j’ai ré échi à un symbole à apposer sur les sacs sans écrire « Clio Goldbrenner ». Comme une armure, j’’ai opté pour un bijou n et doré en cotte de maille.

Votre inspiration…

Dans mon quotidien, les voyages… Je regarde la dégaine des femmes qui m’inspirent en me demandant quels sacs elles pourraient porter.

Vos cuirs, vos matériaux, vos bureaux…

Je les choisis à travers le monde en fonction des saisons. Après de nombreux tests, ils sont fabriqués en fonction des spéci cités du travail du cuir dans de petits ateliers privilégiant l’artisanat. Nos bureaux sont basés à Bruxelles, à Forest.

Sharon Stone, Marie Gillain, Déborah François, Emilie Dequenne, les stars l’adorent…
Je ne m’attendais pas à ce que Sharon Stone porte un de mes sacs, surtout que cela faisait deux ans que j’avais lancé ma marque. Sentimentale, j’étais fan de « Mon père ce héros » et j’ai trouvé fou que l’héroïne de mon enfance, Marie Gillain, porte mes sacs. On les retrouve aussi dans différents lms dont un à l’af che « Le dèle » avec Adèle Exarchopoulos et Matthias Schoenaerts. C’est une belle récompense pour tout ce travail depuis 2011 !

Vote modèle phare de cet hiver …

Le « Paris Mini » est décliné en une dizaine de couleurs et plusieurs matières. Il se porte aussi bien la journée que le soir, chic ou décontracté.

Des sacs aux baskets Achille ?

Je suis tout le temps en baskets. J’ai découvert un atelier au Portugal dont le travail méticuleux m’a ébloui. Ayant trop envie de porter mes baskets, l’histoire a démarré

Vos collaborations…

J’ai créé un beauty case, « Le Hygie », pour la marque de cosmétiques américaine « Kiehl’s » en 2014, un « porte Travel Mug » pour « Nespresso » cette année.

Aujourd’hui, c’est le lancement de la collaboration avec Emilie Duchêne de « Théa Jewelry ». Deux paires de baskets « mère- lle » ! Etant mamans, toutes les deux de deux lles, ont a voulu partager un message de transmission. Celui d’Emilie « Dream big » !

Votre message « Explore Life » …

J’ai décliné les baskets « Achille » dans un modèle « no lace », à scratchs.

J’ai envie de transmettre à mes enfants la curiosité, l’ouverture d’esprit, de croire en leurs rêves et de les vivre à fond !

 

CLIO GOLDBRENNER

Steenhouwersvest, 63 – 2000 Antwerpen
T : 03/226 69 49

hello@cliogoldbrenner.com
www.cliogoldbrenner.com


IRO-interieur

Iro

Le péché mignon des modeuses !

Un style affirmé pour l’excellence, Iro séduit la Belgique ! Cameron Diaz, Selena Gomez, Heidi Klum, Diane Kruger, Jessica Alba, Jennifer Lopez et bien d’autres stars ont adoptés le « Edgy style » de la maison parisienne. Et vous ?

Par Bella Shtag

Easy chic

Affichant une silhouette ultra-féminine et axée sur son sens du style, la maison parisienne «rock luxe » donne un souffle nouveau à la mode en revisitant les essentiels de la garde-robe. Alliant sophistication et décontraction, elle s’inspire du vintage des années 1970 et 1980 des cosmopolites Tokyo, Manhattan et Paris.

Success-story

Les frères Arik et Laurent Bitton, passionnés de musique, proposaient des DJ sets dans les bars lounge des capitales du monde entier. Leurs nombreux voyages ont insuf é le métissage de leur inspiration. Créée en 2005, Iro se veut ouverte sur le monde, engagée autour de produits de qualité et signée par des accessoires forts.

En 2006, les deux frères ouvrent leur première boutique à Saint-Germain-des-Prés, haut lieu de la vie intellectuelle et culturelle parisienne. L’année suivante, ils complètent leur collection de prêt-à-porter par une ligne de souliers et d’accessoires. 2008 se voit marquée par l’ouverture de leur boutique à Soho à New York, ainsi que par la création de leur premier perfecto devenu une pièce emblématique de leur collection.

Pour les hommes aussi

En 2010, ils lancent leur première collection Homme.
D’évènements en succès, la ligne Iro jeans et les bijoux Iro Life viennent compléter leur univers stylistique.

Forte de 30 boutiques à travers le monde et une présence très remarquée dans les emblématiques Harrods, Harvey Nichols à Londres, Le Bon Marché à Paris ou encore Barneys à New York, Iro s’installe en Belgique.

Enfin en Belgique

Une évidence pour la marque haut de gamme urbaine d’être présente dans un pays axé sur le design, l’architecture et la mode ! Du patchwork de bois, du béton, du métal noir, des pierres naturelles, on adore ! Résolument modernes et épurés, les concepts stores d’Anvers et de Bruxelles sont deux nouvelles adresses mode incontournables.

Iro

Avenue Louise, 82-84 – 1000 Bruxelles T : 02/502 61 21
Huidevettersstraat, 51 – 2000 Antwerpen T : 03/226 76 07
www.iroparis.com