Dé-filer droit... ou pas ! Portrait Max Dienst
Une fois n’est pas coutume, pour parler mode, on a donné rendez-vous à Max Dienst, un virtuose des fourneaux, élégant jusqu’au bout des couteaux. On le retrouve également sur La Deux pour une nouvelle saison de l’émission Max & Vénus.
Mots : Magali Eylenbosch
© Christian Hagen
Es-tu accro à la mode ?
Accro, non. Je ne suivrais pas une tendance simplement pour être à la mode. Il faut avant tout que ça me plaise. Plus globalement, quand on fait le métier que je fais, c’est important de se tenir au courant. Qu’il s’agisse de fringues ou d’autres choses. Il faut être curieux. Et le moins qu’on puisse faire, c’est de soigner sa présentation.
L’apparence est importante ?
Oui, d’abord pour soi et ensuite pour les autres. Quand je sors, j’aime voir des gens qui se sont apprêtés, qui s’entretiennent. Idem au restaurant. On peut donc en attendre autant de moi. Un mec peut faire la meilleure cuisine du monde, s’il n’arrive pas à se vendre lui-même, il aura du mal à réussir.
Feuillettes-tu des magazines pour repérer les dernières tendances ?
Pas consciemment. Mais il m’arrive de le faire, notamment dans l’avion. Quand j’achète des fringues, j’y vais plutôt au coup de cœur. Si je passe devant une vitrine et que quelque chose me plaît, je l’achète. Mais je ne sors jamais pour une journée shopping.
Es-tu plutôt classique ou un peu déjanté ?
Assez classique. Chemise, pantalon, chaussures de ville. Là, j’ai une veste orange… Une petite touche de folie, pourquoi pas !
Quelle a été ta pire excentricité ?
J’ai acheté une longue veste bleue en sorte de feutre avec un col en fourrure. Je l’ai encore et je la porte en hiver.
Quelle est la pire faute de goût pour un homme ?
Les chaussettes blanches. C’est une cata !
Quel budget réserves-tu à tes fringues ?
Difficile à dire. Je fais faire mes chemises sur-mesure et elles doivent me coûter environ 180 €. Elles sont de bonnes qualité et tombent bien.
Sais-tu déjà quelle pièce tu vas acheter cet hiver ?
Du tout ! Sans doute quelques jeans et une belle veste parce que j’en achète une chaque hiver. Je vais aussi me faire faire une dizaine de chemises blanche dans un tissu dont on voit bien la trame. J’adore ça ! Et, même si je trouve ça assez ringard, je fais broder mes initiales en bas à gauche. Mon père et mon grand-père l’ont toujours fait et du coup, je perpétue la tradition. Ça fait un peu bobo prétentieux… j’aime beaucoup ! (Rire)
Y a-t-il des marques que tu aimes particulièrement ?
Oui, surtout pour les godasses. J’aime beaucoup Floris van Bommel. J’ai aussi des chaussures qui viennent de chez Louis Vuitton et de chez Louboutin. Pour la petite anecdote, je cuisine avec une paire de Louis Vuitton en cuir noir ! Ce sont les seules qui tiennent le coup. La qualité est incroyable. Et quand il y a une tache, un peu de cirage et ça repart.
Fais-tu attention aux accessoires ?
Oui, j’assortis en général mes ceintures à mes chaussures ou en fonction de la veste que je porte. En hiver, je porte des écharpes et des gants en cuir.
Aimes-tu les montres ?
C’est assez récent. Je n’en portais pas et je me suis toujours dit que, lorsque j’en achèterais une, ce serait une belle montre. Aujourd’hui, j’ai deux Rolex. C’est une marque que je n’aimais pas du tout avant, parce que ça fait un peu petit parvenu. Avec l’âge, j’ai changé d’avis. Je pourrais aussi craquer pour une Bulgari Roma en or rose. Une belle montre, ce n’est pas un achat déraisonnable. Surtout lorsqu’il s’agit d’une marque dont les pièces gardent leur valeur.
Qui représente, à tes yeux, la quintessence de l’élégance masculine ?
Je m’arrête plutôt au charisme que certains dégagent. Je pense par exemple à un Vincent Cassel ou un Benoît Magimel. Si on parle purement d’élégance, je citerais Sean Connery.
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