Rollercoaster
L’entrepreneuriat féminin prend de la hauteur
Mots : Olivia Roks
Photo : Adèle Boterf
Fondé par Clio Goldbrenner et Emilie Duchêne, Rollercoaster est bien plus qu’un réseau professionnel : c’est une communauté vibrante et engagée où les femmes entrepreneures viennent échanger, apprendre et se soutenir. Rollercoaster casse les codes du networking traditionnel et offre une vraie montée en puissance à celles qui osent l’aventure.
Créatrices belges et entrepreneures passionnées, vous avez lancé puis revendu votre marque, jonglant avec brio, telles des superwomen, entre vie privée et professionnelle. Pouvez-vous retracer votre parcours professionnel ? Clio : Après un passage chez L’Oréal en marketing, j’ai lancé ma marque de sacs à main en 2011. Une merveilleuse aventure ! En 2016, j’ai vendu la majorité des parts et suis restée active dans l’entreprise jusqu’en 2020. S’ensuit bien sûr une remise en question. Aujourd’hui, je suis agente commerciale pour plusieurs marques, mais ce qui occupe principalement mon temps, c’est le lancement de Rollercoaster avec Émilie.
Emilie : Après des études de stylisme à Bruxelles, je suis partie à Paris travailler dans la mode. Quelques années plus tard, de retour au pays, j’ai travaillé 10 ans (marketing et communication) pour l’entreprise familiale, Chine et Mer du Nord. En 2011, en parallèle, j’ai lancé Théa, un concept de bijoux personnalisés. Je me suis ensuite consacrée à 100 % à mon entreprise que j’ai revendue en 2024. Je les aide encore aujourd’hui, j’incarne la marque en tant que free-lance. Enfin, j’accompagne aussi de jeunes start-up dans leur développement, et depuis peu, il y a Rollercoaster qui ne cesse de grandir…
Qu’est-ce qui vous a poussées à lancer l’aventure Rollercoaster ? Emilie : Clio et moi avons un parcours très similaire. Au lancement de nos marques respectives en 2011, nous étions les deux jeunes entrepreneures que l’on suivait de près. Nous avons toujours été en contact, de loin ou de près.
Pendant le confinement, j’étais très présente sur les réseaux sociaux, et Clio m’a sollicitée pour l’aider à développer les siens. Après la Covid, nous avons lancé des formations s’adressant à des groupes d’entrepreneures. C’était le début de Rollercoaster : fédérer, transmettre nos acquis et nos échecs… Mais endosser le rôle de professeur ne nous convenait pas…
Clio : Nous avons également pris conscience qu’ensemble, nous disposions d’un immense réseau très varié, capable d’aider les entrepreneuses qui se sentaient seules et manquaient de contacts.
Et de là, Rollercoaster est né. Comment définir ce projet ? Clio : C’est une agence de togetherness. Nous souhaitons, quelle que soit notre mission, créer de vrais liens, des connexions authentiques, des synergies et du partage. Nous organisons notamment des speed meetings, principalement entre la Belgique et la France. Ces rencontres réunissent des entrepreneuses, regroupées selon le stade de développement de leur entreprise. Elles y rencontrent des modèles inspirants, des femmes d’expérience qui les guident et les conseillent afin de gérer leur business d’une main de maître. Nous échangeons, créons du réseau et partageons nos expériences. En parallèle, nous proposons aussi une application digitale où l’entrepreneure paie un abonnement mensuel. Cette application offre un soutien constant. Chaque mois, nous y proposons des lives animés par Émilie et moi sur différentes problématiques, une masterclass mensuelle avec une experte sur un thème précis, un coworking virtuel, des ateliers entre rollercoasteuses ainsi que des canaux dédiés à différentes villes comme Bruxelles, Paris, Lyon, etc. L’application offre une vraie programmation. Notre objectif ? S’élever ensemble ! Enfin, nous proposons aussi des événements B2B pour des marques qui souhaitent se faire connaître et toucher notre réseau. Nous organisons alors un événement où nous rassemblons des « key opinion leaders » ou un réseau de rollercoasteuses susceptibles de devenir clientes.
En lançant votre marque en 2011, avez-vous ressenti un manque de soutien, de conseils ou une certaine solitude ? Clio : Je n’ai pas souffert de solitude mais j’aurais adoré avoir accès à un réseau de femmes inspirantes.
Emilie : Moi, la solitude était un mal, j’étais très seule. Rollercoaster est le projet dont j’aurais rêvé en 2011 !
Votre premier festival, le 2 avril 2025, se tiendra au Mix, au Fox. Émilie : Un projet fou où nous avons vu les choses en grand ! Rendez-vous de midi à minuit au Fox, à Bruxelles ! Notre but ici est de toucher toutes les femmes audacieuses et ambitieuses. Toute la gent féminine est la bienvenue ! 500 femmes rassemblées dans un même lieu, où conférences, ateliers, restaurants, stands, cadeaux rythmeront le festival avec pour clôturer un showcase d’Héléna Bailly ! Une journée très dense mais où chacune trouvera son compte entre différents thèmes tels que sexualité, liberté financière, maternité, voyage…
Un rêve pour votre projet Rollercoaster ? Emilie : Nous avons deux rêves, faire un évènement à New York et accueillir Michelle Obama. Il faut vouloir décrocher la lune !
Clio : Rollercoaster est comme une marque ; nous souhaitons la faire évoluer et la développer.

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