Depuis près de six ans, la Bruxelloise Florence Blaimont œuvre en faveur de l’épanouissement professionnel des femmes via la Wowo Community, un cercle soutenant l’entrepreneuriat au féminin. Une vocation nourrie par un parcours personnel aussi complexe qu’enrichissant.

“Comment allez-vous?”. Telle est la première phrase, lancée avec une lumineuse bienveillance par Florence Blaimont lors de notre rencontre. Des mots qui, prononcés par l’entrepreneuse de 37 ans, n’ont rien d’une formule de politesse usitée. Mais tout au contraire d’un profond reflet personnel, presque synonyme de carte d’identité. Lorsque l’on demande à Florence l’essence de son travail, le souci de l’autre s’affiche tel un fil rouge, tissant la trame de son parcours professionnel.

Il y a cinq ans et demi, Florence se sépare de son mari. Maman d’un petit garçon de 18 mois, elle se retrouve seule à en assumer la garde, alors qu’en parallèle, elle travaille comme coach personnel et professionnel. Un rôle enrichissant, mais aux revenus insuffisants pour régler les factures et faire face aux violences financières de son ex-conjoint, resté domicilié chez eux et dont les dettes amènent les huissiers à sa porte. Florence enrage face à l’injustice subie et l’impuissance qui en découle. Et d’autant plus en réalisant que cette même précarité touche un nombre énorme de femmes. C’est alors que se présente la possibilité pour elle de reprendre la « Wonderful Women Community », un cercle de développement professionnel proposant des formations et des conférences business ainsi qu’un coaching personnalisé à destination des femmes. Et dans son sillage, d’œuvrer à l’émancipation féminine : « Les femmes ont du talent. Mais elles laissent souvent leur carrière entre parenthèses pour s’occuper de leur foyer et de leur famille, se retrouvant alors fréquemment dépendantes d’un conjoint gagnant mieux sa vie ou démunies en cas de séparation. On parle d’égalité entre les sexes, mais on en est loin. Les femmes peinent à atteindre une pension similaire à celles des hommes, soit car elles ont eu à un salaire plus faible, soit car elles ont opté pour un temps partiel. Selon les dernières estimations, seuls 47,6%  des femmes travaillent à Bruxelles *. On pousse à l’entrepreneuriat au féminin mais entre les enfants, la pression financière et le manque de temps, elles n’ont pas forcément le sentiment d’en être capables. C’est là tout le but de la Wowo Community. Aider les femmes à déployer leur puissance financière et émotionnelle. Et les accompagner sur le chemin d’une liberté professionnelle et d’un épanouissement personnel et familial. ».

La solidarité comme moteur

Leur permettre aussi de rejoindre un lieu de sororité, là où la solitude se révèle bien souvent le principal obstacle au fait d’oser entreprendre. Un isolement vécu par Florence Blaimont durant les trois premières années de Wowo. « J’y mettais tout mon cœur et mon énergie et je travaillais comme une esclave. Je ne voyais pas mes amis ni ne sortait de chez moi et je travaillais dès que mon fils dormait. Ce n’est qu’en pouvant faire confiance à des proches pour veiller parfois sur mon petit garçon et m’épauler dans mon entreprise, que j’ai pu retrouver un équilibre. C’est pour cela que le principe de réseau est au cœur de la Wowo Community, pour qu’aucune femme n’ait à être seule. Entrer dans un réseau fort, installé dans toute la francophonie belge, avec pour interlocutrices et mentors des femmes ayant surmonté les challenges de l’entrepreneuriat. Des roles models inspirantes avec qui échanger, avancer et faire grandir son projet. Où être soi-même également, en allant à contre-courant et en sortant des sentiers battus, avec la certitude d’être accueillie avec bienveillance, sans élitisme ni jugement. ». Offrir bien plus qu’un espace ou imaginer et créer, un espace de liberté, telle est la philosophie de Florence Blaimont. Une vision humaniste qui prend racine dans sa vision même de l’entrepreneuriat. « Je n’ai pas rencontré un.e seul.e entrepreneur.euse qui ne souhaitait pas aider, apporter de la valeur et se sentir utile à ses clients, quel que soit son domaine. ». Et c’est forte d’une ambition sans limites à œuvrer pour l’indépendance des femmes, que la Bruxelloise développe ses nouveaux projets. Comme tout récemment en juillet 2021, l’ouverture d’une ASBL qui, pour chaque formation achetée via la Wowo Community, offrira la même à une femme sans travail, au CPAS ou vivant dans un centre pour femmes battues. Florence Blaimont n’en a pas fini de (re)conjuguer le monde au féminin.

“Comment allez-vous?”. Telle est la première phrase, lancée avec une lumineuse bienveillance par Florence Blaimont lors de notre rencontre. Des mots qui, prononcés par l’entrepreneuse de 37 ans, n’ont rien d’une formule de politesse usitée. Mais tout au contraire d’un profond reflet personnel, presque synonyme de carte d’identité. Lorsque l’on demande à Florence l’essence de son travail, le souci de l’autre s’affiche tel un fil rouge, tissant la trame de son parcours professionnel.

Il y a cinq ans et demi, Florence se sépare de son mari. Maman d’un petit garçon de 18 mois, elle se retrouve seule à en assumer la garde, alors qu’en parallèle, elle travaille comme coach personnel et professionnel. Un rôle enrichissant, mais aux revenus insuffisants pour régler les factures et faire face aux violences financières de son ex-conjoint, resté domicilié chez eux et dont les dettes amènent les huissiers à sa porte. Florence enrage face à l’injustice subie et l’impuissance qui en découle. Et d’autant plus en réalisant que cette même précarité touche un nombre énorme de femmes. C’est alors que se présente la possibilité pour elle de reprendre la « Wonderful Women Community », un cercle de développement professionnel proposant des formations et des conférences business ainsi qu’un coaching personnalisé à destination des femmes. Et dans son sillage, d’œuvrer à l’émancipation féminine : « Les femmes ont du talent. Mais elles laissent souvent leur carrière entre parenthèses pour s’occuper de leur foyer et de leur famille, se retrouvant alors fréquemment dépendantes d’un conjoint gagnant mieux sa vie ou démunies en cas de séparation. On parle d’égalité entre les sexes, mais on en est loin. Les femmes peinent à atteindre une pension similaire à celles des hommes, soit car elles ont eu à un salaire plus faible, soit car elles ont opté pour un temps partiel. Selon les dernières estimations, seuls 47,6%  des femmes travaillent à Bruxelles *. On pousse à l’entrepreneuriat au féminin mais entre les enfants, la pression financière et le manque de temps, elles n’ont pas forcément le sentiment d’en être capables. C’est là tout le but de la Wowo Community. Aider les femmes à déployer leur puissance financière et émotionnelle. Et les accompagner sur le chemin d’une liberté professionnelle et d’un épanouissement personnel et familial. ».

La solidarité comme moteur

Leur permettre aussi de rejoindre un lieu de sororité, là où la solitude se révèle bien souvent le principal obstacle au fait d’oser entreprendre. Un isolement vécu par Florence Blaimont durant les trois premières années de Wowo. « J’y mettais tout mon cœur et mon énergie et je travaillais comme une esclave. Je ne voyais pas mes amis ni ne sortait de chez moi et je travaillais dès que mon fils dormait. Ce n’est qu’en pouvant faire confiance à des proches pour veiller parfois sur mon petit garçon et m’épauler dans mon entreprise, que j’ai pu retrouver un équilibre. C’est pour cela que le principe de réseau est au cœur de la Wowo Community, pour qu’aucune femme n’ait à être seule. Entrer dans un réseau fort, installé dans toute la francophonie belge, avec pour interlocutrices et mentors des femmes ayant surmonté les challenges de l’entrepreneuriat. Des roles models inspirantes avec qui échanger, avancer et faire grandir son projet. Où être soi-même également, en allant à contre-courant et en sortant des sentiers battus, avec la certitude d’être accueillie avec bienveillance, sans élitisme ni jugement. ». Offrir bien plus qu’un espace ou imaginer et créer, un espace de liberté, telle est la philosophie de Florence Blaimont. Une vision humaniste qui prend racine dans sa vision même de l’entrepreneuriat. « Je n’ai pas rencontré un.e seul.e entrepreneur.euse qui ne souhaitait pas aider, apporter de la valeur et se sentir utile à ses clients, quel que soit son domaine. ». Et c’est forte d’une ambition sans limites à œuvrer pour l’indépendance des femmes, que la Bruxelloise développe ses nouveaux projets. Comme tout récemment en juillet 2021, l’ouverture d’une ASBL qui, pour chaque formation achetée via la Wowo Community, offrira la même à une femme sans travail, au CPAS ou vivant dans un centre pour femmes battues. Florence Blaimont n’en a pas fini de (re)conjuguer le monde au féminin.

*Chiffres 2018-2019 issus d’une étude d’Actiris.


https://www.wowocommunity.com/