ZERMATT Le très bon élève Suisse
ZERMAT, le très bon élève Suisse
ZERMAT, le très bon élève Suisse
Mots : Servane Calmant
Photos : DR
Plusieurs fois élu « Meilleur domaine skiable au monde » ou « Station la plus luxueuse des sports d’hiver », Zermatt collectionne les Winter Awards en affichant un sans-faute. Un domaine (le plus élevé d’Europe) qui garantit un enneigement en pleine saison, 300 jours de soleil par an, une architecture préservée, un air pur et vivifiant (le triomphe de la voiture électrique depuis… 1947 n’y étant pas étranger), un mont Cervin qui flirte avec les cieux, et cinq hôtels 5 étoiles dont notre élégant pied-à-terre, l’historique « Mont Cervin Palace»… On l’aura compris Zermatt-Cervin se positionne comme la destination de tous les superlatifs.
Profiter d’un bon bol d’air frais en altitude, une évidence ? Certes, et à Zermatt bien plus qu’ailleurs ! Dans ce village suisse sans voiture, les trajets motorisés sont en effet autorisés jusqu’à Täsch, à 5 km de Zermatt. De là, on prend le train-navette (toutes les 20 minutes), on hèle un taxi électrique ou l’on s’offre l’hélico (ouille, le gros pollueur).
En train-navette, le voyage se termine au bout de 12 minutes sur la place de la gare de Zermatt, en plein cœur du village. C’est là que nous attend le voiturier du « Mont Cervin Palace » pour un transfert en voiture électrique jusqu’à l’hôtel, à 300 mètres de la gare. Chemin faisant, on croise trois calèches (il fut un temps où elles étaient légion) et de nombreuses voiturettes électriques qui appartiennent pour la plupart aux hôtels, gîtes ou restaurateurs du village. « Il y en a trop… », s’insurge cet autochtone. Il est vrai qu’en haute saison hivernale (et la basse saison gagne chaque année en importance), les 6800 habitants de ce charmant village du sud valaisan sont rejoints par une flopée de touristes sportifs et quelque 500 voitures électriques. Il n’empêche, il nous faut saluer Zermatt, ce village précurseur, car l’interdiction des véhicules à moteur remonte aux années 30 (vous avez bien lu), confirmée ensuite par un règlement communal sur base d’une votation populaire, comme on dit ici.
Si on vient à Zermatt, au pied de l’emblématique Cervin, c’est évidemment pour skier (360 km de pistes entre la Suisse et l’Italie et des remontées mécaniques qui filent jusqu’à 3882 m, l’altitude du Petit Cervin), pour tutoyer les cieux (notamment l’ascension du Breithorn « l’idéal premier 4000m » et celle du Cervin, sur rocher et sur glace, pour alpinistes chevronnés) et, l’été, pour la randonnée (400 km de sentiers pédestres quand même). En toute saison, on profite de l’ambiance qui se dégage de ce charmant village aux rues étroites parsemées de granges et greniers rustiques, de boutiques et joailleries de luxe (sortez la Visa Infinite), de cafés branchés. D’hôtels haut de gamme, aussi.
Notre pied-à-terre
Zermatt : 6800 habitants écrivions-nous, et plus de 2,2 millions de nuitées touristiques enregistrées en une année. C’est dire l’attrait de la destination pour le sport et… le luxe. En témoignent cinq hôtels 5 étoiles dont le bien nommé « Mont Cervin Palace ». Nous y avons passé un long week-end avec chaque matin, au réveil, la plus belle des vues, sur le Cervin, carrément. La plupart des chambres sont en effet orientées vers le mont mythique et disposent d’un balcon. Ce n’est pas le seul attrait de cet élégant hôtel 5 étoiles de 1853 qui dégage un charme suranné sans toutefois bouder le confort moderne.
Ouvert au 19e avec 14 lits d’hôtes, le « Mont Cervin » est racheté par Alexander Seiler, hôtelier et entrepreneur suisse dont la notoriété et celle de Zermatt seront intrinsèquement liées à la première ascension du Cervin. Le « Mont Cervin » augmentera progressivement son nombre d’étages et de lits. Devenu « Mont Cervin Palace », il compte désormais 238 lits, un vaste espace bien-être, et est relié par un corridor souterrain à l’enseigne hôtelière « Le Petit Cervin ».
Hôtel historique cosy et relaxant à souhait, « Le Mont Cervin Palace » dispose d’un service de conciergerie particulièrement affable et invite à découvrir un restaurant italien spécialisé dans la cuisson au feu de bois. L’excellence suisse se poursuit avec un élégant espace de soins qui fait confiance à la gamme de produits cosméceutiques Nescens, connue pour ses propriétés anti-âge. Pas la peine de vous dire que nous avons passé à Zermatt un week-end en tout point requinquant.
A voir
Le musée du Cervin, Zermatlantis. Des salles souterraines chargées d’objets appartenant aux premiers alpinistes du mont Cervin invitent à découvrir l’histoire passionnante de la montagne la plus connue de Suisse, de ses origines africaines à aujourd’hui, en passant par le drame de la première ascension. On comprend alors que le Cervin ne doit pas sa seule notoriété à sa forme pyramidale (oui oui, celle dont la marque Toblerone s’est inspirée), ce sont les nombreux alpinistes venus l’affronter qui lui ont forgé sa fameuse réputation. Le mythique 4000m continuant d’exercer aujourd’hui encore une attraction quasi magnétique sur les grimpeurs et les alpinistes…
La renaissance d’un grand hôtel suisse
La renaissance d’un grand hôtel suisse
Mots : Servane Calmant
Photos : Kempinski Palace
En juin 2021, après cinq ans de travaux, le Kempinski Palace Engelberg, un 5 étoiles supérieur, ouvre ses portes aux clients exigeants. Par bonheur, la structure du « Grandhotel Winterhaus » de 1904 qui l’abrite a été judicieusement préservée et la nouvelle aile se fond à merveille à l’ancienne. On a posé notre bagage dans ce grand hôtel historique, charmée par l’élégance intemporelle de la Belle Époque.
Nous sommes à Engelberg, à une trentaine de kilomètres de Lucerne, au sud du lac des Quatre-Cantons, en Suisse centrale. Ce village/station de sports d’hiver de quelque 4000 habitants fait non seulement partie du top 10 des domaines skiables suis-ses, mais il distille également un charme particulier, celui de l’abbaye bénédictine (toujours active, elle accueille notamment des récitals les nuits d’été) et des maisons Belle Epoque qui témoignent de la flamboyance de leur temps. Ça tombe bien, nous avons le privilège d’être invitée à Engelberg pour visiter un hôtel de … 1904.
A peine sortie de la gare, nous le remarquons notre pied-à-terre, majestueux ! Le « Kempinski Palace Engelberg », un 5 étoiles supérieur, se niche en effet au cœur du village, dans la structure historique du « Grandhotel Winterhaus » agrandie il y a peu d’une aile plus moderne. Il a été béni par l’abbé Christian Meyer du monastère d’Engelberg lors de la cérémonie d’ouverture officielle, en juin 2021, c’est dire l’importance de l’événement. Faut préciser que 130 employés vont assurer un service diligent 24h/24 pour le bien-être des clients. Le nôtre aussi, donc.
Le Petit Versailles…
L’histoire de l’actuel « Kempinski Palace Engelberg » a débuté au printemps 1890 lorsque l’hôtelier et politicien Eduard Cattani rachète au cloître des Bénédictions un bout de terre pour y faire construire une station thermale. Comme il n’est pas possible de chauffer la station thermale en hiver, Cattani charge son frère, architecte de renom, de construire le « Grand Hotel Winterhaus » dont l’ouverture suit en 1905. La station thermale et le « Grand Hotel Winterhaus » jouissent alors d’une excellente réputation qui dépasse les frontières de la Suisse. Les bâtiments, l’hôtel, le Kursaal et la station thermale, agencés en demi-cercle, sont même baptisés le … « Petit Versailles » ! En 1939, les frères Cattani vendent le « Grand Hotel Winterhaus » et la station thermale est fermée. L’hôtel est ensuite racheté, puis revendu, sauvé à nouveau, restauré encore, et finalement revendu en 2011 à son propriétaire actuel.
Classé donc protégé
L’hôtel, le Kursaal, ainsi que le kiosque dans le parc thermal voisin sont classés monuments historiques et donc protégés. Quant à l’aile moderne pensée et construite pour agrandir l’hôtel, elle se fond à l’ancienne pour créer une unité harmonieuse. Mais ce ne fut pas une mince affaire : relier le bâtiment neuf à l’ancien a nécessité cinq poutres en acier de 18 mètres de long de 17 tonnes chacune. 150 artisans ont travaillé chaque jour avec acharnement à la rénovation et à la construction du premier hôtel de luxe d’Engelberg. Soit 129 chambres et suites, un spa de 800m2 sur le rooftop, une offre gourmande gastronomique, un Palace Bar, un Cigar Lounge, et une partie moderne réservée à l’événementiel.
A nous la chambre Belle Epoque située dans l’aile éponyme. On ne sait ce qui nous aura le plus séduite, la vue imprenable sur les montagnes environnantes, la douceur de la couette, le luxe discret de la déco, le tea-time dans le jardin d’hiver, la fondue servie dans un chalet rustique ou la piscine panoramique à débordement, une chose est sûre, le Kempinski Engelberg a réussi haut la main à faire revivre l’histoire des grands hôtels suisses.
Pour une poussée d’adrénaline
* Le Titlis Rotair, le premier téléphérique à cabine tournante du monde nous a emmenée depuis la station intermédiaire Stand au sommet à 3020 mètres d‘altitude.
* le Titlis Cliff Walk, le pont piétonnier suspendu le plus haut d’Europe : 3041 mètres d’altitude, une largeur d’un mètre et une longueur de plus de 100 mètres. Paraît qu’il faut des nerfs d’acier aussi solides que les câbles qui le tiennent pour le traverser. On l’a pourtant emprunté, pas peu fière. Le coup d’oeil dans les 500 m de précipice étant tout bonnement impressionnant.
Cette île à 1860m d’altitude
Cette île à 1860m d’altitude
Mots : Servane Calmant
Photos : DR
Posée sur un plateau exposé plein sud, au-dessus de la mer de nuages, l’Alpe d’Huez n’a pas volé son surnom d’ « Ile au soleil ». La station emblématique du massif de l’Oisans, mythe du cyclisme mondial pour ses célèbres 21 virages en lacets du Tour de France, dévoile ses sommets enneigés à bord de l’Abeille, un avion jaune qui fait partie du décor, et se dévale en empruntant la Sarenne, la plus longue piste noire du monde. Le soir, c’est « Au Chamois d’Or », mythique hôtel 5 étoiles fréquenté par les stars du Festival du film de comédie et les DJs vedettes de Tomorrowland Winter, qui sert de refuge. L’Alpe d’Huez, on a qu’une envie : y rester.
« Tu vois le coucou jaune qui nargue ce ciel tout bleu ? Faut que tu admires les paysages magnifiques de la station de tout là-haut ! », nous lance Céline Perrillon, alors attachée de presse de l’Office de tourisme de l’Alpe d’Huez. Merci Céline, quel spectacle ! L’Abeille, c’est le surnom d’un Jodel D-140 quatre places à verrières panoramiques qui nous attend à l’Altiport de la station. On y rejoint Jack Porte, instructeur montagne et pilote chevronné (prévenant, Jack a l’habitude de rassurer les passagers, on est en confiance) pour un vol vertigineux au plus près des hauts sommets. Le massif grandiose des Grandes Rousses absorbe littéralement le regard. Oh, au loin, on aperçoit même le sommet du mont Blanc. Le pilotage en montagne à haute altitude est une question de précision et Jack un équilibriste. Le regard vif et aiguisé, il vient de repérer des chamois à flanc de montagnes. De tout là-haut, on distingue encore les célèbres 21 virages de l’Alpe d’Huez, montée mythique du Tour de France, et la Sarenne, la piste noire la plus longue d’Europe avec ses 16 km de descente. « Sois rassurée », nous glisse à l’oreille Céline, « l’Alpe d’Huez, c’est l’un des plus grands domaines skiables, 250 km de pistes à dévaler, et l’endroit idéal pour les débutants. Le domaine est divisé selon les niveaux : plus tu montes, plus les pistes sont techniques et difficiles. Reste en bas ! »
Un retour en grâce …
L’Alpe d’Huez fêtera ses 90 printemps en 2027. Si la station a attiré l’élite fortunée dans les années 80, elle s’est aussi un peu facilement reposée sur ses lauriers dans les années qui suivent. C’est bien simple, à force de vivre sur ses acquis, on l’a surnommée « la belle endormie »… Il faudra attendre les années 2000 pour voir l’Alpe d’Huez sortir de sa léthargie. Et cette renaissance lui va plutôt bien ! Celle qui été élue plusieurs fois meilleure station de ski de France, accueille désormais La Folie Douce, le Festival de l’Alpe d’Huez, l’unique festival de cinéma en Europe qui a comme thématique la comédie et, depuis 2020, le festival belge Tomorrowland Winter (lire notre article en pages culture). Bref, l’Alpe d’Huez, c’est notre place au soleil préférée, l’astre y brille 300 jours par an …
L’hôtel Daria-l-Nor *****
Cet établissement 5 étoiles récent est membre de la collection “Les Etincelles” qui a pour ambition de faire de la montagne un nouvel art de vivre. Par-delà la formule marketing, on a apprécié l’orientation d’un hôtel « room with a view », le confort moderne de chambres spacieuses et un spa de 800m2 qui propose des soins alliant produits haut de gamme, Valmont et Kos Paris (qui mise sur les plantes), et protocoles raffinés. Le supplément d’âme est à chercher dans de jolies assises en velours colorés qui ponctuent les espaces communs et les chambres, et confèrent un côté vintage et chaleureux au Daria-I-Nor. Le bonus qui fait la différence : l’accès aux remontées se fait via une télécabine qui part du ski-shop de l’hôtel.
Au Chamois d’Or *****
Il paraît que plusieurs stars du Festival du film de comédie inscrivent « Au Chamois d’Or » dans la liste de leurs exigences : soit ils logent dans ce magnifique hôtel 5 étoiles, au pied des pistes ou boudent l’invitation. On les comprend. Ne vous attendez pourtant pas à un énième Palace à la déco bling-bling. Au contraire, ce grand chalet haut de gamme et intimiste à la fois a préféré jouer la carte du charme alpin, de l’ambiance familiale et de l’accueil bienveillant.
On y a refait le monde dans l’atmosphère feutrée du salon boisé puis devant un généreux plat de pâtes à la truffe, en sirotant un bon flacon. On a également paressé au bord de la piscine et réservé un soin signature, un bain «fait maison» à base d’argile blanche, de sel et de lait pour hydrater la peau, suivi d’un gommage au sucre roux et miel et d’un massage sur-mesure aux huiles essentielles de pin des Alpes. On y retournera en espérant y croiser l’une ou l’autre star, Pierre Niney ou Fabrice Luchini par exemple…
Le Chalet du Lac Besson
C’est notre resto d’altitude coup de cœur. On y accède à pied, en raquettes ou en skis, après avoir serpenté de lac en lac, en admirant ici une fleur de montagne là une marmotte, attiré par l’odeur alléchante des grillades au feu de bois. Pour s’y rendre le soir, on réserve une chenillette. Le Chalet du Lac Besson, un endroit qui vous réconcilie avec la vie.
Le restaurant de La Folie Douce
La terrasse de « La Fruitière », le resto d’altitude de « La Folie Douce », l’incontournable rendez-vous clubbing de haute altitude présent dans huit stations françaises, bénéficie à l’Alpe d’Huez d’une vue panoramique époustouflante. On y mange bien, la musique dans la peau, en se trémoussant sur les tables jusqu’à la fermeture des pistes. Qu’exiger de plus ?
L’hôtel PopAlp ***
Haut en couleurs, avec ses balcons ornés d’une centaine de skis et sa réinterprétation du flocon de neige, symbole de la station, le PopAlp est un hôtel singulier qui plonge le visiteur dans un univers 100% pop art façon Warhol, Lichtenstein et consorts. Les couloirs de l’hôtel qui n’ont rien à envier à une galerie d’art contemporain, donnent accès à 8 chambres survitaminées et toutes uniques. Chouette point de chute pour un public jeune ou nostalgique de l’esprit sixties, quand l’Alpe d’Huez était la station des stars.
Club Med Tignes - La modernité au sommet
Club Med Tignes - La modernité au sommet
Mots : Ariane Dufourny
Photos : DR
Club Med Tignes, le nouveau fleuron du Club Med dans les Alpes, a ouvert ses portes le 11 décembre dernier. Érigé au cœur de l’iconique station, ce nouveau Resort premium porte la signature de l’architecte Jean-Philippe Nuel qui marie avec une franche réussite, la montagne majestueuse, un design moderne lumineux, des œuvres d’art colorées et du Street Art. Dans ce cadre d’exception, le Club Med reste plus que jamais fidèle à son engagement : faire vivre à chacun et chacune des expériences inoubliables, l’esprit libre.
Visite guidée.
Le Club Med est présent à Tignes depuis l’origine de la station en 1958. Après deux ans d’absence, il renouvelle son attachement à cette station iconique en ouvrant un nouveau Resort premium en plein cœur de Val Claret. À proximité des lacs de Chevril et de Tignes, mais aussi aux portes du parc national de la Vanoise, il culmine à 2100 mètres d’altitude, offrant un accès direct aux pistes.
Royaume de la glisse, le domaine skiable de Tignes est l’un des plus prisés de Savoie, avec plus de 300 km de pistes, qui grimpent jusqu’à 3456 m d’altitude ! Envie de vous initier, de vous perfectionner ou de tester vos limites ? Grâce à leur partenariat privilégié, l’École de ski de Tignes encadre skieurs et snowboardeurs de tous niveaux. Envie de sensations fortes ? Votre moniteur vous emmènera glisser au pied de l’Aiguille Percée dans un décor féérique.
Les amateurs de glisse sont bien évidemment comblés, mais pas seulement. La montagne et ses grands espaces naturels offrent aussi un cadre idéal pour se ressourcer et faire le plein d’énergie. A la carte, l’aventure tend les bras aux plus sportifs ! Parapente, saut à l’élastique en ski, plongée sous la glace, randonnées sur les glaciers, promenade en traineau, Fat Bike…
De retour au Resort, le bar « Equinoxe » nous accueille dans une ambiance chaleureuse. D’immenses baies vitrées offrent une vue imprenable sur les pistes et les sommets, un panorama que l’on peut aussi admirer depuis la terrasse exposée plein sud. La plus grande des Resorts alpins du Club Med ! Autres lieux incontournables, « Le Val Claret », restaurant principal du Resort et son vaste buffet (cuisine du monde ou gastronomie locale) et notre préféré, le Gourmet Lounge « Le Solstice ». La décoration est sublimée par une multitude de particules lumineuses dansant au-dessus de la cheminée. Le soir, sur réservation, le dîner est servi à table. Parfait pour savourer une délicieuse fondue ! Amateurs de bons vins comme nous ? La cave à vins est composée de grands crus, ainsi que de cuvées régionales qui méritent d’être connues.
Perché sur les hauteurs du Resort, l’Espace Exclusive Collection « Le Sommet » offre une vue stupéfiante. 25 suites spacieuses de 50 à 70 m2, dotées d’un balcon et d’un salon cosy, accueillent ceux qui souhaitent, selon leur envie, rejoindre les espaces communs du Club Med ou profiter du Welcome Lounge qui leur est réservé.
Au Club Med Tignes, le bien-être est omniprésent pour lâcher prise. La plus grande piscine des Resorts alpins, Spa by Sothys, salle de fitness pour les addicts ! Nous craquons pour la Yoga school by Heberson. Une méthode mise au point par Herberson Oliveira en personne, considéré comme l’un des grands maîtres du yoga. Et, faut-il l’ajouter, nous sommes fans des soirées Club Med. Bref, tout est réuni pour séduire les épicuriens à la montagne.
Un Resort coloré signé Jean-Philippe Nuel
Le Resort reprend les éléments naturels de la montagne, associé à un design moderne, apporté par des volumes en aluminium et de très nombreux vitrages. Une centaine d’arbres d’espèces locales ont été plantés autour du site qui fut autrefois un parking. Dès l’entrée, les œuvres multicolores, ainsi que la présence de bois naturel et de pierre, nous transportent dans l’univers chaleureux de la montagne. Des chambres aux espaces de vie, les tonalités des alpages se mixent subtilement à un design plus contemporain.
Le Club Med Tignes s’intègre parfaitement à son environnement grâce au travail réalisé par Jean-Philippe Nuel. Architecte-designer, il travaille depuis plus de 25 ans dans le monde entier, notamment sur les marchés de l’hôtellerie de luxe à Paris, Shanghai et New York. Pour ne citer qu’eux, Le Cinq Codet, l’Hôtel Molitor Paris, l’Hôtel Croisette Beach Cannes, Le Ponant et en Belgique, l’Hôtel Renaissance. Le Club Med est aussi un de ses clients les plus fidèles, avec une dizaine de créations et de rénovations ces vingt dernières années : Gregolimano, Peisey-Vallandry, Yasmina, Tomamu Hokkaido et Tignes à présent. Nous l’avons rencontré.
Que représente pour vous l’ouverture du Club Med Tignes ? Il couronne cinq années de travail avec une dizaine de mes collaborateurs. C’est aussi une nouvelle collaboration avec le Club Med. En 2005, on ouvrait le Club Med Peisey-Vallandry. Puis en 2018, on a conçu le Club Med Tomamu Hokkaido au Japon. Des expérien-ces chaque fois nouvelles pour créer un village unique en s’appuyant particulièrement sur le site.
Quel a été votre fil conducteur pour le réaliser ? Notre premier travail a été de comprendre le site pour l’illustrer. On est pratiquement en haute montagne, tout proche du glacier. Il fallait aussi s’imprégner de l’histoire de la station contemporaine pour traduire cette modernité tout en restant à la montagne. Notre réflexion s’est matérialisée à travers des détails à l’instar d’une moquette conçue comme un pull montagnard. La palette de couleurs reflète le dynamisme de la station. Et les œuvres d’art dialoguent avec le panorama. On a aussi été inspiré par l’ADN du Club Med. Chaque village est une adéquation entre un environnement exceptionnel et la joie, la liberté, la convivialité.
Des œuvres d’art omniprésentes, une évidence ? Je dois être un peintre refoulé.(Rire). Je travaille avec « Muzeo » avec laquelle j’avais déjà collaboré pour l’Hôtel Renaissance à Bruxelles. L’œuvre d’art est une quintessence du positionnement d’un hôtel. Le souhait du Club Med était de présenter un artiste reconnu. Dès lors, le graphiste Lucas Beaufort m’est apparu comme une évidence. Un artiste incontesté dans le Street Art qui crée sur des skates, des snowboards, etc. Ici, il a dessiné le sas d’entrée et le fameux ours bleu qui trône à la piscine.
Le mobilier, les luminaires sont remarquables. Est-ce votre signature ? Tout est réalisé selon mes dessins. Dans mon agence, on crée du design mobilier, notamment édité chez Ligne Roset. Et, on a aussi la capacité de travailler sur des objets.
Qu’est-ce qui différencie ce Resort des autres hôtels implantés à la montagne ? Lorsqu’on entre dans un lieu comme celui-ci, on est saisi par l’émotion. C’est comme le premier plan d’un film : le village s’ouvre sur une pente, blanche en hiver et verte en été, à l’image d’un tableau abstrait. La couleur, ainsi qu’un travail sur les œuvres d’art, viennent sublimer l’ensemble.
L’esprit libre
Ce n’est pas pour rien que le Club Med est aujourd’hui le leader mondial des vacances tout compris haut de gamme et expérientiel pour les familles, les couples et les célibataires. Grâce au « Easy Arrival », tout est prévu dès notre arrivée : matériel, skippas, cours de ski encadrés par des moniteurs ESF, inscription aux Clubs enfants et plus encore. Notre bracelet digital ouvre la porte de notre chambre mais aussi règle nos soins au Spa, nos achats à la boutique. Parfait pour les fashions addicts que nous sommes !
Le Club Med Tignes est aussi le paradis des enfants ! Dès 2 ans et jusqu’à 17 ans, ils profitent des activités sous la supervision bienveillante des GO dédiés et des moniteurs. Grâce au programme Amazing Family, les espaces communs sont pensés et aménagés pour les familles. Pour les jeunes parents, tout est prévu ! Le kit Club Med Baby Welcome® propose tout le matériel de puériculture nécessaire au confort de leur bébé. Et pour les moins de 4 ans, le séjour est offert !
D’une capacité de 430 chambres, ce nouveau Club Med sera ouvert l’hiver comme l’été. Fidèle à son ADN, il répond en tout point à la devise de notre compatriote Gérard Blitz, fondateur du Club Med : « Le but de la vie est d’être heureux. Le moment pour être heureux, c’est maintenant et l’endroit pour être heureux, c’est ici. » !
BELGIANS AROUND THE WORLD - « Les grands espaces, la lumière, la résilience des gens … C’est riche et intense en découvertes, l’Afrique du Sud ! »
BELGIANS AROUND THE WORLD
« Les grands espaces, la lumière, la résilience des gens … C’est riche et intense en découvertes, l’Afrique du Sud ! »
MOTS : Servane Calmant
PHOTOS : Lakuka Safari Lodge
C’est en souhaitant se rapprocher de son fils qu’un père quinquagénaire tombe sous le charme du bush sud-africain. Ce pitch raconte l’histoire de notre compatriote Didier Eeman, un directeur de banque devenu propriétaire avec son fils, Simon, du Laluka Safari Lodge, situé au coeur du Welgevonden, une réserve animalière naturelle privée au nord-ouest de l’Afrique du Sud. Un lodge haut de gamme pourvu de six suites, né d’une belle aventure familiale et d’une collaboration complice avec des architectes d’intérieur belges et un coach culinaire, chef étoilé, belge également. Au quotidien, de multiples attentions à l’égard des hôtes complètent une somptueuse invitation à découvrir les fameux Big Five.
A la banque, Didier Eeman y a presque passé toute sa vie ! « Je suis un enfant de banquiers. Nous vivions au-dessus de la banque, je me souviens que j’y faisais mes devoirs et que j’accompagnais mes parents chez des clients du Crédit communal … Bref, la banque, c’était toute ma vie ! Je ne regrette rien, mon travail m’a beaucoup apporté mais je lui ai consacré 37 années, parfois au détriment du temps que j’aurais pu passer avec mes enfants… »
En 2015, Didier, alors quinquagénaire, décide de prendre un congé sabbatique de 3 mois pour rejoindre son fils, Simon, en stage de guide-ranger au parc Kruger, au nord-est de l’Afrique du Sud. A l’invitation de ce dernier, Didier participe aux programmes de volontariat en observant les comportements des animaux sauvages, qu’il rapporte ensuite à un centre d’informations pour la protection et la conservation de la faune. « Ce fut une aventure fantastique. Dans la réserve, nous vivions chichement, Simon était mon chef, il me donnait des ordres et m’a enseigné le bush africain. La relation n’était pas celle d’un père qui transmet à son fils, mais l’inverse. J’ai appris à mieux le connaître et nous nous sommes beaucoup rapprochés. »
Deux ans plus tard, Didier Eeman prend un nouveau congé sabbatique et rejoint son fils. A bord d’une Range Rover équipée d’une tente sur le toit, ils quittent le parc Kruger pour rejoindre la Namibie. « Nous logions de temps à autre dans des lodges pour bénéficier d’un véritable lit. Et chacun de notre côté, sans nous concerter, nous avons commencé à coter ces établissements, à les évaluer. L’idée d’ouvrir notre propre lodge en Afrique du Sud était déjà au stade embryonnaire … »
Une histoire de famille
En 2019, Didier, Simon et sa compagne Giulia, rencontrée au Kruger, vont faire le grand saut et acheter le Laluka Safari Lodge, dans la réserve naturelle privée du Welgevonden, en province du Limpopo, une zone préservée du paludisme, au nord-ouest de l’Afrique du Sud. Ce lodge, ils le font rénover entièrement. « Nous avons gardé les fondations d’origine et ajouté une sixième suite. A terme, nous pensons en construire quatre nouvelles. Pas plus. Nous souhaitons conserver un lodge intimiste pourvu de grandes suites tout confort, mais avec un esprit familial, ce qui nécessite que les propriétaires soient sur place. » Didier vit donc 9 mois par an en Afrique du Sud ; Simon, Giulia et leur bébé, Giacommo, toute l’année, car en plus de la gestion du lodge, ils ont acquis et développé une ferme bio, à 30 minutes en jeep de la réserve, qui alimente notamment le Laluka et d’autres lodges de la région. « Nos hôtes aiment savoir ce qu’ils ont dans l’assiette ! », insiste Didier qui a placé la barre très haut, offrant à chaque invité une véritable expérience safari, bien-être et gastronomique également.
Un Five Stars pour voir les Big Five
Le Laluka Safari Lodge, c’est vraiment une adresse Five Stars, mais sans le bling-bling ostentatoire qui dénaturerait une parfaite communion avec la brousse. Ainsi la décoration d’intérieure née d’un subtil mariage d’artisanat africain et de lignes contemporaines, charpentes en bois, matières brutes et tonalités inspiration savane faisant écho à l’environnement extérieur, porte la signature des architectes belges, Tanguy et Nathalie de Clippele. Les six suites avec piscines privatives à débordement, salle de bain intérieure et douche extérieure ayant un charme inouï !
Le restaurant géré par une cheffe sud-africaine, coachée plusieurs fois par an par le chef flamand Piet Huysentruyt (désormais installé en Afrique du Sud, Piet a été couronné d’une étoile Michelin en Belgique et en France, dans les années 90 et 2000), invite à déguster des produits bio (lait, fromage, beurre, poules, œufs, miel, légumes, fruits) en provenance de la Laluka ferme (où vivent des cochons heureux de recevoir les restes du lodge…). Soit une cuisine éco-gastronomique savoureuse à souhait, rehaussée de bons flacons, notamment ceux du domaine Temple Wines de Tom Heeremans, encore un Belge installé en Afrique du Sud. Quant à l’espace détente tout de bois vêtu, il est géré par Christine, une physiothérapeute sud-africaine hautement qualifiée, qui utilise des produits de massage maison fabriqués à base d’huile essentielle.
Aucun doute, Didier, Simon et Giulia ont réussi à nous séduire, car ils proposent bien plus qu’un safari, ils invitent à une communion avec la brousse sud-africaine, de la rencontre avec Brian et Christian, des guides intarissables sur la région à l’expérience du bushbraai, un barbecue dans le bush, ou du diner au Boma, un enclos communautaire où tous les invités profitent d’une expérience culinaire mémorable autour d’un feu de camp. Mais le point d’orgue du voyage, c’est bien entendu la rencontre avec plus de 50 espèces animales, dont les fameux Big Five (lion, léopard, éléphant, rhinocéros noir, buffle). A tout vous avouer, excepté le léopard, nous avons eu la chance de voir les Big 5 de près, parfois même de très près (merci les jumelles Swarovski Optik !), à l’instar de ce troupeau de 50 buffles croisé le jour de notre arrivée au lodge. En guise d’accueil, difficile de faire mieux! Cela étant, « pour avoir la certitude de voir les Big 5, il y a le zoo ! », souligne avec pertinence Didier Eeman, « il faut en effet se résoudre certains matins à ne pas les rencontrer tous, mais vous croiserez fort probablement des zèbres, ils viennent régulièrement se désaltérer devant l’observatoire qui jouxte l’entrée du lodge, des impalas, l’animal le plus commun ici, des phacochères, des gnous, des oryx, des singes, des oiseaux, il y en a plus de 300 espèces dans le parc, et une flore exceptionnelle. »
Quand, le dernier jour de notre séjour, nous demandons à Didier si la Belgique ne lui manque pas trop, sa réponse ne se fait pas attendre : « je rentre volontiers au pays pour voir mon épouse et mon papa, mais j’ai vite le mal de l’Afrique du Sud. Le climat, la lumière, la gentillesse et la résilience des gens qui ne se plaignent jamais, trouvent toujours une solution à leurs problèmes, me manquent vite. C’est riche et intense en découvertes, l’Afrique du Sud. »
Une région encore préservée du tourisme
Le Laluka Safari Lodge est situé dans le Welgevonden, dans le district du Waterberg (réserve biosphère de l’UNESCO), en province de Limpopo (zone préservée du paludisme), au nord-ouest de l’Afrique du Sud. Il s’agit d’une réserve privée de taille moyenne de 36 000 ha. A titre de comparaison, le parc Kruger, au nord-est, c’est 2/3 de la superficie de la Belgique ! Et, contrairement au Kruger, le tourisme au Welgevonden est encore peu développé – profitez-en !
Your Nature, « Habiter la nature sans lui nuire »
Your Nature,
« Habiter la nature sans lui nuire »
MOTS : NICOLAS DE BRUYN
PHOTOS : YOUR NATURE
A l’appel de la forêt, on dit oui ! Direction Your Nature, le plus grand éco-resort d’Europe qui vient d’ouvrir ses portes en Belgique, à Antoing, sur un domaine princier. Ce projet pilote, porté par le Prince Edouard de Ligne-La Trémoille, a vu le jour dans une des dernières grandes forêts privées de la région. Nous vous y emmenons.
Et si le dernier territoire à explorer n’était pas à l’autre bout du monde ? Et si l’évasion était aux portes de nos villes ? À l’orée du Bois de Péronnes dans le Hainaut, nous découvrons Your Nature, un luxueux éco-resort qui propose diverses façons de s’approprier la nature tout en profitant du confort et des loisirs. Forcément, ça nous parle !
L’idée de Your Nature est née au Grand Large, la base nautique qui borde les 280 hectares de lacs et forêts du Bois de Péronnes. C’est ici que le Prince Édouard de Ligne a eu la première intuition de ce qui est aujourd’hui le plus grand éco-resort d’Europe. Face à cette immense étendue d’arbres qui appartient à sa famille depuis des générations, le prince imagine un smart-village. Sa définition ? « Un mix entre un centre de vacances type Club Med et un grand resort américain, le tout dans un cadre apaisant au cœur de la nature ».
Patience …
Citadin, père de famille, le Prince Edouard aime retrouver, lorsqu’il vient au château d’Antoing, le souffle d’une nature préservée. Le domaine de chasse, encore exploité pour son bois et ses sablières, est un trésor à partager.
À la tête de plusieurs sociétés immobilières et centres de loisirs en Europe et au Canada, le Prince est aussi un homme d’affaires qui connaît les écueils du tourisme de masse. Il lui faudra 15 années de développement et un investissement propre de plus de 100 millions d’euros, pour faire naître ce smart-village inédit. Ce lieu respectueux de l’environnement, parfaitement intégré à un espace naturel protégé. Ce lieu qui exclut les énergies fossiles et les voitures. Ce lieu qui valorise les talents de son territoire et les ressources de son terroir.
Réinventer le glamping
Plusieurs cabinets d’architecture sont intervenus pour proposer six façons d’habiter le milieu. Parmi eux, la jeune équipe de l’Atelier MW a réinventé les termes du glamping avec le TreeLoft, un loft perché dans les arbres qui exauce nos rêves les plus fous de cabane.
L’expérience varie d’un habitat à l’autre, mais les standards de confort sont toujours au top. L’été sur la terrasse, l’hiver au coin du feu de bois. La déco puise dans un camaïeu de couleurs et de matériaux naturels propices à notre détente.
Nous avons choisi de loger dans un Lodge entre les fougères et feuillus au cœur de la forêt, une bulle de bois pour deux. Parfait pour les amoureux ! Et comme nous souhaitons rester seuls au monde dans notre chaleureux cocon, nous nous sommes rendus au préalable dans l’épicerie traiteur de Your Nature. Selon les désirs de chacun, l’éco-resort propose également d’autres types de logements de 2 à 6 personnes (chiens bienvenus dans The lodge et The Leaf) tous situés au cœur de la forêt, certains sur les berges du lac (The lake House), face au Grand Large (The Blue Lodge) ou encore perchés comme des cabanes dans les arbres (The TreeLoft). Quant à la cuisine, c’est comme chez soi ou dans un des trois restaurants pour savourer des produits de saison issus du réseau partenaires ou cultivés et récoltés sur les terres de Your Nature.
Voiture, non merci !
Nous nous déplaçons en vélo, voiturette de golf ou en bateau. Ou dans les airs pour les adeptes de montgolfière. Un vaste panel d’activités récréatives premium s’offre à nous ! Piscine chauffée intérieure avec bain à remous ou extérieure chauffée aux périodes propices, pêche à la ligne, canoë, kayak, pedal-board, cours collectifs de fitness et yoga, location de terrain de padel, trottinettes et de VTT, mini-golf, pétanque, tennis de table, espace Wellness proposant des massages et des ateliers culinaires dont un « cocktail » développé par la très renommée Distillerie de Biercée.
Your Nature n’est pas un dernier lieu insolite parmi d’autres. Il respecte parfaitement l’environnement par sa construction et son fonctionnement. Les zones d’intérêt biologique ont été répertoriées et les arbres préservés. Les bâtiments sont notamment bâtis sur pilotis pour être mieux isolés et permettre à la vie du sol de prospérer. Et 95% des entreprises impliquées sont locales ! La promesse de ce projet pilote ? Habiter la nature, sans lui nuire. Vivre la forêt, sans perdre de vue le confort. Cultiver l’autonomie énergétique et la mobilité douce. Défis relevés ? Plusieurs labels récompensent la haute qualité environnementale du projet Your Nature, soutenu à ce titre par la Communauté européenne.
Yalo Urban Boutique Hotel - Le hotspot gantois qui a tout bon
Yalo Urban Boutique Hotel
Le hotspot gantois qui a tout bon
Mots : Nicolas De Bruyn
Photos : Alexandre Van Battel
#connecttothegoodlife ! C’est la devise du Yalo, un boutique-hôtel tendance situé dans un quartier branché de Gand, la ville la plus smart de Belgique. Un concept accueillant et innovant dont on a apprécié l’ambiance urbaine, les chambres design, le bar central où officie Joeri D’Heuvaert, sacré Meilleur barman belge 2021, une cuisine éthique et authentique et, au 6e étage, le rooftop bar avec vue panoramique. Plus qu’un hôtel, un véritable lieu de vie.
Yalo ? Ne cherchez plus ! Ce boutique-hôtel urbain doit son nom à l’expression gantoise : « Ja Alloo ». A sa tête, nous retrouvons son propriétaire et fondateur Joris Van Duffel, CEO d’UrbanLink, société gantoise de développement de projets, et viticulteur à ses heures perdues du domaine « Nobel » situé à Lochristi, et Paul Suy, DG.
Une oasis rock and roll
Dissimulé derrière les façades tranquilles du « Brabantdam », le quartier branché par excellence de Gand, cet hôtel a tout pour nous plaire ! Un look chic et cosy grâce à la déco vintage sélectionnée par les propriétaires, avec la complicité de l’agence « King George», créatrice de la marque, du concept et de l’aménagement intérieur. L’atout qui fait la différence ? L’immense toit en verre qui coiffe l’ensemble du grand hall avec, à la clé, une profusion de lumière naturelle dans la journée et toute la beauté du ciel étoilé de Gand, la nuit venue.
Où bat le cœur du Yalo ?
Direction le somptueux bar central pour admirer Joeri D’Heuvaert, lauréat du « Diageo World Class Bartender of the Year 2021 », au sommet de son art, dans une ambiance très cosmopolite. Des cocktails, oui, mais aussi une très belle cave à vins où figurent entre autres les bons crus du domaine « Nobel » de Joris Van Duffel.
A table !
En solo, duo ou plus si affinités, des plats inventifs à partager avec des produits locaux et des classiques revisités. Sous la houlette du conseiller culinaire Sam D’Huyvetter, le Chef Jasper Maatman sublime les produits de saison, à travers une cuisine éthique et authentique qui a mis tous nos sens en émoi ! Nous vous recommandons le ceviche – Chili-Coconut – red onion-cilantro, la buratta-shakshuka-za’atar et les pulpo-black garlic – green herbs, en mode amoureux !
Ces détails qui font la différence
De la « Little One » à la « Suite Penthouse », chaque chambre est un mélange d’expériences, avec les bons détails et des accessoires accrocheurs. Nous avons particulièrement apprécié la radio vintage USB et ses vinyles.
Le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée ! Celui du Yalo (également servi aux non-résidents de l’hôtel) en collaboration avec la boulangerie bio « De Trog » (et qui comptera bientôt un assortiment de douceurs by Joost Arijs) est sain et équilibré, et rencontre un franc succès. Nous nous sommes régalés !
Vue panoramique
Le rooftop bar panoramique installé au 6e étage du Yalo invite à déguster du food-sharing, des grillades et des cocktails, sur un fond de musique live, tout en admirant quelques perles du patrimoine gantois, l’Abbaye Saint-Pierre et le Vooruit, pour n’en citer que deux …
Quand Valérie Barkowski prend le temps de se poser…
Quand Valérie Barkowski prend le temps de se poser…
Mots : Servane Calmant
Photos : DR
Globe-trotteuse impénitente, scénographe enthousiaste, créatrice inspirée de linge de maison à Marrakech, notre compatriote Valérie Barkowski a cent projets en tête et plusieurs vies. Parfois, elle trouve cependant le temps de se (re)poser ! Notamment pour nous accueillir dans sa « Dar » Kawa, une maison d’hôtes au cœur de la médina, où profiter de la douceur de vivre de la Ville Ocre.
La démarche décidée, Valérie Barkowski nous infiltre dans les dédales des ruelles de la médina, désormais son port d’attache, saluant ici un ferronnier chez lequel elle s’approvisionne pour créer des bougeoirs, là un marchand de tissus « pour recouvrir un fauteuil », là encore une créatrice japonaise, « c’est Warang Wayan, j’ai mis en scène ses créations, des ustensiles de cuisine en bois fins et délicats ». Mais Valérie, vous connaissez plein de monde ! Sourire. A quelques rues de sa Dar Kawa (une « dar » est une maison sans jardin intérieur, mais dotée d’une cour ou d’un patio, c’est Valérie qui nous fournira l’explication), notre compatriote a ouvert une boutique, bel écrin de douceur où elle expose ses créations. « Vous voyez les petits pompons de tissus qui entourent la tête oreiller, il y en a 115, tous faits à la main ! Allons à l’atelier, vous ferez ainsi connaissance avec mon équipe de brodeuses, car mon aventure, elle est avant tout collective. »
On l’écrivait d’emblée : Valérie Barkowski a eu plusieurs vies. La marque belge Mia Zia, oui oui les écharpes et chaussettes en maille à rayures, c’est Valérie qui l’a lancée en 1997, dans sa vie d’avant, « je me suis séparée de mon associée en 2007 » ; la ligne de linge de maison aux pompons, c’est toujours Valérie, elle l’a d’ailleurs commercialisée sous son propre nom, V. Barkowski. Rembobinons encore la cassette du temps, car si Valérie a mis le cap sur le Maroc en 1996, sa passion pour le linge de maison prend racine en Russie. Il faut la suivre cette femme-là !
« Début des années 90, j’ai travaillé en Russie comme courtière en art. J’habitais une datcha que je souhaitais aménager à mon goût, mais trouver du linge de maison était à cette époque mission impossible. J’ai alors acheté du lin au mètre, dessiné des taies, des draps, que j’ai fait broder par des babouchkas à la campagne. Quand j’ai quitté la Russie pour le Maroc, j’ai continué à dessiner du linge de maison, toujours en quête de brodeuses évidemment ! Mais au Maroc, la broderie, véritable savoir-faire ancestral, sert principalement à orner le trousseau de mariage. Ma quête était non seulement hors contexte mais, de surcroît, à Marrakech, personne ne faisait de pompons pour border le linge de lit. C’est en vacances, dans le Rif marocain, chez Françoise Dorget, la fondatrice de la marque Caravane, que j’ai découvert la tradition des pompons, un ornement pour le tissu qui couvre les hanches des femmes de la campagne. Bref, j’ai mis trois ans à trouver des brodeuses et, dans la foulée, à lancer ma collection de linge de maison. Et j’ai dû batailler ferme pour en arriver là. Vous allez sourire de l’anecdote : des ateliers de broderie, j’ai un jour reçu du linge de maison brodé de petits chats. La brodeuse trouvait en effet cet ornement plus joli ! »
Dans son magasin ouvert dans la médina de Marrakech en 2016, Valérie nous fait découvrir son linge de maison, une collection 100% artisanale, raffinée, inspirée, intemporelle, « mais qui évolue », brodée main et bordée de finitions en passementerie ou de pompons, sa signature ! Valérie séduit évidemment par son offre en ligne, mais c’est ici, à Marrakech, que le plaisir du shopping est total : « On trouve en effet dans mon store des pièces uniques, que l’on ne peut commander par internet. Je suis nostalgique de cette période où l’on revenait de vacances avec des cadeaux qu’on ne pouvait dénicher nulle part ailleurs … ».
Un amour de dar
Quand on lui demande pourquoi elle aime tant Marrakech, la réponse de Valérie ne se fait pas attendre : « l’hospitalité des Marocains et les soirées entre amis sur les toits de la ville quand les terrasses brillent de mille lumières et que l’on sirote un bon verre en oubliant le tumulte des ruelles encombrées ». Cet havre de paix, Valérie l’a trouvé, « après avoir visité au moins 300 maisons ! ». Trois ans de travaux ont été nécessaires pour parfaire son nid, une ancienne zaouïa, un lieu de méditation qui appartenait à la confrérie des Derkaoui, transformée avec l’aide de Quentin Wilbaux (un compatriote belge, architecte tournaisien, qui a sauvé et réhabilité des centaines de riads de Marrakech) en maison d’hôtes 5 chambres d’un raffinement exquis, entièrement décorée par Valérie. « Vous vous y sentez comme à la maison ? Alors, j’ai bien fait les choses… », nous lance-t-elle, avec enthousiasme, en nous invitant à prendre le petit-déjeuner, dans le patio. Chouette, des crêpes marocaines mille trous, préparées par Saïda, la cuisinière attitrée de la Dar Kawa. « Un massage vous tente, fin de journée ? J’ai installé le spa sur la terrasse et opté pour des produits 100% bio ». Dans le patio de sa « dar », Valérie a planté quatre orangers. « Quand je me couche dans mon sofa, je regarde les oranges et je n’en reviens toujours pas : ce paradis, il est à moi ».
Son carnet d’adresses à Marrakech
Plus61. Une cuisine à partager dans un décor épuré.
Bacha Coffee. Ouvert en septembre 2019, ce salon de café-restaurant à l’ambiance Belle Epoque, niché au sein du Musée des Confluences Dar el Bacha, invite à découvrir près de 200 cafés et une fine restauration.
Azalai Urban Souk. Une adresse gourmande à la déco bohème, qui met à l’honneur les produits du terroir local. Le chef Faiçal Zahraoui est une véritable étoile montante de la gastronomie marocaine.
Mustapha Blaoui. L’une des meilleures adresses de la médina pour la décoration d’intérieur.
Warang Wayan. Valérie Barkowki aime mettre en scène ses créations, mais aussi celles des autres, notamment les ustensiles de cuisine en bois fins et délicats de Warang Wyana, artiste japonaise basée à Marrakech où elle a une petite boutique.
Bazar du sud. La famille Lamdaghri propose des tapis et nattes uniques, confectionnés à la main par 200 artisans du Haut Atlas marocain.
Galerie 127. Spécialisée en photographie contemporaine marocaine et internationale.
MACCAL. Le Musée d’Art Contemporain Africain Al Maaden donne à voir l’art du Maroc et de ses pays voisins.
Annecy - Où il fait bon vivre
Annecy
Où il fait bon vivre
Mots : Servane Calmant
Photos : DR
Avec une situation géographique exceptionnelle, 11 étoiles Michelin au compteur, un centre-ville transformé en zone piétonne, avec encore une piste cyclable sur les bords du lac qui est l’une des voies vertes les plus agréables de France, Annecy, Venise des Alpes, ville emblématique de Haute-Savoie et meilleur élève du classement des « villes et villages de France où il fait bon vivre », reste l’une de nos destinations favorites !
Construite sur le tracé de l’ancienne voie ferrée, la piste verte a été finalisée il y a quelques jours à peine, en juillet 2022, et offre désormais aux cyclistes un cheminement de 38 km en site propre, soit le tour du lac, la boucle étant enfin bouclée. Cet itinéraire vert, on l’a emprunté en enfourchant un e-bike, à la découverte des champs en fleurs, de villages croquignolets et d’un lac enchanteur aux eaux turquoise. Ce lac, c’est l’un des plus purs d’Europe, autant le souligner, car il n’en fut pas toujours ainsi ! En 1950, il était même complètement asphyxié, en raison de la pollution agricole. Il a fallu attendre les années 60, pour que soient construits plus de quatre cents kilomètres de collecteurs d’eaux usées qui ceinturent désormais le lac et les acheminent vers une station d’épuration. Depuis, Annecy a été récompensée par de nombreux prix, et le lac est devenu un modèle de propreté pour le monde entier. On y pêche des poissons fins tels la féra, les perches ou l’omble chevalier, à déguster dans les étoilés de cette destination culinaire 11 étoiles Michelin – carrément !
Le lac d’Annecy est évidemment indissociable de sa ville, une Venise des Alpes à taille humaine dont le centre, 100 % zone piétonne, revêt des atours chic, et dont le dynamisme économique lui a permis d’arriver en 2020 et 2021 en tête du classement des « villes et villages de France où il fait bon vivre » ! Alors, où poser bagages et dans quel antre gourmand s’attabler ? On ne présente plus l’Impérial Palace****, à la majestueuse façade Belle Epoque, qui invite à se ressourcer sur les bords du lac bleu, ni les pâtisseries contemporaines de Philippe Rigollot (le lauréat de l’Award du savoir-faire en chocolat en 2015 a deux salons de thé à Annecy) ni les fromages de Pierre Gay (Meilleur Ouvrier de France). Mais quoi de neuf à Annecy ? On vous dit tout !
Le 1903
Parmi les 7 chefs étoilés (comptabilisant 11 étoiles Michelin) qui contribuent à faire d’Annecy une véritable destination culinaire, Jean Sulpice n’est pas de ceux qui se reposent sur leurs lauriers. Posé entre lac et montagne, à Talloires (un petit paradis sur la rive droite du lac d’Annecy, considéré par Churchill comme « le plus bel endroit sur terre » – ce n’est pas faux !), l’hôtel-restaurant l’Auberge du Père Bise***** que le chef et son épouse, Magali, ont acquis en 2017, se dote d’un spa et d’une seconde table ouverte en mars dernier, Le 1903, alternative gourmande au resto gastronomique doublement étoilé. On a testé le bassin de nage du spa, dans une bâtisse orientée vers le lac à la toiture cathédrale, décor épuré, relaxation assurée, et rencontré Jean Sulpice au 1903, élégante maison aux larges verrières braquées sur la magnifique baie de Talloires. Le chef y propose une cuisine de terroirs, empreinte de ses origines savoyardes et de l’histoire même de l’Auberge du Père Bise. Marguerite Bise a été la première cheffe a avoir décroché le Graal avec 3 étoiles Michelin en 1951. Ainsi retrouve-t-on à la carte du 1903, l’un des plats les plus réputés de Dame Bise : le fameux gratin de queue d’écrevisses, revisité par Jean Sulpice. Soit une cuisine de brasserie de très très haut niveau avec service en salle décontracté et belle sélection de vins français, dans un écrin cosy et lumineux aux allures de jardin d’hiver, le tout à prix d’ami ! Gros coup de cœur évidemment.
Rivage Hôtel
Retour en ville où l’on dépose bagages au Rivage****, cet hôtel ouvert en juillet 2021 dispose d’une centaine de chambres au format XXL (un vrai bonheur), à l’univers graphique végétal, eau ou minéral. Certaines chambres offrent une vue spectaculaire sur le lac et les montagnes, et ce n’est pas là le seul atout de cet établissement au look contemporain, qui invite également à découvrir le plus grand espace spa & fitness d’Annecy, un véritable temple du bien-être sur quelque 1000 m2. A deux pas du coeur trépidant de la ville, voilà une parenthèse relaxante, où prendre soin de soi …
Brasserie Brunet
Le chef Jean Sulpice n’est pas seul à décliner son savoir-faire étoilé en version bistronomique accessible à toutes et tous. C’est le cas également de Laurent Petit, 3 étoiles Michelin pour son Clos des Sens, à Annecy également, qui a ouvert en 2019 en plein centre-ville, la Brasserie Brunet, une cuisine goûteuse de produits achetés le plus souvent en circuit court, qui tient chaud au corps. L’œuf coulant, mousse de cresson, crumble cacao, en entrée, et le cochon rôti poignons acidulés, en plat, forcent l’admiration !
Villa Caroline
Villa Caroline, à Duingt, village de la rive gauche du Lac d’Annecy, propose un séjour détox alimentaire et numérique, ainsi que l’expérience du jeûne, dans un cadre chaleureux où l’on se sent vite chez soi. La philosophie de cette adresse confidentielle ouverte en décembre 2020, juste avant la pandémie, prend la forme d’une invitation à vivre deux expériences alimentaires avec un vrai encadrement et les conseils d’un naturopathe pour nous inciter à changer nos mauvaises habitudes alimentaires. Ici, pas de café, ni thé, ni vin, ni pain, ni télé dans les 18 chambres tout confort avec vue sur le lac, mais un jeûne pour booster l’organisme ou une cure autour de 1000 calories/jour avec alimentation bio essentiellement végétale. Nous avons testé cette cure, sans jamais avoir faim ni connaître l’ennui – eh oui, quand on ne passe pas deux heures à table, le temps peut sembler long. Le séjour détox est donc rythmé par de nombreuses activités physiques : pilates, yoga, balade, paddle, … Villa Caroline possède également un spa, une salle de sport, un homecinema commun, une bibliothèque. Demandez Sébastien, ce masseur formé à l’école de Chiang Mai en Thaïlande, utilise notamment des bambous tièdes pour un massage drainant qui aide à la détox. On y retournera, d’autant que la détox numérique nous a permis de profiter pleinement du séjour !
La Réserve Ramatuelle - Où tous vos désirs sont exaucés
La Réserve Ramatuelle
Où tous vos désirs sont exaucés
Mots : Ariane Dufourny
Photos : DR
La Reserve Ramatuelle, la place to be pour profiter parfaitement de Saint-Tropez et de ses alentours. Hôtel cinq étoiles, restaurant deux étoiles Michelin, villas privées, spa, pour vous ressourcer par la grâce d’un refuge secret, vision exclusive d’un Sud sublime d’authenticité et d’excellence.
Depuis une vingtaine d’années, Michel Reybier est le protagoniste du luxe contemporain et de l’hospitalité. L’ADN de son accueil ? Excellence, authenticité, simplicité. Nous retrouvons sa signature en Suisse (Genève, Zermatt, Berne, Interlaken, Davos, Zurich, Crans), à Londres, Paris, Saint-Estèphe et en surplomb de la Méditerranée, à Ramatuelle.
Un palace avec la Méditerranée en toile de fond
Ramatuelle, presqu’île de Saint-Tropez. A quelques minutes du village mythique, nous entrons dans un lieu préservé de l’effervescence, loin de la foule et du bruit. Suspendu entre ciel et mer, le palace intimiste nous offre aujourd’hui un décor dans l’esprit arty chic de la Riviera française, en harmonie avec son identité architecturale originelle. La nouvelle atmosphère a été définie par Michel Reybier, avec la complicité de l’architecte d’intérieur Jacques Garcia. Quant aux 8 chambres et 19 suites, elles sont signées par l’architecte Jean-Michel Wilmotte. La nôtre, la suite junior 23, nous invite à un tête-à-tête avec la Méditerranée … Le soleil descend à l’horizon, nous sirotons dans le patio-bar habillé de moelleux canapés autour d’un majestueux olivier, un cocktail Apple virgin colada et un Château La Mascaronne Rosé issu de l’agriculture biologique, dont le vignoble appartient à Michel Reybier et Tony Parker. Saviez-vous que l’illustre TP, considéré comme le meilleur basketteur français, est né à Bruges ?
Nous nous installons ensuite à l’une des tables voisines pour savourer les délices du chef Eric Canino qui, très attaché à l’équilibre alimentaire, a fait le pari audacieux d’une cuisine gastronomique de haute volée, tout en légèreté. Pain et viennoiseries faits maison chaque matin à partir d’une farine bio à l’ancienne, huile d’olive bio des environs de Manosque figurant parmi les 10 meilleures au monde, fruits et légumes cultivés au naturel près de Cogolin, poissons de la pêche locale, production du potager de La Réserve… Nous optons pour le Menu Dégustation, avec son thon rouge aux épices (plat Signature), artichauts et vinaigrette herbacée, langoustine caviar, lottes façon bourride, volaille de Bresse et homard (plat Signature), pré-dessert, citron. Avec 2 étoiles Michelin, la Voile hisse les couleurs de l’excellence !
Déconnection à volonté
Petit déjeuner au restaurant face à la mer ou déjeuner au lit, face à la mer également ? Ce sera sur la terrasse coiffée d’une voile d’ombrage écrue. Pour moi, mangue, fruits rouges et muesli. Pour lui, suprême de pamplemousse, œuf à la coque, fromages, sans compter les viennoiseries et confitures Maison.
Direction le Spa pour déconnecter les survoltés de la vie moderne. Les adeptes opteront pour un cours Pilates en studio privé avec des coachs diplômés de la technique imaginée par Joseph Pilates à New York en 1920. Les accros au fitness apprécieront la diversité de l’équipement. Ceux qui désirent retrouver une silhouette tonique seront comblés par les programmes Nescens better-aging. En effet, Michel Reybier a aussi investi dans Nescens, établissement suisse spécialiste de la lutte contre le vieillissement. Etre le seul survivant d’un crash en Falcon 4, ça fait percevoir la vie autrement !
Avis à celles et ceux qui souhaitent lâcher prise et se remettre en forme, la Nescens Bootcamper Experience se tiendra du 18 au 25 septembre 2022. Un programme alliant marche sportive (de type « Nordic Walking »), soins et nutritions autour de menus diététiques personnalisés composés par Éric Canino, le Chef doublement étoilé, et les services d’un palace ! Si vous préférez vous la jouer solo, le Mind and Body Nescens Retreat (programme dédié aux organismes hyper sollicités, de 3 à 6 jours durant toute l’année) est fait pour vous.
Quant à moi, je profite durant 50 minutes du soin Signature, un massage corps better-aging qui cible les trajets musculaires et énergétiques. Ensuite, nous nous prélasserons à deux au hammam, puis dans la piscine intérieure chauffée face à la mer Méditerranée.
Dilemme, déjeuner à la piscine ou ? Choisir est-ce renoncer ? Ce n’est pas le style de la maison. Un jour nous irons à la piscine, le lendemain à Pampelonne ! Lorsque le soleil devient impitoyable, il est temps de s’installer à l’ombre des pins et des grandes voiles blanches de la Réserve à Ramatuelle pour savourer les idées fraîches du chef doublement étoilé, Éric Canino. La carte du déjeuner, très inspirée de la Méditerranée, réunit des salades colorées, spécialités de poisson cru, pasta… Nous optons pour un tartare de saumon avocat en tempura, un délicieux Vitello Tonnato et des calamaretti à la provençale, à savourer accompagnés de pain maison et d’huile d’olive du domaine. Ensuite, gourmands dans l’âme, nous hésitons entre l’espuma citron, feuille de citronnier sorbet yuzu, l’abricot rôti au miel et sorbet nougatine amande et le millefeuille déstructuré à la vanille de Madagascar.
La Réserve à la plage
L’escale chic à Pampelonne, c’est indéniablement à La Réserve à la Plage. Bar, restaurant, boutique de plage et bains de soleil du matin au soir… Michel Reybier, en collaboration avec le créateur Philippe Starck, nous font revivre l’esprit originel de Saint-Tropez. Quant à la carte imaginée par Eric Canino, chef du restaurant doublement étoilé La Voile de La Réserve Ramatuelle, avec la complicité du chef de La Réserve à la Plage, Nicolas Cantrel, elle célèbre une cuisine méditerranéenne de partage et de fraîcheur, généreuse et parfumée. Nous passons du sable chaud au parquet patiné, pieds nus, pour partager un tiradito de saumon, citron vert et wasabi, un ceviche de daurade à la truffe, vinaigrette ponzu (nous vous recommandons vivement ces deux plats Signatures), puis un loup de mer entier cuit au feu de bois, suivi d’un cookie géant pour deux personnes. Une tuerie !
Une villa rien que pour soi et ses proches
Immenses jardins méditerranéens dévalant la pinède, piscines privées chauffées dont les reflets d’azur semblent se confondre avec le bleu de la mer et du ciel, architecture tropézienne mêlée à une décoration contemporaine. Les 14 villas (de 3 à 7 chambres) à louer de La Réserve Ramatuelle, décorées par l’architecte d’intérieur Remi Tessier, revendiquent une architecture typique de cette presqu’île mythique et unique autour de la Méditerranée. Un second chez-soi élégant et chaleureux, un esprit « family life ». La gouvernante veille à tout, du petit déjeuner aux courses et à l’organisation de chaque jour, selon les envies de chacun. A ses côtés, le concierge est disponible à chaque instant pour l’organisation des loisirs et des services à la carte, ainsi que le chef à domicile et le majordome sur demande. En prime, l’accès au Spa de l’hôtel, à sa piscine, à son déjeuner savoureux et au restaurant La Voile, doublement étoilé. Séjourner dans l’une de ses villas, nous en rêvons déjà !