THE GUIDE of London
Londres, c’est 1.572 km2 intra-muros et plus de 9 millions d’habitants. Londres, c’est 32 « boroughs » ou arrondissements qui forment ensemble la plus grande ville d’Europe. Architecture d’hier et d’aujourd’hui, culture et histoire, gastronomie des quatre coins du monde, la trépidante capitale du Royaume-Uni possède tout ! Alors, par où commencer ? The Guide dépose ses valises dans les hôtels les plus tendances et vous emmène à la découverte de cette ville cosmopolite et fascinante qui n’a de cesse que vous étonner.
MOTS : ISABELLE STROOBANTS
WHERE TO STAY ?
NEW ROAD HOTEL
Situé dans le quartier de Whitechapel, à tout juste 5 minutes du centre en métro, ce boutique-hôtel unique dispose de 79 chambres et suites dans un cadre sorti tout droit de la grande métropole de New York. Niché dans une ancienne fabrique de textile, l’hôtel a été spécialement conçu pour refléter l’héritage historique du bâtiment. Briques apparentes, grands espaces ouverts, tuyauterie exposée au plafond… On se croirait dans les années soixante !
« Everything you need, nothing you don’t » telle est leur devise. Ici, l’accent est mis sur un design épuré et un service 5* plutôt que sur les frivolités et l’opulence. Pas de mini bar hors de prix, rendez-vous dans les salles communes à chaque étage où vous trouverez des boissons à volonté. Avec ce concept unique de « Social Zones », le New Road Hote1 veut déconstruire l’image classique du voyageur confiné dans sa chambre d’hôtel. Envie d’un peu plus ? Le bar de l’hôtel propose toutes sortes de cocktails et snacks, le but avoué étant de rassembler les voyageurs dans une ambiance chaleureuse.
Trois types de chambres vous y attendent : les « pockets » petites mais ultra cosy, les « warehouse » avec leur lit de 2x2m qui vous permet de dormir dans n’importe quel sens (ah, bon) et les « Loft » situées au dernier étage de l’hôtel. Celles-ci possèdent des terrasses privatives qui affichent une vue fantastique sur la ville ; deux d’entre elles possèdent un jacuzzi extérieur, le top du top après une longue journée de visite. What else ? Un petit déjeuner hors du commun au « Cereal Grind » où vous pourrez créer votre bol personnalisé selon vos goûts des plus healthy au carrément gourmand.
Vous l’aurez compris, on ne va pas au New Road Hote1 pour son luxe mais bien pour vivre une expérience inédite. Cerise sur le gâteau, «Mr. White’s English Chophouse ». Ouvert en collaboration avec le chef Marco Pierre White, autrefois 3* au Guide Michelin, ce restaurant est spécialisé en viandes, grillades et portions généreuses. Le chef vous ravira le palais avec des mets combinant classiques anglais et cuisine française. Nous, on craque pour le dessert maison « Mr. White’s sticky toffee pudding », une tuerie.
THE STRATFORD HOTEL
Ouvert depuis le 5 juillet 2019, The Stratford est sans aucun doute un bijou de l’architecture londonienne. Ce chef-d’œuvre réalisé par SOM (Skidmore, Owings & Merrill LLP), les architectes à l’origine du Burj Khalifa et du One World Trade Center, comprend des appartements, un hôtel disposant de 145 chambres, trois jardins en hauteur et deux restaurants. Résolument design, les intérieurs de cette sublime tour sont signés « Space Copenhagen ».
The Stratford Hotel occupe les six premiers étages du bâtiment. Au rez-de-chaussée, un lobby sur une triple hauteur paré d’un lustre impressionnant, une cheminée de plus de 9 mètres et un atrium complètement vitré abritent le premier restaurant de l’hôtel « The Brasserie ». Le chef Ben Harrington y prépare des plats simples mais gouteux tout au long de la journée. On se damne pour son « Cinnamon French Toast » que nous avons recommandé deux fois ! A l’étage, une Mezzanine avec un grand M. En journée, un bar lounge où travailler ou papoter. En soirée, les rideaux se ferment et le DJ enflamme les lieux jusque tard dans la nuit. Après tout, Londres est une ville qui ne se repose jamais.
Au 7e étage, on y trouve le second restaurant «Allegra » ouvert depuis septembre 2019. Le chef Patrick Powell y prépare une cuisine inventive de saison, à base d’ingrédients issus de leur propre ferme locale et organique, accompagnée savamment de vins d’exception. Si vous préférez Londres en été, la magnifique terrasse et son jardin surplombant le « Queen Elizabeth Olympic Park » vous attendent pour savourer un drink avec vue incroyable. Tous les éléments sont réunis pour faire de ce restaurant, the place to be dans les mois à venir.
WHAT TO DO ?
IN LONDON
Trois jours à Londres c’est le perfect timing pour visiter le centre de la ville et ses quartiers les plus animés, sans rien louper !
DAY 1
Cité de Westminster, Mayfair & Soho
Let’s go : le Parliament Square où trônent onze statues d’hommes politiques célèbres tels que Winston Churchill of course, mais aussi Abraham Lincoln, Gandhi et Robert Peel. A droite, Westminster Abbey et St Margaret’s Church surplombent fièrement la place en arborant une architecture gothique impressionnante. A gauche, le Palace of Westminster et la Elizabeth Tower abritant la célèbre horloge Big Ben se font photographier à tout va par les nombreux touristes présents sur le site. Good to know : pour visiter ces lieux très populaires, il est conseillé de réserver vos tickets auparavant et de bien vérifier les jours/horaires d’ouverture.
Un peu plus loin au-delà du Westminster Bridge on aperçoit le London Eye, mais on se garde cette activité pour la fin de la journée car Buckingham Palace nous attend !
Après une charmante balade dans St James’s Park, on arrive au palais juste à temps pour la relève de la garde à 11h tapante, un spectacle épatant. Juste derrière nous, le Victoria Memorial, érigé en l’honneur de la Reine du même nom, fait face aux grilles de l’entrée principale du palais. L’après-midi, direction les quartiers de Mayfair et Soho, idéals pour les foodies et les shoppings addicts. On déambule sur Oxford Street depuis Marble Arch où on trouve tous les magasins les plus connus. On descend Regent Street et/ou Bond Street jusque Picadilly Circus connue pour l’enchantement que procure les lumières de toutes les enseignes qui la recouvrent. On se dirige vers Leicester Square en passant par Chinatown, un petit bout d’Asie en plein centre de Londres. On fait un tour au M&Ms World pour faire le plein de sucreries avant de rejoindre Trafalgar Square où on admire les statues des lions qui gardent Nelson’s Column avant de visiter la National Gallery.
Best way to finish the day ? Faire un tour sur la fameuse grande roue pour une vue imprenable sur la ville qui s’illumine pour la nuit.
DAY 2
City of London & Southwark
First stop : la Tower of London. Cette forteresse située sur la rive gauche de la Tamise joua un rôle essentiel dans l’histoire de l’Angleterre. Remontez dans le temps en visitant l’ancienne prison, l’armurerie ou encore les célèbres Bijoux de la Couronne. Un conseil, soyez là à l’ouverture pour éviter les files ! Juste en face, Tower Bridge s’impose comme l’un des symboles les plus emblématiques de Londres. On se dirige alors vers The Monument, un mémorial au grand incendie que connut la ville en 1666. N’hésitez pas à grimper les 300 marches qui mènent au sommet, vous ne serez pas déçus ! Pas le courage ? Rendez-vous au Sky Garden un petit peu plus loin, un espace public canonissime pour une vue imprenable dont l’accès est gratuit uniquement sur réservation.
Next stop : la St Paul’s Cathedral, siège de nombreux mariages royaux et funérailles nationales, qui constitue l’un des lieux d’intérêt les plus populaires de la ville. A deux pas de là, de l’autre côté du Millenium Bridge traversant la rivière, on retrouve le Shakespeare’s Globe qui, encore aujourd’hui, est le théâtre de nombreuses représentations, ainsi que le Borough Market, le plus vieux marché du Royaume-Uni (fermé le dimanche !). Last stop but not least : The Shard, le nouveau symbole de Londres et plus haut immeuble de l’Union européenne. Réservez une table au GONG Bar pour une vue imprenable depuis le 52e étage ou prenez le thé plus modestement au Bar 31.
DAY 3
King’s Cross, Camden, Kensington & Chelsea
Londres, c’est aussi la magie du cinéma. Pour les fans d’Harry Potter, un tour à la gare de King’s Cross s’impose pour la traditionnelle photo voie 9 3⁄4. Ensuite, direction Camden et son ambiance underground, son street art et son marché qui offre une grande variété de saveurs internationales. On déguste un smoothie ou une crêpe tout en traversant Regent’s Park en direction de Baker Street pour une visite de la maison du célèbre Sherlock Holmes, et du Musée Tussauds juste à côté !
Quelques arrêts de métro plus loin, on débarque devant le majestueux Kensington Palace et ses magnifiques jardins que nous nous empressons de visiter. L’après-midi, un passage par le gigantesque magasin Harrods s’impose.
En période de fêtes, la décoration y est époustouflante, on a envie de tout acheter ! Après une longue balade dans les rues de Chelsea, plus charmantes les unes que les autres, nous terminons la journée par le traditionnel « afternoon tea » anglais. Peu importe où vous irez, vous trouverez de quoi satisfaire vos envies sucrées les plus gourmandes.
Qu’il fait doux hiverner au PAYS du MONT-BLANC ! #SAVOIEMONTBLANC
MOTS : SERVANE CALMANT
PHOTOS : ARMANCETTE
DOUILLETTE ARMANCETTE…
Voyager, c’est faire une pause dans son quotidien. Et il suffit parfois de deux heures pour changer radicalement d’univers. Départ de Bruxelles à 11h, atterrissage à Genève à midi, lunch au Pays du Mont-Blanc, en Haute-Savoie, aux alentours de 13h : un peu plus de deux heures pour déconnecter une semaine ! Nous posons nos bagages à Saint-Nicolas de Véroce, dans un petit village de montagne miraculeusement oublié par les promoteurs immobiliers. Il abrite quelque 300 âmes, 6 fois plus d’occupants en haute saison. Et pour cause : le hameau est situé au pied du massif du Mont-Blanc, à flanc de montagne, et rattaché à Saint-Gervais-les-Bains, la commune qui abrite le toit de l’Europe, dont elle est la voie d’accès la plus directe par la mythique Voie Royale…
Pourtant, à Saint-Nicolas de Véroce, on continue de vivre… tranquille. « Vous voyez le bâtiment, juste en face de l’hôtel ? », nous lance Christophe, notre guide de montagne, « c’est l’école à classe unique où je dépose mes garnements. L’église du village, classée monument historique, fait partie d’un circuit de l’art baroque et vient d’être rénovée. Les Chattrix font peau neuve également, avec un nouveau télésiège débrayable 6 places, pour un accès direct à la partie la plus haute du domaine skiable à 2.353 mètres. Ici, tout le monde en parle : l’ouverture de l’Armancette ! C’est là que vous êtes descendue ? C’est aussi le nom du glacier voisin… »
L’Armancette à Saint-Nicolas de Véroce, une merveilleuse destination-refuge, un luxueux écrin (encore) secret… Secret, car ce 5 étoiles, labellisé Leading Hotel of The World, a ouvert ses portes en juillet dernier ; intimiste, car cette adresse pour initié.e.s abrite à peine dix-sept chambres dont deux suites junior, toutes singulières. Un hôtel qui affiche aussi un savoir-faire alpin épatant : Gilles Grandjacques, l’architecte, natif de Saint-Gervais, a travaillé à partir de matériaux de la région (granit du Mont-Blanc, tavaillon, lauze) pour construire un bâti très couleur locale, «une remarquable intégration au cadre alpin du village », parole d’autochtone ! Poussez la porte : vieux bois brossé, velours chatoyants, textiles précieux piochés chez les plus grands éditeurs italiens (dont Missoni), l’âme du lieu se gorge de tonalités profondes, chaleureuses, et le raffinement est dans chaque détail. Ainsi ces dix-sept expressions colorées de marbre et granite qui donnent le ton à la décoration des chambre – le marbre vert d’Inde et le rouge griotte étant dignes d’œuvres d’art géologiques !
Savoir-faire, savoir-vivre et raffinement encore, avec la Table d’Armante, le restaurant gastronomique de l’hôtel dont la carte a été soigneusement élaborée par Antoine Westermann, chef triplement étoilé au Michelin, et mise en œuvre par le chef Julien Darcy. On y a découvert des saveurs alpines sublimées (omble chevalier au jus safrané) et des partis pris audacieux (meringue aux pois chiches, un délice). L’hôtel possède sa propre boulangerie-pâtisserie ouverte à tous, un spa et sa piscine chauffée intérieure-extérieure, une salle de fitness où Kevin, coach sportif, nous a initiée chaque matin au réveil musculaire…
Chemin faisant, on découvre avec Christophe, notre guide, un charmant hameau qui donne directement sur la piste des Chattrix, la porte d’entrée sur le domaine Evasion Mont-Blanc. Il est composé d’à peine trois chalets haut de gamme (le plus grand peut accueillir 14 personnes) qui complètent l’offre de l’Armancette. En novembre, lors de notre visite, les finitions du chantier battaient leur plein et les différents corps de métier s’activaient. L’ouverture des trois chalets, c’est maintenant, en décembre 2019.
Ne tardez pas à réserver.
Savoir-faire, savoir-vivre et raffinement encore, avec la Table d’Armante, le restaurant gastronomique de l’hôtel dont la carte a été soigneusement élaborée par Antoine Westermann, chef triplement étoilé au Michelin, et mise en œuvre par le chef Julien Darcy. On y a découvert des saveurs alpines sublimées (omble chevalier au jus safrané) et des partis pris audacieux (meringue aux pois chiches, un délice). L’hôtel possède sa propre bou- langerie-pâtisserie ouverte à tous, un spa et sa piscine chauffée intérieure-extérieure, une salle de fitness où Kevin, coach sportif, nous a initiée chaque matin au réveil musculaire…
Chemin faisant, on découvre avec Christophe, notre guide, un charmant hameau qui donne directement sur la piste des Chattrix, la porte d’entrée sur le domaine Evasion Mont-Blanc. Il est composé d’à peine trois chalets haut de gamme (le plus grand peut accueillir 14 personnes) qui complètent l’offre de l’Armancette. En novembre, lors de notre visite, les finitions du chantier battaient leur plein et les différents corps de métier s’activaient. L’ouverture des trois chalets, c’est maintenant, en décembre 2019.
Ne tardez pas à réserver.
Pourquoi on aime Saint-Gervais Mont-Blanc ?
- Parce que la station-village propose un package bien vivre attractif : glisse + thermalisme.
- Pour les 400 km de pistes (Évasion Mont-Blanc, c’est le 3e domaine de France).
- Pour les thermes bicentenaires de Saint-Gervais, qui profitent de la rénovation pour monter en gamme.
- Pour l’un des derniers trains à crémaillère sillonnant la plus haute ligne de chemin de fer de l’Hexagone : le Tramway du Mont-Blanc – on adore son charme rétro !
- Parce que c’est une voie d’accès historique au toit de l’Europe… Courage !
ICI SURGIT UNE EAU MILLÉNAIRE…
Rachetés en 2016 par L’Oréal, les thermes bicentenaires de Saint-Gervais ont été entièrement rénovés l’an dernier. On les avait découverts avant le rachat par le groupe français, on attendait leur indispensable remise à neuf avec une impatience non feinte ! On vous rassure, de l’époque où les premiers curistes venaient « prendre les eaux » pour profiter de ses bienfaits, la station thermale a préservé l’essentiel : l’eau soufrée et un bâtiment bien ancré dans le territoire alpin. Une eau réputée pour ses vertus notamment dermatologiques et de la sphère ORL. La partie médicale a d’ailleurs été ré-agencée, et le spa thermal, repensé à la faveur d’une mise en lumière du parcours incroyable de l’eau du mont Blanc, du sommet des glaciers jusqu’aux roches magmatiques.
On a aimé : un parcours thermal augmenté de nouveaux bassins extérieurs, saunas et zones de repos, dans une logique manifeste de confort et de montée en gamme.
On s’en réjouit !
Carnet gourmand
• La Table d’Armante, le restaurant gastronomique de l’hôtel l’Armancette. Carte soigneusement élaborée par Antoine Westermann, chef triplement étoilé au Michelin, et mise en œuvre par le chef Julien Darcy. A Saint-Nicolas de Véroce, www.armancette.com
• Le Sérac Restaurant (1* Michelin) et sa déclinaison avec le Bistrot Sérac. Olivier Bardoux, chef de cuisine, possède un parcours professionnel élogieux (Joël Robuchon, le Chalet du Mont d’Arbois). A Saint-Gervais-les-Bains, www.3serac.fr
• Le Rond de Carotte. La petite adresse qui séduit les plus fins palais : du local, du maison, dans une ambiance décomplexée. A Saint-Gervais-les-Bains, www.rondecarotte.fr
• La Ferme de Cupelin. Dans une ferme du 19e siècle, Romain Desgranges, enfant du pays de Saint- Gervais, choisit le meilleur de ses montagnes.
A Saint-Gervais-les-Bains, www.lafermedecupelin.com
• Au Comptoir Alpin. Cuisine bistronomique. Fromages provenant d’un des rares artisans affineurs de Savoie (Eric Mainbourg).
A Saint-Gervais-les-Bains, www.au-comptoir-alpin-st-gervais.fr
• Aux 4 Epices. Spécialités savoyardes, ambiance boisée. A Saint-Gervais-les-Bains.
SUR LA ROUTE DES FROMAGES DE SAVOIE
• Coopérative Fruitière du Val d’Arly (A.O.P. Beaufort, I.G.P. Raclette de Savoie, A.O.P. Reblochon, I.G.P. Tomme de Savoie). A Flumet. www.coopflumet.com
• Ferme de l’Abérieux (I.G.P. Tomme de Savoie). A Cordon. www.fermedelaberieux.sitew.fr
• Ferme GAEC Le Val Mont-Blanc (A.O.P. Abondance et A.O.P. Reblochon). A Comboux. https://hiver.combloux.com
www.savoie-mont-blanc.com
www.saintgervais.com
www.armancette.com
www.thermes-saint-gervais.com
Le Riad, L’art de vivre à la Marocaine
A Marrakech, on recense près d’une centaine de riads dans la Médina. Intra-muros et pourtant coupés de l’effervescence de la ville ocre, ils offrent aux voyageurs un espace hors du temps qui séduit intuitivement. Be Perfect en a testé deux : le Royal Mansour, 53 riads au raffinement inouï qui défient les codes de l’excellence, et l’intimiste La Villa Nomade, adorable adresse confidentielle recommandée par Voyageurs du Monde.
MOTS : SERVANE CALMANT
UN LIEU, 53 RIADS
Non loin de la place Jemaa el-Fna, se dresse Le Royal Mansour. La pépite de Marrakech, discrète, mystérieuse, entièrement close de remparts, renferme en son cœur 53 riads privés bâtis sur trois niveaux, bain privatif sur la terrasse de chaque riad, plafonds sculptés, tadelakt traditionnel, marqueterie précieuse, marbre blanc et ocre : le savoir-faire marocain dans toute sa splendeur ! Sorte de médina dans la médina, le Royal Mansour appartient au « propriétaire » comme on dit ici, comprenez : le roi Mohammed VI, et est labellisé plus beau palace du monde (c’est notre avis !), plus beau spa du monde (c’est Variety qui le dit !), meilleur restaurant gastronomique marocain du pays pour La Grande Table Marocaine orchestrée par le chef aux trois étoiles Michelin Yannick Alléno (c’était absolument divin !)… Bref, le Royal Mansour c’est féerique, unique, royal évidemment. Et tellement Marrakech: le palace reprend en effet les codes d’une médina traditionnelle où il fait bon flâner dans les jardins en fleurs, se perdre dans les ruelles sinueuses, méditer au gré du murmure des fontaines, laisser le corps exulter sur la dalle chaude du hammam et offrir à sa chevelure un véritable élixir de beauté à base notamment d’huile d’argan (Jérôme Philibert n’est pas coiffeur, c’est un artiste, et les soins de la maison Leonor Greyl sont carrément addictifs !).
Regardez la photo du spa, ce marbre d’une blancheur immaculée, ces murs de dentelle mauresque, avez-vous déjà vu pareille féerie de décor dans un espace bien-être? Imaginez un patio ombragé et une terrasse avec vue sur l’Atlas, c’est notre riad : on a failli pleurer en le quittant !
Le raffinement a évidemment un prix ! Oh que c’est vulgaire de faire de l’argent un sujet de conversation ! Boutade à part, mû par une réelle volonté d’ouverture vers l’extérieur, le Royal Mansour invite les non-résidents à découvrir ses jardins luxuriants : déjeuner ou afterwork à l’ombre des palmiers dattiers et pass piscine extérieure, autant d’invitations à embrasser la voie royale à la portée de toutes les bourses !
Royal Mansour
Rue Abou Abbas El Sebti, Marrakech
Marrakech, c’est aussi…
L’incontournable Jardin Majorelle. La bonne nouvelle : il sera bientôt possible d’acheter son billet en ligne pour Majorelle, le Musée berbère et le musée YSL ! Surveillez le site www.jardinmajorelle.com
Faire des balades en sidecar vintage pour découvrir la ville ocre hors des sentiers battus. On vous recommande « Sur les traces d’Yves Saint-Laurent » avec visite privée de la villa de Jacqueline Foissac, décorée par Bill Willis, où toute la jet-set bohême des « années Marrakech », YSL en tête, faisait la fête…www.marrakechinsiders.com
(via Voyageurs du Monde).
Faire du shoping au 33 rue Majorelle, un concept- store qui réunit une quarantaine de designers marocains, ou chez Benchaâbane, un artisan- parfumeur incontournable pour y acheter Soir de Marrakech, son parfum phare. www.33ruemajorelle.com www.benchaabane.com
Fréquenter un Palace en before ou after : Le Royal Mansour évidemment mais aussi la Mamounia, la Villa des Orangers ou encore le Palais Ronsard, le dernier-né, ouvert en mars 2019 par Adriana Karembeu et son mari.
Faire la fête au Babouchka pour découvrir les Marrakchis VIP de la nuit. www.babouchka-marrakech.com
UN RIAD AU CŒUR DE LA VIE DE VILLAGE
La Médina ne se résume pas aux seuls souks, loin s’en faut ; elle abrite aussi de vrais quartiers populaires qui n’ont pas cédé aux sirènes du tourisme. C’est le cas de Bab Taghzout, au nord de la Médina, où les ruelles étroites cachent une trépidante vie de village: le marché aux légumes se fait à même le sol, le four à pain traditionnel tourne à plein régime, les chats errants épient le vendeur de poulets, la cordonnerie a encore de beaux jours devant elle,… A Bab Taghzout donc, la plupart des petits métiers s’exercent à ciel ouvert. C’est pourtant à l’ombre des regards que se cache la Villa Nomade, un riad centenaire géré par Fadi Kenje, le directeur, avec une douce nonchalance et une gentillesse non feinte. Huit chambres, quatre suites, une petite piscine, un restaurant et un patio pour un havre de paix résolument intimiste. Un refuge de quiétude qui parie sur l’authenticité et la discrétion. A La Villa Nomade, on se sent très vite « comme chez soi », un service hôtelier aux petits soins en sus de l’exotisme, bien évidemment !
La Villa Nomade
7, Derb El Marstane Zaouia El Abbassia Marrakech – Médina
Un voyagiste vraiment pas comme les autres
La Villa Nomade à Marrakech fait partie de l’offre Voyageurs du monde, le spécialiste français du voyage de luxe sur mesure. A Paris, ils sont 200 conseillers à cerner votre profil voyageur pour vous construire un trip ultra-personnalisé. La bonne nouvelle: Paris a une antenne à Bruxelles !
« Tu as réservé le taxi pour Zaventem ? », la question de notre compagnon est légitime, sauf que chez Voyageurs du monde, le mot service n’est pas un terme galvaudé, et c’est en limousine privée que nous rejoignons l’aéroport. Avant notre départ, nous avons reçu une farde d’infos pour étoffer notre connaissance de la destination ; à l’aéroport de Marrakech, on a profité de l’assistance vip pour un passage rapide des contrôles de douane; un carnet de voyage disponible sur l’application Smartphone rassemblait le déroulé jour par jour du voyage plus une sélection de bonnes adrses restos et shopping accessibles grâce au GPS intégré !
Pour Marrakech, on aurait pu se passer d’un voyagiste, mais pour dénicher un lodge au Botswana ou un spa sur un îlot indonésien, Voyageurs du Monde se distingue vraiment des autres voyagistes, d’abord parce qu’à chaque pays correspond un conseiller-voyageur qui en connait tous les attraits; ensuite parce que le service de conciergerie francophone qui répond à toutes vos demandes logistiques tout au long du voyage est absolument unique au monde ! Bref, Voyageurs du monde, on adore !
VOYAGEURS DU MONDE
Chaussée de Charleroi 23 à Bruxelles.
02/543 95 50
THE GUIDE of Mons
Cet automne, direction Mons, une ville dotée d’une vraie personnalité et d’un patrimoine remarquable. Sacrée capitale européenne de la culture en 2015, elle ne cesse de nous surprendre. The guide of Mons vous emmène dormir dans une ancienne église, profiter de nos meilleures adresses, parcourir les ruelles montoises, découvrir l’expo événement du BAM « Memento Mons. Cabinets de découvertes ».
MOTS : ISABELLE STROOBANTS
PHOTOS : NICOLAS DE BRUYN
WHERE TO STAY ?
LE MARTIN’S DREAM HOTEL
Un hôtel, une histoire
Mons, 1851. Une magnifique église au style néo-gothique voit le jour en plein cœur du centre-ville. D’abord le refuge des Sœurs Augustines de l’Abbaye de Bélian, elle sera ensuite transformée en chapelle pour finalement servir d’école maternelle et primaire.
Mons, 2013. Le Dream Hotel voit le jour dans l’église construite par les Pères Rédemptoristes. L’immeuble étant classé, l’architecture de base sera conservée.
Mons 2019. Le groupe Martin’s Hotels fait l’acquisition de l’hôtel et écrit une nouvelle page de son histoire. Il devient ainsi le 14e hôtel du groupe qui a construit son succès sur ses choix de lieux originaux, son savoir-faire et sa valorisation du patrimoine belge.
Combiner héritage du passé avec modernité
Voûtes gothiques, rosaces, colonnes et ogives. Partout, les vestiges de l’ancienne église rappellent la fonction originelle des lieux. Chaque élément a été subtilement réhabilité et magnifiquement rénové afin de conférer à l’endroit tout son cachet.
62 chambres, 62 univers créés spécialement pour vous faire vivre une expérience unique. Toutes sont de dimensions différentes, possédant de belles hauteurs de plafonds, un lit king size ultra confortable, une salle de bains moderne avec une large baignoire, parfois même posée face aux anciens vitraux de l’église. Chacune d’elle affiche une décoration élégante et design suivant un thème original et 100% belge. Séjourner dans une chambre folklorique aux couleurs du Carnaval de Binche ? Dormir face à l’Atomium dans la chambre « Expo 58 »? Passionné-e d’art, vous préférerez peut être la chambre « Magritte » ? Sportif- ve, optez plutôt pour la chambre «Eddy Merckx». Vous avez l’embarras du choix pour voyager aux quatre coins de notre beau pays. Et si ce n’est pas suffisant, pas de problème ! Dans le bâtiment voisin se trouvent 5 autres suites décorées sur le thème des 5 continents, de quoi ravir tout public.
Bien plus qu’un hôtel
Mais le Martin’s Dream, c’est bien plus qu’un hôtel 4 étoiles. Grâce à son bar particulièrement animé et à son restaurant O Mezzo, il s’intègre parfaitement dans le circuit gourmand des Montois comme des étrangers de passage. On apprécie la décoration clas- sique de la brasserie presque autant que la généreuse carte italienne proposée par le chef Pierino Giovanditti (La Villa Lorraine, Le Pigeon Noir).
Autre corde à son arc, l’espace Alter Ego de l’hôtel qui propose une salle de fitness, un hammam, un sauna et un jacuzzi, deux spas privatifs et des cabines de soins assurés par les experts Martin’s Hotels sous le label Cinq Mondes.
Martin’s Dream Hotel
Rue de la Grande Triperie, 17
7000 Mons
WHERE TO EAT ?
L’ENVERS
«Bistronomique», c’est le mot idéal pour définir ce restaurant situé dans une des plus charmantes rues du centre-ville. Toni Verde, chef et propriétaire du restaurant propose des plats raffinés, d’une qualité exceptionnelle, présentés avec soin, le tout dans un budget plus que raisonnable. A la carte, spécialités de la maison côtoient pâtes fraîches réalisées sur place et en suggestion, un menu qui change régulièrement selon les saisons et l’inspiration du chef. On a testé et le verdict est simple : c’est une tuerie ! Des assiettes dignes d’un gastro avec des associations originales et des goûts tranchés.
Le petit plus: l’accueil particulièrement chaleureux du patron et le service irréprochable.
LE COMPTOIR DE MARIE
Où Luc Broutard revisite chaque mois les mets les plus raffinés de la gastronomie mondiale. Avis aux fins palais qui voudraient tout goûter, « here is the place to be » puisque la plupart des recettes se déclinent selon votre envie, en dégustation pour les gourmets et en plats pour les gourmands.
A noter : Deux établissements viennent compléter le tableau de Luc Broutard. La Table du Boucher, spécialisé dans les plats de viandes maturées et cuites sur le grill, et La Madeleine où poissons et fruits de mer se marient dans des préparations gouteuses et originales.
WE ALSO LIKE
• Les Gribaumonts, installés dans un ancien bâtiment du XVIIIe siècle. Lisa Calcus, en cuisine, concocte des plats aux saveurs subtiles qui respectent la spécificité du produit. Nicolas Campus, en salle, crée des accords surprenants vins et mets. www.lesgribaumonts.be
• Moma Coffee, tout droit sorti des rues new-yorkaises pour Mons Manhattan Coffee. Un café issu de l’agriculture durable, smoothies, pâtisseries et bagels vous attendent au comptoir où le service est aux petits oignons. Rue de la Coupe 10.
• Meme Tartines, qui vous prépare des tartines de toutes sortes, sur place ou à emporter. Tapenades, houmous, avocat, saumon, poulet, légumes grillés, mozzarella, feta? Le plus dur c’est de choisir ! Cet automne, on optera pour une soupe ou encore une spinata, spécialité de la maison. Rue de la Coupe 16.
• Le Citizen Fox pour un cocktail (L ou XL !). A l’intérieur, trois bars style « pub irlandais ». A l’extérieur, une terrasse nichée dans une petite cour reculée. A noter : l’ambiance caliente les jeudis, vendredis et samedis soir. Rue de la Coupe 7.
WHAT TO DO ?
IN MONS
Il n’existe pas de meilleur moyen de visiter Mons qu’en se perdant dans ses ruelles.
A pied, en vélo ou pourquoi pas en calèche, la ville se prête naturellement à la promenade. Et ne vous inquiétez pas, impossible de manquer quoi que ce soit car l’art est à chaque coin de rue et l’histoire se raconte au fur et à mesure…
DAY 1
Notre balade commence à la Grand-Place où trône fièrement l’Hôtel de Ville. De style gothique, il a été construit entre 1458 et 1477 et renferme de nombreuses salles et salons luxueusement décorés. Sous le bâtiment, un étroit passage nous mène au Jardin du Mayeur, un petit havre de paix bordé d’arbres où l’on retrouve la sculpture du Ropieur qui éclabousse les passants, au plus grand plaisir des enfants. Un petit peu plus loin, le bien connu Musée du Doudou ! Dédié à la fameuse Ducasse, à Saint-Georges et au dragon, il met en valeur ce patrimoine exceptionnel à travers différents objets et dispositifs technologiques qui vous font revivre cette histoire universelle. Retour à la réalité, nous continuons notre promenade. Ruelle César, passage Victor Hugo… Nous sommes plongés dans le Mons d’autrefois jusqu’à parvenir au plus haut point de la ville, le parc du Château qui offre une vue imprenable sur toute la région. C’est là aussi que le Beffroi de Mons a été érigé. Unique beffroi baroque de Belgique, il est le symbole de la ville et est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Comptez 365 marches pour découvrir l’histoire du bâtiment et un panorama digne de ce nom. Incontournable ! La journée s’achevant, nous redescendons vers la Grand-Place pour y partager l’apéritif car pour partager l’apéro comme il se doit, qui d’autres que les Montois !
DAY 2
Direction la Collégiale Sainte-Waudru, la patronne de la ville située place du Chapitre. Cette église de style gothique brabançon arbore des verrières du XVIe siècle, regorge de statues, de trésors et autres reliques plus impressionnantes les unes que les autres. Un musée à elle toute seule. Les musées, parlons-en ! Mons en compte plus d’un à son actif. Face à la Collégiale, on peut découvrir le musée François Duesberg consacré aux arts décoratifs de la période 1775 à 1825 ou encore une perle de l’architecture Art déco le Mundaneum rue de Nimy où siègera jusqu’en octobre 2020 « The Passenger », la monumentale structure en bois réalisée par Arne Quinze.
Sur la Grand-Place, la salle Saint-Georges accueille principalement des expositions centrées sur la thématique « Culture et société », boulevard Dollez le Mons Memorial Museum interroge ses visiteurs sur les réalités complexes des phénomènes guerriers, rue de la Trouille les Anciens Abattoirs sont destinés à la valorisation des arts plastiques. A quelques minutes de là, en voiture jusqu’à Cuesmes, le Maison Van Gogh retrace ses premiers pas sur la voie de l’art.
Amateurs d’arts, nous privilégions le BAM (musée des Beaux-Arts de Mons) où se tiennent des expositions majeures, dont « Le surréalisme dans les collections montoises » jusqu’au 05/01/2020. Note à votre agenda, préparez-vous à voyager au cœur de l’insolite. « Memento Mons. Cabinets de découvertes », c’est l’expo à ne pas manquer du 05/10/2019 au 26/01/2019. www.bam.mons.be
En somme, Mons n’a pas été élue capitale européenne de la culture pour rien !
Les gens d’ici la surnomment LA VALLÉE ENCHANTÉE
Et pour cause : classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2001, la région viticole du Haut-Douro est d’une beauté exceptionnelle. Imaginez des paysages zébrés de milliers d’hectares de vignes en terrasses et quelques 300 quintas où en déguster le nectar. « Vinho por favor », trois mots clés pour un voyage paisible sur le bien nommé Douro Serenity, bateau fluvial du voyagiste belge All Ways.
MOTS : SERVANE CALMANT
Par la route ou par le fleuve ?
Le Haut-Douro se découvre en voiture, en train, à moto, à vélo, mais c’est en bateau qu’il offre incontestablement ses plus belles vues. On vous en parlait récemment à propos du Mékong, un bateau fluvial compte rarement plus de deux ou trois ponts, privilégie l’intimité au gigantisme et laisse pas mal de temps aux excursions terrestres. C’est le bon choix pour découvrir le Douro, un fleuve éminemment charisma- tique qui se laisse apprivoiser d’emblée, révélant au fil des heures de navigation ses plus beaux atours : de magnifiques coteaux aux pentes raides où s’épanouis- sent des vignobles qui tombent à pic dans le fleuve.
Porto la festive
Le Douro Serenity est accosté au quai de Vila Nova de Gaia. C’est sur cette rive sud du fleuve Douro que le vin produit dans la vallée est élevé en barriques et stocké dans les caves de grandes maisons (Graham’s Porto, Offley, Sandeman…) ; cette rive qui offre également les plus belles vues de Porto, la vieille ville, que l’on rejoint à pied en traversant le pont Louis 1er, construit par un disciple de Gustave Eiffel.
Le vieux quartier de la Ribeira et son labyrinthe de rues pavées et de vielles maisons, la librairie Lello, l’une des plus belles au monde, le somptueux Café Majestic, le hall de la gare de São Bento décoré de 20 000 carreaux de faïence (les azulejos), Porto dont le centre historique est classé au Patrimoine mondial de l’Unesco se révèle en tout point remarquable ! Mais découvrir la ville dans la nuit du 23 au 24 juin, pour célébrer avec les Portugais la fête de la Saint-Jean, est tout bonnement inoubliable. Cette fête, la plus populaire et bon enfant du pays, est rythmée par de nombreuses traditions : les sardines grillées à la braise, les fleurs de poireaux qui servent à taquiner le visage des fêtards, les marteaux en plastique pour donner des petits coups amicaux sur la tête des passants, le lancé de ballons d’air chaud, le basilic que l’on offre à un être cher accompagné de petits poèmes et le fameux feu d’artifice sur le fleuve Douro, un spectacle de 15 minutes que personne ici ne raterait pour rien au monde ! Les plus téméraires des Portuans terminant la fête au lever du soleil sur la plage de Foz do Douro le 24 juin à l’aube… Si vous avez l’âme festive, choisissez vos dates en fonction !
Immanquables
Lamego : pour le somptueux sanctuaire baroque consacré à Notre Dame des Remèdes. On y accède par la route ou en gravissant les 686 marches d’un escalier orné d’azulejos. Du parvis de l’église, vue magnifique sur les montagnes de la vallée du Douro.
La gare Pinhão : située au cœur du Douro, ses façades décorées de vingt-cinq panneaux d’azulejos retracent les travaux de la vigne.
Le palais de Mateus : magnifique bâtisse baroque datant du 18e siècle.
La bonne saison
Juin pour célébrer avec les Portugais la fête de la Saint-Jean (23 juin 2020) ou septembre et octobre pour profiter d’une arrière-saison lumineuse.
La vie de quinta
Les quintas sont à la vallée du Douro ce que les châ- teaux sont au Bordelais. Ces exploitations viticoles forment un véritable domaine qui présente souvent un double intérêt : viti-vinicole évidemment et historique. Certaines quintas ont en effet plus de 250 ans ; la plu- part proposent une visite du domaine et une dégustation des vins élaborés sur place, certaines proposent également de dormir au domaine voire dans un ton- neau aménagé en chambre tout confort avec vue époustouflante sur les vignobles (quintadapacheca.com).
A bord du Serenity, en prélude à la visite d’une quinta, notre compatriote Anne-Marie De Neef vient de terminer sa conférence sur les vins du Portugal. Ex- chimiste, conseillère en vin et animatrice de soirées œnologiques au Royal Zoute Golf Club, Anne-Marie anime également les soirées vin du croisiériste All Ways sur le Douro : « Le vin portugais a longtemps eu mauvaise réputation!», nous confie-t-elle, avant de nuancer: «On a trop souvent résumé la production viti-cole au seul Mateus, or le Portugal a bien plus à offrir ! Les vins et les portos des maisons Niepoort, Paul Symington et Alves de Sousa sont au sommet de la production portugaise ! » On dégustera en sa compagnie un Porto Late Bottle Vintage issu des vignobles de Quinta do Noval, à 2 km de Pinhao, ô combien savoureux avec du chocolat amer ou un fromage de chèvre.
L’Estrada Nacional 222
La N-222, la meilleure route du monde ! Voilà le verdict d’Avis qui s’appuie sur un ratio de conduite agrégeant confort de conduite et beauté des paysages. C’est aussi notre avis ! Imaginez un tronçon de 27 kilomètres (entre Pesa da Régua et Pinhão) qui déroule 93 virages aux larges courbes sur une route parfaitement entretenue qui invite à découvrir les plus beaux panoramas de la région du Douro en toute sécurité. Le voyagiste All Ways inclut une journée de bus sur cette route avec visite d’une quinta pour étancher sa soif !
Avec All Ways
All Ways Croisières, ce sont des croisières sur les fleuves et en bord de mer à petite échelle et 100 % belge qui invitent à découvrir le Douro, mais aussi le Danube, le Saint-Laurent, Cuba sur un yacht de luxe, le canal de Panama et le Costa Rica sur un superbe voilier, ou encore la forêt Amazonienne à bord d’un petit bateau de style colonial.
Sur le Douro : croisière d’une semaine jusqu’en novembre 2019 à bord du Serenity et dès 2020, à bord du M/S Queen Isabel, un bateau 5 étoiles de 59 cabines, avec dans les deux cas extension possible sur Lisbonne. Pour une immersion complète dans la région du Douro, une œnologue est présente à bord…
A réserver dans les agences All Ways à Bruxelles, Anvers, Gand, Liège et Mouscron (www.all-ways.be) ou auprès de votre agent de voyage.
Les vins portugais chez nous
De Coninck à Waterloo (www.deconinckwine.com), Nogueira à Jette, Cinoco (www.cinoco.com), The SolAr Senses of Portugal à Ixelles, Les Saveurs du Portugal à Woluwe-Saint-Lambert (www.saveursduportugal.be)
THE GUIDE of Bruges
La Venise du Nord, la ville des amoureux, la Cité médiévale. Tant de surnoms qui incitent à découvrir les trésors cachés de Bruges. Cet été, on en profite pour admirer son architecture historique, flâner le long des canaux romantiques. Cerises sur le gâteau, on dépose ses valises au Sablon, le plus ancien hôtel brugeois, et on savoure une cuisine étoilée Sans Cravate.
MOTS : ISABELLE STROOBANTS
PHOTOS : NICOLAS DE BRUYN
WHERE TO STAY ?
BOUTIQUE HOTEL SABLON
Un choix cornélien ! Entre tradition et décoration, votre cœur balance. La réponse se trouve au cœur de la ville ! Le Sablon, le plus ancien hôtel de Bruges (autrefois appelé Grand Hôtel du Sablon), a rouvert ses portes le 17 avril dernier, affichant un look ultra contemporain.
L’histoire d’une métamorphose
Bruges, 1589. Une petite auberge voit le jour Noordzand- straat. Au fil des siècles, le bâtiment changera de nom- breuses fois de propriétaires, de noms et de styles.
Bruges, 2018. Christophe Vanswieten fait l’acquisition du Grand Hôtel du Sablon et décide de lui donner une nouvelle vie. En trois mois, c’est la métamorphose ! Le nombre de chambres est quasiment doublé, la déco classique fait place à un design inspiré du patrimoine artistique. Résultat : un lieu unique et exclusif dont on voudrait garder l’adresse secrète.
Vivre Bruges dans toute sa gloire et sa modernité
Pourquoi on adore cet hôtel ? Il nous plonge dans le siècle d’or de Bruges. Chaque chambre, chaque mur, chaque pierre nous racontent une histoire. Imaginez le Living Room, un espace chaleureux agrémenté de meubles design et de matériaux exceptionnels, où l’on vous sert des eaux aromatisées. Un cocktail ? C’est au bar, juste à côté. Par beau temps (oui, il fait beau en Belgique), profitez du patio intérieur, joliment décoré d’un jardin urbain habillé d’œuvres d’art contemporain ; un havre de paix en plein centre-ville.
Un petit-dej, comme on les aime ! Un buffet varié de produits de saison et du terroir « home made ». On sirote son café, son thé ou un smoothie pour les plus healthy’s tandis qu’on vous prépare vos œufs à votre façon.
Et les chambres ? Résolument design et une literie ultra giga confortable ! Flash-back, on part sur les traces de Verlaine. Le poète ne manquait de résider au Sablon lors de ses passages à Bruges qu’il aimait appeler « la petite Amsterdam ». Et si vous logiez dans la suite qui porte son nom afin de comprendre ce qui le fascinait ?
Bruges, la ville des amoureux. Quoi de mieux pour une nuit romantique que le « Loft » ? Cette suite de 84m2 est la plus grande de tous les hôtels de la ville et se dote d’une baignoire en plein milieu. Perfect !
Hotel Sablon
Kopstraat, 10 – 8000 Brugge
www.hotelsablon.be
WHERE TO EAT ?
SANS CRAVATE
Sans Cravate, Véronique et Henk le sont. Elle, en salle, lui derrière les fourneaux. Leur intention est simple et se ressent à peine la porte franchie : les hôtes doivent se sentir détendus, presque comme chez eux. Deux établissements distincts pour une seule cuisine. A l’avant, le Gastrobar Hubert. Comptoir, cuisine ouverte, ambiance amicale assurent une cuisine raffinée à partager. Derrière Hubert se cache Sans Cravate, un restaurant intimiste au décor épuré, naturel et végétal. Du béton brut, du bois et de la porcelaine blanche, le tout dans une atmosphère paisible et authentique.
Créativité, modernité mais surtout personnalité. Trois mots qui résument parfaitement la cuisine de Henk Van Oudenhove, chef et propriétaire du restaurant. Une cuisine sans chichis, de saison et de première qualité. Dans chaque plat, on sent la volonté de ne pas dénaturer le produit, au contraire. Il est la star de l’assiette tandis que les accompagnements, cuisinés avec une finesse d’exécution évidente, sont là pour le sublimer. La spécialité de la maison : la rôtisserie. Que ce soit les poissons ou les viandes, le chef favorise une cuisson lente, uniforme et maîtrisée. Ainsi, vous dégusterez, par exemple, une lotte rôtie emballée d’ail des ours afin d’obtenir des goûts marqués et fins, un plaisir pour le palais.
Laissez-vous emporter par Henk et son menu « Moderne » servi en trois services le midi et quatre, cinq, ou six services le soir, et par Véronique qui vous proposera ses « vins découverte » en parfait accord avec les plats réalisés par son mari. Des vins purs et élégants, généralement issus des régions les plus froides et qui racontent chacun une histoire.
Sans Cravate, c’est un restaurant mais pas seulement. De l’autre côté de la rue s’abrite La Suite Sans Cravate. Un bed & breakfast luxueux complétant l’expérience culinaire du restaurant.
Sans Cravate
Langestraat, 159 – 8000 Brugge
www.sanscravate.be
ON A ÉGALEMENT TESTÉ
- Le brunch chez Books & Brunch, the place to be pour les amateurs de bouquins et les gourmets. www.booksandbrunch.be
- Le café au Café Rose Red, le plus typique de Bruges. www.cordoeanier.be
- Le lunch chez Blackbird, une table fleurie et des mets savoureux sur une des plus jolies places de Bruges. www.blackbird-bruges.com
- L’apéro chez Bar’n dans une atmosphère chaleureuse et cosy, à deux pas de la Grand-Place (Grote Markt). www.venuez.be
- Le goûter au GingerBread Tea Room, idéal pour les gourmands. www.facebook.com/GingerBreadBySly
- Les tapas aux Quatres Mains, une cuisine recherchée à partager. www.4mains.com
- Le dîner au Kok au Vin, un menu trois services hyper intéressant et original. www.kok-au-vin.be• L’after, au Vino Vino, pour déguster cocktails et bières servies dans les règles de l’art. www.facebook.com/vinobruges
WHAT TO DO ?
IN BRUGES
Première chose à faire lorsque vous arrivez à Bruges : jetez votre carte et perdez-vous ! Il n’existe pas de meilleur moyen de visiter la ville qu’en se baladant dans les rues tout en levant le nez pour admirer l’architecture gothique des maisons, les nombreux monuments hist- oriques ou encore les vestiges de l’époque médiévale. Cependant, pour être sûr que vous ne loupez rien, Be Perfect vous fait un petit récap… Suivez le guide !
Direction De Markt , la Grand-Place de Bruges. Située en plein centre et s’étalant sur un hectare, la place est entourée de monuments historiques et de maisons aux façades colorées, aux célèbres toits à pignons étagés. Impossible de manquer le Beffroi qui y trône fièrement. 366 marches plus tard, nos efforts sont récompensés ! Du haut de ses 83 mètres, une vue à couper le souffle sur la Cathédrale Saint-Sauveur (Sint-Salvatorskathedraal).
De plus, nous profitons d’un concert presque privé des 47 cloches du carillon logé dans la tour. Amateurs d’histoire ? Revivez l’Âge d’Or de Bruges à l’Historium, également situé sur la Grote Markt.
A une centaine de mètres de là, nous arrivons à De Burg (la Place du Bourg). Notre regard est attiré par l’Hôtel de Ville bien sûr, mais également par la Basilique du Saint-Sang (Heilig Bloedbasiliek) qui y est accolée. Richement décoré, ce bâtiment est étonnamment loin de l’architecture classique d’un édifice religieux conventionnel puisqu’il ne possède pas de clocher ! Nous continuons notre balade dans les quartiers nord de la ville jusqu’à la Place Jan van Eyck, une charmante petite place pavée qui arbore la statue du peintre du même nom. Une des plus jolies places de Bruges !
Le long du quai du Rosaire (Rozenhoedkaai), nous ne résistons pas à la gastronomie régionale composée principalement de gaufres et de chocolat. Un vrai délice ! C’est là également que nous entreprenons un tour en bateau sur les romantiques canaux. La balade nous mène à travers la ville jusqu’aux anciennes portes médiévales, vestiges de cette époque glorieuse. Mal de mer ? Aucun problème ! Louez un vélo ou profitez d’un tour en calèche afin d’admirer les plus jolis recoins de la ville de manière tout aussi charmante.
Ensuite, nous nous dirigeons vers l’imposante Eglise Notre-Dame de Bruges (Onze-Lieve-Vrouwekerk). Avec un des clochers les plus hauts du monde (122 mètres de hauteur), l’église impressionne par ses dimensions et par les richesses qu’elle renferme telle que « La Madone de Bruges » sculptée par Michel-Ange dans les années 1500.
Dernier incontournable de la ville : le Béguinage (Begijnhof). Un peu éloigné du centre-ville, il n’est qu’à 15 minutes à pied de l’Eglise et vaut le détour ! Une trentaine de bâtiments blancs classés au Patrimoine mondial de l’UNESCO entourent un jardin peuplé d’arbres et de fleurs de toutes les couleurs. Chut ! On s’enivre de calme et de tranquillité. Et comme chacun d’entre nous sommes en quête de romantisme, on achève notre séjour au Parc du Minnewater (Minnewaterpark) aussi appelé le Lac d’Amour. Selon la légende, ceux qui feront un vœu sur le pont éprouveront l’un pour l’autre un amour éternel.
PRENEZ LE TEMPS
• Visitez la Brasserie De Halve Maan et profitez d’une dégustation à la fin de la visite guidée.
• Découvrez l’histoire du cacao et du chocolat au Choco Story (Musée du Chocolat).
• Cultivez votre belgitude au Frietmuseeum (Musée de la Frite) installé dans l’un des plus beaux monuments de Bruges, le Saaihalle.
• Admirez l’art dans tous ses états au Groeningemuseum (Musée Groeninge)
Face à la mer Egée BUNGALOWS VIP
Sur l’île natale de Zeus, à Elounda, petite ville côtière du nord de la Crète, se laisser vivre au rythme de l’ouzo, du raki, de la sieste et du plongeon en mer turquoise est un commandement divin que peu de gens transgressent ! Si le seul vrai luxe, c’est le temps, alors l’Elounda Mare, chapelet de bungalows cinq étoiles, en est le temple.
MOTS : SERVANE CALMANT
PHOTOS : ELOUNDA PENINSULA
La vieille dame tout de noir vêtue, assise devant sa façade blanche fleurie, qui arbore un large sourire édenté, espérant vendre un tissus rouge vermillon brodé à la main que, intraitable, nous rechignerons à acheter au plein prix; les chèvres de Mr Zorba, ô combien têtues, qui squattent l’unique route de montagne alors que la bête qui est herbivore, pardon arborivore (il paraît que la chèvre rend l’olivier stérile par sa seule salive !), préfère en toute logique grimper aux arbres ; l’apéro de midi au raki (un signe d’amitié) qui fait (presque) le pont avec le Metaxa en long drink de 18h (il ouvre l’appétit); les mini siestes au quotidien qui confirment que le bonheur, oui, il est à l’ombre des oliviers … Aucun doute nous sommes en Crète ! Et nous ne sommes pas les seuls !
Eh oui, la Crète s’affiche comme l’une des destinations les plus touristiques de Grèce. C’est dire tout le mérite de l’Elounda Mare, ce cinq étoiles star de l’hôtellerie de luxe et premier Relais & Châteaux de Grèce (respect !) où, même en pleine saison, le personnel d’une admirable diligence prend la peine de s’occuper de nous. Les propriétaires, la famille Kokotos, ont dessiné Elounda Mare en 1982 en souhaitant privilégier l’intimité à la grandeur standardisée, rationalisée. Et ils ont réussi leur pari en mariant une quarantaine de chambres et suites avec des bungalows privatifs.
Nous avons rencontré Eliane Kokotos, l’élégante proprio des lieux et chineuse patentée, en portant un toast à son bon goût. La déco gorgée d’histoire crétoise des bungalows, c’est à elle qu’on la doit. Imaginez 36 bungalows ultra cosy aux murs blanchis à la chaux qui disposent chacun d’une piscine privée d’eau de mer, laquelle surplombe les eaux turquoise de la baie de Mirabello – le pied ! L’offre vous semble exagérément luxueuse ? Elle l’est, mais jamais ostentatoire. C’est bien simple, on se croirait dans un petit village côtier, le dédale de jardins ornés de bougainvilliers et la jolie église orthodoxe implantée sur le site de l’hôtel n’étant pas étrangers à cette douce et agréable illusion. N’est-ce point l’heure de l’ « ouzo qui forge l’esprit » ? C’est un vieux dicton grec qui le dit !
On a aimé
• Notre bungalow VIP avec piscine privative d’eau de mer chauffée.
• La cuisine crétoise – on n’a pas pris un gramme malgré le raki festif !
• Le grand spectacle de la mer Egée.
Elounda Mare, notre préféré
A un jet de pierres de l’Elounda Mare, les Kokotos possèdent deux autres hôtels, l’Elounda Peninsula All Suite Hotel qui fédère des suites grandioses pour une clientèle fortunée et le Porto Elounda Resort flanqué d’un golf 9 trous et d’un spa Six Senses, à la vue panoramique tout bonnement fabuleuse. Ces deux points de chute rivalisent de luxe et de services en chambre, on leur préfère pourtant l’Elounda Mare, pour son atmosphère plus intimiste, pour la salade de poulpes grillés et le bon flacon crétois du Yacht Club, ou la cuisine plus élaborée du chef Antonis Petrellis, un Grec pur jus qui prouve que la Crète ne manque pas de ressources gourmandes. On rêvait d’un repas romantique face à la mer Egée, on a fait bombance à bonne enseigne, que demander de plus ? Eliane Kokotos a décidément plus d’une offre alléchante à son arc : elle propose de nous emmener à bord d’un luxueux voilier en bois pour caboter le long de la côte et jeter l’encre dans une crique. Le bateau se loue avec l’équipage, le room service à bord étant, vous l’avez deviné, à la hauteur du standing cinq étoiles de l’hôtel !
Y aller
On n’a pas toujours envie de partir au bout du monde pour dénicher un petit coin de paradis. Au départ de Zaventem, comptez à peine 3h30 de vol pour rejoindre l’aéroport d’Héraklion, plus une heure pour atteindre Elounda. En haute saison, il y fait très chaud. En mai, septembre et octobre, c’est une de nos destinations favorites.
Alentour
• Elounda, pour son petit port de plaisance et ses tavernes sans chichi.
• Agios Nikolaos, le Saint-Trop’ crétois, pour ses terrasses à l’heure du raki.
• L’îlot de Spinalonga, par bateau à 15’ d’Elounda, pour une tranche d’histoire. Quelque 400 malades furent exilés sur cette île, dans cette forteresse transformée en léproserie. Ce bout d’enfer entre ciel et mer semble dater de la nuit des temps, les lépreux y vécurent pourtant jusqu’en 1962…
ELOUNDA MARE HOTEL & RESORTS
72053 Elounda, Grèce
Une invitation à ROBINSONNER
Imaginez une presqu’île privée, cœur de verdure en bord de Méditerranée. Au loin, les Pyrénées qui sculptent l’horizon. Sur l’île, un boutique-hôtel 5 étoiles, destination thalasso de la collection Relais & Châteaux … C’est où ? Patience, on vous y emmène !
MOTS : SERVANE CALMANT
PHOTOS : NATHALIE HANON
Saint-Cyprien, rencontre d’une côte naturelle et d’un arrière-pays exceptionnel. L’hôtel de l’île de la Lagune, unique boutique hôtel thalasso-spa 5 étoiles des Pyrénées Orientales. L’Almandin, table gourmande étoilée Michelin. Une thalasso, la plus petite, intime et mimi de France… N’en jetons plus, ces quelques lignes accrocheuses ressemblent à s’y méprendre au contenu d’un dépliant publicitaire qui vendrait du rêve. Ce n’est pas faux, même que ce rêve-là, on y a goûté, et on en redemande ! Parce qu’un boutique-hôtel sur une presqu’île privée, c’est forcément gage de calme olympien et de douce sérénité. Difficile de trouver mieux pour se couper de son quotidien. Evidemment, vous n’êtes pas (tout à fait) seul, un petit coin de paradis, de nos jours, ça se partage entre gens de bonne compagnie, ceux qui privilégient un hôtel à taille humaine qui plus est posé sur une presqu’île privée. Car l’Hôtel de l’île de la Lagune, ce n’est pas du fake, il est bel et bien posé sur son île entourée d’une lagune bleue et de jardins fleuris. On y accède par la terre après avoir franchi un petit pont de bois ou par la mer grâce au bateau de l’hôtel. D’emblée, on vous l’avoue, ça en jette. Et l’on comprend l’attachement des propriétaires, Alicia et Xavier Lormand, pour cette adresse idyllique, qu’à leur franche invitation, le designer français Kristian Gavoille a rénové avec un chic mêlé d’audace, ponctuant un luxe contemporain de notes vintage.
On fait quoi ?
On fait quoi sur une petite île, dans un petit hôtel et un petit spa ? On prend le temps de vivre, pardi ! Le département des Pyrénées Orientales se targue d’un ensoleillement de 300 jours par an, on profite donc de la lumière naturelle du Roussillon, de la piscine d’eau de mer chauffée située sur le toit de l’hôtel, de la vue panoramique sur les montagnes. Et quand on sature de ne rien faire, on se rend au centre thalasso de l’hôtel pour tester massages
du monde, enveloppement d’algues, bain multijet et s’en remettre au savoir-faire des esthéticiennes formées aux soins Carita. Requinquée, on loue un vélo à l’hôtel : Perpignan la Catalane est à 15 kilomètres, Collioure terre du grenache gris à 18 km. Le bonheur entre île, vignes et mer.
Hôtel signatures
• La famille Lormand, dans la région, tout le monde les connaît, ils sont propriétaires de nombreux établissements sur le littoral français, preuve qu’ils ont réussi à capitaliser leur indéniable savoir-faire.
• Le talentueux designer Kristian Gavoille a frotté son talent à celui, notamment, de Philippe Starck pendant des années, avant d’imposer ici une relecture contemporaine de l’esprit yachting. Point de déco nourrie de lambris en bois ou de poignées en cordage, Kristian Gavoille a conçu, au contraire, un salon bar trendy et 24 chambres à l’atmosphère Courrèges, délicieusement sixties. On adore le turquoise acidulé et le mariage du cuir blanc et de l’acier brossé – le clin d’œil aux bateaux Riva est assumé !
• Le chef Christophe Schmitt. Beau gosse, des origines alsaciennes, un savoir-faire parisien, une élégante maîtrise de la cuisine méditerranéenne. Bref, un homme parfait. Boutade à part, la cuisine de ce conquistador des notes iodées attire tous les gourmets qui séjournent dans le Roussillon. On a eu la chance de goûter sa Table d’honneur, un menu gastronomique unique autour d’un produit exceptionnel, addictive déclinaison autour du cacao. Mais c’est son offre de restauration entièrement diététique et gourmande à la fois qui nous a bluffée : une cuisine saine et créative, la formule parfaite qui répond aux exigences d’un hôtel axé, avant toute chose, sur le bien-être.
• Lenny Kravitz, il a laissé un petit mot gentil sur le piano du bar, c’est dire si Mr Cab Driver doit aimer robinsonner entre amis. Comme nous …
L’ÎLE DE LA LAGUNE HÔTEL***** THALASSO-SPA
Restaurant L’Almandin, 1 étoile Michelin Boulevard de l’Almandin à Saint-Cyprien, France.
The place to be HAPPY
J’aime le Club Med, beaucoup, à la folie, passionnément. Ce n’est pas un scoop. Cet été, destination l’Algarve. En famille, entre amis, seul-e mais quand je le veux, mon bonheur est au Club Med Da Balaia. Un Club qui aime aussi les plus petits !
MOTS : ARIANE DUFOURNY
PHOTOS : CLUB MED
A moins de trois heures de vol, l’Algarve, au sud du Portugal. Le climat méditerranéen assure un soleil généreux tempéré par les vents marins, je respire. J’ai trouvé la formule magique pour que chacun d’entre nous vive pleinement leurs instants d’émerveillement. Et au Club Med Da Balaia, ils sont légion ! Comme le proclamait Gérard Blitz, le fondateur du Club Med, « le but de la vie est d’être heureux », une devise très belge !
Le moment pour être heureux-se, c’est maintenant au Club Med Da Balaia
Heureux-se because vos enfants sont aux anges, même s’ils ne le sont pas. De 4 mois à 17 ans, les G.O s’occupent de tout ! Sports, animations, salles et piscines spécialement dédiés à leur groupe d’âge, ils sont les rois du monde. On déculpabilise devant leurs mines ravies, on redevient le héros de notre ados et on se ressource en toute quiétude.
Heureux-se because ce complexe Premium 4 Trident, entièrement rénové, offre une vue époustouflante sur les falaises rouges de l’Algarve et l’océan Atlantique.
Heureux-se because tout est compris. La destination est parfaite pour se retrouver en famille, pratiquer des activités seul-e ou en couple. Muni-e du bracelet digital qui ouvre aussi la porte de notre chambre, on apprécie à son propre rythme !
Heureux-se because la formule « Happy Family » est magique. Le séjour est offert pour les enfants de moins de 6 ans (hors transport). Le transport aérien aussi pour ceux de moins de 2 ans. Et de 50 à 20% pour les plus grands.
Heureux-se because l’Algarve regorge de paysages spectaculaires. On découvre le charme authentique de Faro et Albufeira, le petit village considéré comme le Saint-Tropez du Portugal.
Heureux-se because le terrain de jeu est grandeur nature. Bienvenue dans la plus grande École de sport au monde ! École de tennis, de golf, de trapèze volant, de tir à l’arc, de fitness.
Jeu, set et match ! Selon son niveau, on perfectionne coup droit, revers, volée sur les courts de tennis entourés de pins parasols, palmiers, poivriers et mimosas.
Golfeur-se, on se joue la partie parfaite. On peaufine son swing sur les parcours de renommée internationale en bénéficiant des conseils de notre Concierge Golf.
Heureux-se because les soins CINQ MONDES procurent une déconnexion totale. En solo ou en duo, on s’adonne au lâcher-prise.
Heureux-se because outre Le Balaia, le restaurant principal et ses exceptionnels buffets internationaux, on déguste la cuisine portugaise à toute heure de la journée au Vasco Gourmet Lounge. L’espace dégustation La Cave propose des vins portugais et une sélection de portos remarquables.
Heureux-se because élégant, très élégant, noir et blanc, 45 et noir, blanc et bleu, etc. En téléchargeant l’application mobile My Club Med, le dress code du séjour évite les fautes de goût.
Heureuse because la piscine écologique d’eau douce surplombant l’océan ravit mes sens. Réservée aux adultes, je me ressource au calme. J’écoute le coassement des grenouilles en savou- rant des cocktails de fruits frais.
Heureuse because le Club Med m’étonne et m’émerveille comme nul autre. Addict !
Avec le Mékong comme... fleuve conducteur
Il y a croisière et croisière. Maritime et fluviale. En Europe et au bout du monde. L’offre est pléthorique mais un premier choix s’impose à moi, car qui dit bateau à taille humaine dit forcément croisière fluviale. Il traverse le Cambodge et irrigue le sud du Vietnam : à moi le Mékong ! Treize jours orchestrés par un croisiériste 100% belge pour un voyage aux escales édifiantes. En voici les temps forts.
MOTS : SERVANE CALMANT
Quand on parle de bateaux de croisière, on imagine ces monstres marins narguant Venise. A leur bord, 2.000 parfois 5.000 passagers. Qui prennent la mer, quand ce n’est pas la mer qui les (sur)prend et fait tanguer les bateaux. Oubliez ce cauchemar : un bateau fluvial compte rarement plus de deux ou trois ponts, privilégie l’intimité au gigantisme et accoste dans des ports où les mastodontes ne peuvent pas accéder. Sur un fleuve, on navigue le plus souvent en fin de soirée ou aux petites heures du matin, ce qui laisse pas mal de temps aux excursions terrestres. C’est d’ailleurs par une visite d’un temple, que dis-je, d’un site mythique, que commence mon périple fluvial…
CAMBODGE
Siem Reap, une ville du nord- ouest cambodgien relativement quelconque si elle ne servait de porte d’accès aux ruines d’Angkor: 400 kilomètres carrés de jungle d’où émergent 300 temples ! Il faut un bon mois pour tout visiter, mas la plupart des voyageurs ne restent que deux/trois jours, c’est mon cas. Parmi le top five des temples, on découvre le Number One, celui qu’il faut absolument voir : Angkor Wat, dédié à Vishnou, le temple le plus majestueux, dont les tours sont l’emblème du Cambodge. 800 mètres de murs parementés et sculptés sur près de 3 mètres de haut, l’aboutissement de l’art khmer, carrément ! Angkor Wat se révèle incontestablement majestueux, mais il n’est pas mon préféré. Car il faut avoir vu Ta Prohm, 60 ha de ruines littéralement colonisées par la végétation, pour vibrer. Imaginez des arbres géants entrelaçant leurs racines sinueuses de toutes parts, et plongeant le voyageur dans un univers féerique. Lara Croft a foulé le sol de Ta Prohm avant moi ? Bah, elle fut probablement insensible à la spiritualité qui se dégage du lieu !
LAC TONLE SAP
Au troisième jour est programmé le transfert sur le bien-nommé R/V Mékong Prestige et ses 32 cabines cosy. Pour rejoindre le Mékong à hauteur de Phnom Penh, la capitale du Cambodge, il faudra traverser le lac Tonle Sap. L’instant-surprise : Chong Khneas, un village flottant. Ici, on va à l’école (obligatoire, même si la réalité est un peu dif- férente !) et à l’épicerie en pirogue, et avec le sourire ! Mon bateau poursuit sa route vers Kampong Chhnang. Le long du fleuve, la visite d’un marché local typique me permet de vérifier les dires de ma guide, Miss Chung : «Au Cambodge, on mange tout ce qui rampe. Tout ce qui vole. Sauf les avions ! » ou encore, « on découpe les poissons vivants, c’est la preuve qu’ils sont frais ! ». Une lapalissade qui m’arrachera quand même un sourire. Passons à table : « je vous sers des sauterelles grillées ou des pattes de mygales frites ? ». Ne soyons pas pédante : la friandise a le goût du poulet ! Avec une pin- cée de poivre de Kampot et une bière khmer, c’est, comment dire, de la bistronomie locale ! OMG, il n’y a pas de McDo au Cambodge. Décidément, ce pays me plait de plus en plus.
MÉKONG
Le R/V Mékong Prestige reprend sa navigation vers Phnom Penh, là où le lac Tonle Sap se jette dans le Mékong. Phnom Penh, une capitale à découvrir absolument en tuk tuk. Laissez-vous vivre, c’est d’autant plus facile de s’en remettre au hasard qu’il est fort probable que le chauffeur, malgré son apparent détachement, ne connaisse absolument pas l’adresse que vous venez de lui montrer ! Sauf évidemment si vous vous rendez au Palais royal ou au marché central. Sans taire le lycée S21 – attention visite-électrochoc de cet ancien centre de détention ! Il est pourtant indispensable pour prendre la mesure du drame vécu par le peuple cambodgien sous le régime des khmers rouges…
VIETNAM
On navigue désormais vers la frontière vietnamienne, direction Sa Dec, où l’écrivaine Marguerite Duras a passé une partie de son enfance. La veille au soir, j’ai revu l’Amant et médité : « Dans le voyage, il y a le temps du voyage. Ce n’est pas voir vite. C’est voir et vivre en même temps ». Au fait, vous vous souvenez de la mai- son du père de l’amant dans le film de JJ Annaud ? On peut y louer une chambre au sulfureux parfum d’Indochine ! Pour mon dernier jour en Asie, j’ai pour- tant préféré loger au Sofitel Plaza à Saigon. A Hô-Chi- Minh-Ville ! Oui, c’est le nom officiel de cette capitale administrative, mais ici, tout le monde dit Saigon, sans relent colonialiste aucun, soyez rassuré.e !
All Ways Croisières
All Ways Croisières, ce sont bien évidemment des croisières maritimes. Mais aussi des croisières sur les fleuves et en bord de mer à petite échelle et 100 % belge – le personnel d’accompagnement est parfait bilingue – qui invitent à découvrir le Douro, le Danube, le Saint-Laurent, Cuba sur un yacht de luxe, le canal de Panama et le Costa Rica sur un superbe voilier, ou encore la forêt Amazonienne à bord d’un petit bateau de style colonial.
A réserver dans les agences All Ways à Bruxelles, Anvers, Gand, Liège et Mouscron (www.all-ways.be) ou auprès de votre agent de voyage.