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THE GUIDE of Mons

Cet automne, direction Mons, une ville dotée d’une vraie personnalité et d’un patrimoine remarquable. Sacrée capitale européenne de la culture en 2015, elle ne cesse de nous surprendre. The guide of Mons vous emmène dormir dans une ancienne église, profiter de nos meilleures adresses, parcourir les ruelles montoises, découvrir l’expo événement du BAM « Memento Mons. Cabinets de découvertes ».

MOTS : ISABELLE STROOBANTS
PHOTOS : NICOLAS DE BRUYN

WHERE TO STAY ?


LE MARTIN’S DREAM HOTEL

Un hôtel, une histoire

Mons, 1851. Une magnifique église au style néo-gothique voit le jour en plein cœur du centre-ville. D’abord le refuge des Sœurs Augustines de l’Abbaye de Bélian, elle sera ensuite transformée en chapelle pour finalement servir d’école maternelle et primaire.

Mons, 2013. Le Dream Hotel voit le jour dans l’église construite par les Pères Rédemptoristes. L’immeuble étant classé, l’architecture de base sera conservée.

Mons 2019. Le groupe Martin’s Hotels fait l’acquisition de l’hôtel et écrit une nouvelle page de son histoire. Il devient ainsi le 14e hôtel du groupe qui a construit son succès sur ses choix de lieux originaux, son savoir-faire et sa valorisation du patrimoine belge.

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© Martin's Hotel

Combiner héritage du passé avec modernité

Voûtes gothiques, rosaces, colonnes et ogives. Partout, les vestiges de l’ancienne église rappellent la fonction originelle des lieux. Chaque élément a été subtilement réhabilité et magnifiquement rénové afin de conférer à l’endroit tout son cachet.

62 chambres, 62 univers créés spécialement pour vous faire vivre une expérience unique. Toutes sont de dimensions différentes, possédant de belles hauteurs de plafonds, un lit king size ultra confortable, une salle de bains moderne avec une large baignoire, parfois même posée face aux anciens vitraux de l’église. Chacune d’elle affiche une décoration élégante et design suivant un thème original et 100% belge. Séjourner dans une chambre folklorique aux couleurs du Carnaval de Binche ? Dormir face à l’Atomium dans la chambre « Expo 58 »? Passionné-e d’art, vous préférerez peut être la chambre « Magritte » ? Sportif- ve, optez plutôt pour la chambre «Eddy Merckx». Vous avez l’embarras du choix pour voyager aux quatre coins de notre beau pays. Et si ce n’est pas suffisant, pas de problème ! Dans le bâtiment voisin se trouvent 5 autres suites décorées sur le thème des 5 continents, de quoi ravir tout public.

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© Martin's Hotel

Bien plus qu’un hôtel

Mais le Martin’s Dream, c’est bien plus qu’un hôtel 4 étoiles. Grâce à son bar particulièrement animé et à son restaurant O Mezzo, il s’intègre parfaitement dans le circuit gourmand des Montois comme des étrangers de passage. On apprécie la décoration clas- sique de la brasserie presque autant que la généreuse carte italienne proposée par le chef Pierino Giovanditti (La Villa Lorraine, Le Pigeon Noir).

Autre corde à son arc, l’espace Alter Ego de l’hôtel qui propose une salle de fitness, un hammam, un sauna et un jacuzzi, deux spas privatifs et des cabines de soins assurés par les experts Martin’s Hotels sous le label Cinq Mondes.

Martin’s Dream Hotel

Rue de la Grande Triperie, 17
7000 Mons

www.martinshotels.com

WHERE TO EAT ?


L’ENVERS

«Bistronomique», c’est le mot idéal pour définir ce restaurant situé dans une des plus charmantes rues du centre-ville. Toni Verde, chef et propriétaire du restaurant propose des plats raffinés, d’une qualité exceptionnelle, présentés avec soin, le tout dans un budget plus que raisonnable. A la carte, spécialités de la maison côtoient pâtes fraîches réalisées sur place et en suggestion, un menu qui change régulièrement selon les saisons et l’inspiration du chef. On a testé et le verdict est simple : c’est une tuerie ! Des assiettes dignes d’un gastro avec des associations originales et des goûts tranchés.

Le petit plus: l’accueil particulièrement chaleureux du patron et le service irréprochable.

www.lenvers-mons.be

LE COMPTOIR DE MARIE

Où Luc Broutard revisite chaque mois les mets les plus raffinés de la gastronomie mondiale. Avis aux fins palais qui voudraient tout goûter, « here is the place to be » puisque la plupart des recettes se déclinent selon votre envie, en dégustation pour les gourmets et en plats pour les gourmands.

www.lecomptoirdemarie.be

A noter : Deux établissements viennent compléter le tableau de Luc Broutard. La Table du Boucher, spécialisé dans les plats de viandes maturées et cuites sur le grill, et La Madeleine où poissons et fruits de mer se marient dans des préparations gouteuses et originales.

www.latableduboucher.be
www.lamadeleine.be

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© L'Envers

WE ALSO LIKE

• Les Gribaumonts, installés dans un ancien bâtiment du XVIIIe siècle. Lisa Calcus, en cuisine, concocte des plats aux saveurs subtiles qui respectent la spécificité du produit. Nicolas Campus, en salle, crée des accords surprenants vins et mets. www.lesgribaumonts.be

• Moma Coffee, tout droit sorti des rues new-yorkaises pour Mons Manhattan Coffee. Un café issu de l’agriculture durable, smoothies, pâtisseries et bagels vous attendent au comptoir où le service est aux petits oignons. Rue de la Coupe 10.

• Meme Tartines, qui vous prépare des tartines de toutes sortes, sur place ou à emporter. Tapenades, houmous, avocat, saumon, poulet, légumes grillés, mozzarella, feta? Le plus dur c’est de choisir ! Cet automne, on optera pour une soupe ou encore une spinata, spécialité de la maison. Rue de la Coupe 16.

• Le Citizen Fox pour un cocktail (L ou XL !). A l’intérieur, trois bars style « pub irlandais ». A l’extérieur, une terrasse nichée dans une petite cour reculée. A noter : l’ambiance caliente les jeudis, vendredis et samedis soir. Rue de la Coupe 7.

WHAT TO DO ?


IN MONS

Il n’existe pas de meilleur moyen de visiter Mons qu’en se perdant dans ses ruelles.
A pied, en vélo ou pourquoi pas en calèche, la ville se prête naturellement à la promenade. Et ne vous inquiétez pas, impossible de manquer quoi que ce soit car l’art est à chaque coin de rue et l’histoire se raconte au fur et à mesure…

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DAY 1

Notre balade commence à la Grand-Place où trône fièrement l’Hôtel de Ville. De style gothique, il a été construit entre 1458 et 1477 et renferme de nombreuses salles et salons luxueusement décorés. Sous le bâtiment, un étroit passage nous mène au Jardin du Mayeur, un petit havre de paix bordé d’arbres où l’on retrouve la sculpture du Ropieur qui éclabousse les passants, au plus grand plaisir des enfants. Un petit peu plus loin, le bien connu Musée du Doudou ! Dédié à la fameuse Ducasse, à Saint-Georges et au dragon, il met en valeur ce patrimoine exceptionnel à travers différents objets et dispositifs technologiques qui vous font revivre cette histoire universelle. Retour à la réalité, nous continuons notre promenade. Ruelle César, passage Victor Hugo… Nous sommes plongés dans le Mons d’autrefois jusqu’à parvenir au plus haut point de la ville, le parc du Château qui offre une vue imprenable sur toute la région. C’est là aussi que le Beffroi de Mons a été érigé. Unique beffroi baroque de Belgique, il est le symbole de la ville et est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Comptez 365 marches pour découvrir l’histoire du bâtiment et un panorama digne de ce nom. Incontournable ! La journée s’achevant, nous redescendons vers la Grand-Place pour y partager l’apéritif car pour partager l’apéro comme il se doit, qui d’autres que les Montois !

DAY 2

Direction la Collégiale Sainte-Waudru, la patronne de la ville située place du Chapitre. Cette église de style gothique brabançon arbore des verrières du XVIe siècle, regorge de statues, de trésors et autres reliques plus impressionnantes les unes que les autres. Un musée à elle toute seule. Les musées, parlons-en ! Mons en compte plus d’un à son actif. Face à la Collégiale, on peut découvrir le musée François Duesberg consacré aux arts décoratifs de la période 1775 à 1825 ou encore une perle de l’architecture Art déco le Mundaneum rue de Nimy où siègera jusqu’en octobre 2020 « The Passenger », la monumentale structure en bois réalisée par Arne Quinze.

Sur la Grand-Place, la salle Saint-Georges accueille principalement des expositions centrées sur la thématique « Culture et société », boulevard Dollez le Mons Memorial Museum interroge ses visiteurs sur les réalités complexes des phénomènes guerriers, rue de la Trouille les Anciens Abattoirs sont destinés à la valorisation des arts plastiques. A quelques minutes de là, en voiture jusqu’à Cuesmes, le Maison Van Gogh retrace ses premiers pas sur la voie de l’art.

Amateurs d’arts, nous privilégions le BAM (musée des Beaux-Arts de Mons) où se tiennent des expositions majeures, dont « Le surréalisme dans les collections montoises » jusqu’au 05/01/2020. Note à votre agenda, préparez-vous à voyager au cœur de l’insolite. « Memento Mons. Cabinets de découvertes », c’est l’expo à ne pas manquer du 05/10/2019 au 26/01/2019. www.bam.mons.be

En somme, Mons n’a pas été élue capitale européenne de la culture pour rien !

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Les gens d’ici la surnomment LA VALLÉE ENCHANTÉE

Et pour cause : classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2001, la région viticole du Haut-Douro est d’une beauté exceptionnelle. Imaginez des paysages zébrés de milliers d’hectares de vignes en terrasses et quelques 300 quintas où en déguster le nectar. « Vinho por favor », trois mots clés pour un voyage paisible sur le bien nommé Douro Serenity, bateau fluvial du voyagiste belge All Ways.

MOTS : SERVANE CALMANT

Par la route ou par le fleuve ?

Le Haut-Douro se découvre en voiture, en train, à moto, à vélo, mais c’est en bateau qu’il offre incontestablement ses plus belles vues. On vous en parlait récemment à propos du Mékong, un bateau fluvial compte rarement plus de deux ou trois ponts, privilégie l’intimité au gigantisme et laisse pas mal de temps aux excursions terrestres. C’est le bon choix pour découvrir le Douro, un fleuve éminemment charisma- tique qui se laisse apprivoiser d’emblée, révélant au fil des heures de navigation ses plus beaux atours : de magnifiques coteaux aux pentes raides où s’épanouis- sent des vignobles qui tombent à pic dans le fleuve.

Porto la festive

Le Douro Serenity est accosté au quai de Vila Nova de Gaia. C’est sur cette rive sud du fleuve Douro que le vin produit dans la vallée est élevé en barriques et stocké dans les caves de grandes maisons (Graham’s Porto, Offley, Sandeman…) ; cette rive qui offre également les plus belles vues de Porto, la vieille ville, que l’on rejoint à pied en traversant le pont Louis 1er, construit par un disciple de Gustave Eiffel.

Le vieux quartier de la Ribeira et son labyrinthe de rues pavées et de vielles maisons, la librairie Lello, l’une des plus belles au monde, le somptueux Café Majestic, le hall de la gare de São Bento décoré de 20 000 carreaux de faïence (les azulejos), Porto dont le centre historique est classé au Patrimoine mondial de l’Unesco se révèle en tout point remarquable ! Mais découvrir la ville dans la nuit du 23 au 24 juin, pour célébrer avec les Portugais la fête de la Saint-Jean, est tout bonnement inoubliable. Cette fête, la plus populaire et bon enfant du pays, est rythmée par de nombreuses traditions : les sardines grillées à la braise, les fleurs de poireaux qui servent à taquiner le visage des fêtards, les marteaux en plastique pour donner des petits coups amicaux sur la tête des passants, le lancé de ballons d’air chaud, le basilic que l’on offre à un être cher accompagné de petits poèmes et le fameux feu d’artifice sur le fleuve Douro, un spectacle de 15 minutes que personne ici ne raterait pour rien au monde ! Les plus téméraires des Portuans terminant la fête au lever du soleil sur la plage de Foz do Douro le 24 juin à l’aube… Si vous avez l’âme festive, choisissez vos dates en fonction !

Immanquables

Lamego : pour le somptueux sanctuaire baroque consacré à Notre Dame des Remèdes. On y accède par la route ou en gravissant les 686 marches d’un escalier orné d’azulejos. Du parvis de l’église, vue magnifique sur les montagnes de la vallée du Douro.

La gare Pinhão : située au cœur du Douro, ses façades décorées de vingt-cinq panneaux d’azulejos retracent les travaux de la vigne.

Le palais de Mateus : magnifique bâtisse baroque datant du 18e siècle.

La bonne saison

Juin pour célébrer avec les Portugais la fête de la Saint-Jean (23 juin 2020) ou septembre et octobre pour profiter d’une arrière-saison lumineuse.

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La vie de quinta

Les quintas sont à la vallée du Douro ce que les châ- teaux sont au Bordelais. Ces exploitations viticoles forment un véritable domaine qui présente souvent un double intérêt : viti-vinicole évidemment et historique. Certaines quintas ont en effet plus de 250 ans ; la plu- part proposent une visite du domaine et une dégustation des vins élaborés sur place, certaines proposent également de dormir au domaine voire dans un ton- neau aménagé en chambre tout confort avec vue époustouflante sur les vignobles (quintadapacheca.com).

A bord du Serenity, en prélude à la visite d’une quinta, notre compatriote Anne-Marie De Neef vient de terminer sa conférence sur les vins du Portugal. Ex- chimiste, conseillère en vin et animatrice de soirées œnologiques au Royal Zoute Golf Club, Anne-Marie anime également les soirées vin du croisiériste All Ways sur le Douro : « Le vin portugais a longtemps eu mauvaise réputation!», nous confie-t-elle, avant de nuancer: «On a trop souvent résumé la production viti-cole au seul Mateus, or le Portugal a bien plus à offrir ! Les vins et les portos des maisons Niepoort, Paul Symington et Alves de Sousa sont au sommet de la production portugaise ! » On dégustera en sa compagnie un Porto Late Bottle Vintage issu des vignobles de Quinta do Noval, à 2 km de Pinhao, ô combien savoureux avec du chocolat amer ou un fromage de chèvre.

L’Estrada Nacional 222

La N-222, la meilleure route du monde ! Voilà le verdict d’Avis qui s’appuie sur un ratio de conduite agrégeant confort de conduite et beauté des paysages. C’est aussi notre avis ! Imaginez un tronçon de 27 kilomètres (entre Pesa da Régua et Pinhão) qui déroule 93 virages aux larges courbes sur une route parfaitement entretenue qui invite à découvrir les plus beaux panoramas de la région du Douro en toute sécurité. Le voyagiste All Ways inclut une journée de bus sur cette route avec visite d’une quinta pour étancher sa soif !

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Avec All Ways

All Ways Croisières, ce sont des croisières sur les fleuves et en bord de mer à petite échelle et 100 % belge qui invitent à découvrir le Douro, mais aussi le Danube, le Saint-Laurent, Cuba sur un yacht de luxe, le canal de Panama et le Costa Rica sur un superbe voilier, ou encore la forêt Amazonienne à bord d’un petit bateau de style colonial.

Sur le Douro : croisière d’une semaine jusqu’en novembre 2019 à bord du Serenity et dès 2020, à bord du M/S Queen Isabel, un bateau 5 étoiles de 59 cabines, avec dans les deux cas extension possible sur Lisbonne. Pour une immersion complète dans la région du Douro, une œnologue est présente à bord…

A réserver dans les agences All Ways à Bruxelles, Anvers, Gand, Liège et Mouscron (www.all-ways.be) ou auprès de votre agent de voyage.

Les vins portugais chez nous

De Coninck à Waterloo (www.deconinckwine.com), Nogueira à Jette, Cinoco (www.cinoco.com), The SolAr Senses of Portugal à Ixelles, Les Saveurs du Portugal à Woluwe-Saint-Lambert (www.saveursduportugal.be)


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THE GUIDE of Bruges

La Venise du Nord, la ville des amoureux, la Cité médiévale. Tant de surnoms qui incitent à découvrir les trésors cachés de Bruges. Cet été, on en profite pour admirer son architecture historique, flâner le long des canaux romantiques. Cerises sur le gâteau, on dépose ses valises au Sablon, le plus ancien hôtel brugeois, et on savoure une cuisine étoilée Sans Cravate.

MOTS : ISABELLE STROOBANTS
PHOTOS : NICOLAS DE BRUYN

WHERE TO STAY ?


BOUTIQUE HOTEL SABLON

Un choix cornélien ! Entre tradition et décoration, votre cœur balance. La réponse se trouve au cœur de la ville ! Le Sablon, le plus ancien hôtel de Bruges (autrefois appelé Grand Hôtel du Sablon), a rouvert ses portes le 17 avril dernier, affichant un look ultra contemporain.

L’histoire d’une métamorphose

Bruges, 1589. Une petite auberge voit le jour Noordzand- straat. Au fil des siècles, le bâtiment changera de nom- breuses fois de propriétaires, de noms et de styles.

Bruges, 2018. Christophe Vanswieten fait l’acquisition du Grand Hôtel du Sablon et décide de lui donner une nouvelle vie. En trois mois, c’est la métamorphose ! Le nombre de chambres est quasiment doublé, la déco classique fait place à un design inspiré du patrimoine artistique. Résultat : un lieu unique et exclusif dont on voudrait garder l’adresse secrète.

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© Ekkow Photography

Vivre Bruges dans toute sa gloire et sa modernité

Pourquoi on adore cet hôtel ? Il nous plonge dans le siècle d’or de Bruges. Chaque chambre, chaque mur, chaque pierre nous racontent une histoire. Imaginez le Living Room, un espace chaleureux agrémenté de meubles design et de matériaux exceptionnels, où l’on vous sert des eaux aromatisées. Un cocktail ? C’est au bar, juste à côté. Par beau temps (oui, il fait beau en Belgique), profitez du patio intérieur, joliment décoré d’un jardin urbain habillé d’œuvres d’art contemporain ; un havre de paix en plein centre-ville.

Un petit-dej, comme on les aime ! Un buffet varié de produits de saison et du terroir « home made ». On sirote son café, son thé ou un smoothie pour les plus healthy’s tandis qu’on vous prépare vos œufs à votre façon.

Et les chambres ? Résolument design et une literie ultra giga confortable ! Flash-back, on part sur les traces de Verlaine. Le poète ne manquait de résider au Sablon lors de ses passages à Bruges qu’il aimait appeler « la petite Amsterdam ». Et si vous logiez dans la suite qui porte son nom afin de comprendre ce qui le fascinait ?

Bruges, la ville des amoureux. Quoi de mieux pour une nuit romantique que le « Loft » ? Cette suite de 84m2 est la plus grande de tous les hôtels de la ville et se dote d’une baignoire en plein milieu. Perfect !

Hotel Sablon

Kopstraat, 10 – 8000 Brugge
www.hotelsablon.be

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© Ekkow Photography

WHERE TO EAT ?


SANS CRAVATE

Sans Cravate, Véronique et Henk le sont. Elle, en salle, lui derrière les fourneaux. Leur intention est simple et se ressent à peine la porte franchie : les hôtes doivent se sentir détendus, presque comme chez eux. Deux établissements distincts pour une seule cuisine. A l’avant, le Gastrobar Hubert. Comptoir, cuisine ouverte, ambiance amicale assurent une cuisine raffinée à partager. Derrière Hubert se cache Sans Cravate, un restaurant intimiste au décor épuré, naturel et végétal. Du béton brut, du bois et de la porcelaine blanche, le tout dans une atmosphère paisible et authentique.

Créativité, modernité mais surtout personnalité. Trois mots qui résument parfaitement la cuisine de Henk Van Oudenhove, chef et propriétaire du restaurant. Une cuisine sans chichis, de saison et de première qualité. Dans chaque plat, on sent la volonté de ne pas dénaturer le produit, au contraire. Il est la star de l’assiette tandis que les accompagnements, cuisinés avec une finesse d’exécution évidente, sont là pour le sublimer. La spécialité de la maison : la rôtisserie. Que ce soit les poissons ou les viandes, le chef favorise une cuisson lente, uniforme et maîtrisée. Ainsi, vous dégusterez, par exemple, une lotte rôtie emballée d’ail des ours afin d’obtenir des goûts marqués et fins, un plaisir pour le palais.

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© Piet De Kersgieter

Laissez-vous emporter par Henk et son menu « Moderne » servi en trois services le midi et quatre, cinq, ou six services le soir, et par Véronique qui vous proposera ses « vins découverte » en parfait accord avec les plats réalisés par son mari. Des vins purs et élégants, généralement issus des régions les plus froides et qui racontent chacun une histoire.

Sans Cravate, c’est un restaurant mais pas seulement. De l’autre côté de la rue s’abrite La Suite Sans Cravate. Un bed & breakfast luxueux complétant l’expérience culinaire du restaurant.

Sans Cravate

Langestraat, 159 – 8000 Brugge
www.sanscravate.be

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© Piet De Kersgieter

ON A ÉGALEMENT TESTÉ
  • Le brunch chez Books & Brunch, the place to be pour les amateurs de bouquins et les gourmets. www.booksandbrunch.be
  • Le café au Café Rose Red, le plus typique de Bruges. www.cordoeanier.be
  • Le lunch chez Blackbird, une table fleurie et des mets savoureux sur une des plus jolies places de Bruges. www.blackbird-bruges.com
  • L’apéro chez Bar’n dans une atmosphère chaleureuse et cosy, à deux pas de la Grand-Place (Grote Markt). www.venuez.be
  • Le goûter au GingerBread Tea Room, idéal pour les gourmands. www.facebook.com/GingerBreadBySly
  • Les tapas aux Quatres Mains, une cuisine recherchée à partager. www.4mains.com
  • Le dîner au Kok au Vin, un menu trois services hyper intéressant et original. www.kok-au-vin.be• L’after, au Vino Vino, pour déguster cocktails et bières servies dans les règles de l’art. www.facebook.com/vinobruges

WHAT TO DO ?


IN BRUGES

Première chose à faire lorsque vous arrivez à Bruges : jetez votre carte et perdez-vous ! Il n’existe pas de meilleur moyen de visiter la ville qu’en se baladant dans les rues tout en levant le nez pour admirer l’architecture gothique des maisons, les nombreux monuments hist- oriques ou encore les vestiges de l’époque médiévale. Cependant, pour être sûr que vous ne loupez rien, Be Perfect vous fait un petit récap… Suivez le guide !

Direction De Markt , la Grand-Place de Bruges. Située en plein centre et s’étalant sur un hectare, la place est entourée de monuments historiques et de maisons aux façades colorées, aux célèbres toits à pignons étagés. Impossible de manquer le Beffroi qui y trône fièrement. 366 marches plus tard, nos efforts sont récompensés ! Du haut de ses 83 mètres, une vue à couper le souffle sur la Cathédrale Saint-Sauveur (Sint-Salvatorskathedraal).

De plus, nous profitons d’un concert presque privé des 47 cloches du carillon logé dans la tour. Amateurs d’histoire ? Revivez l’Âge d’Or de Bruges à l’Historium, également situé sur la Grote Markt.

A une centaine de mètres de là, nous arrivons à De Burg (la Place du Bourg). Notre regard est attiré par l’Hôtel de Ville bien sûr, mais également par la Basilique du Saint-Sang (Heilig Bloedbasiliek) qui y est accolée. Richement décoré, ce bâtiment est étonnamment loin de l’architecture classique d’un édifice religieux conventionnel puisqu’il ne possède pas de clocher ! Nous continuons notre balade dans les quartiers nord de la ville jusqu’à la Place Jan van Eyck, une charmante petite place pavée qui arbore la statue du peintre du même nom. Une des plus jolies places de Bruges !

Le long du quai du Rosaire (Rozenhoedkaai), nous ne résistons pas à la gastronomie régionale composée principalement de gaufres et de chocolat. Un vrai délice ! C’est là également que nous entreprenons un tour en bateau sur les romantiques canaux. La balade nous mène à travers la ville jusqu’aux anciennes portes médiévales, vestiges de cette époque glorieuse. Mal de mer ? Aucun problème ! Louez un vélo ou profitez d’un tour en calèche afin d’admirer les plus jolis recoins de la ville de manière tout aussi charmante.

Ensuite, nous nous dirigeons vers l’imposante Eglise Notre-Dame de Bruges (Onze-Lieve-Vrouwekerk). Avec un des clochers les plus hauts du monde (122 mètres de hauteur), l’église impressionne par ses dimensions et par les richesses qu’elle renferme telle que « La Madone de Bruges » sculptée par Michel-Ange dans les années 1500.

Dernier incontournable de la ville : le Béguinage (Begijnhof). Un peu éloigné du centre-ville, il n’est qu’à 15 minutes à pied de l’Eglise et vaut le détour ! Une trentaine de bâtiments blancs classés au Patrimoine mondial de l’UNESCO entourent un jardin peuplé d’arbres et de fleurs de toutes les couleurs. Chut ! On s’enivre de calme et de tranquillité. Et comme chacun d’entre nous sommes en quête de romantisme, on achève notre séjour au Parc du Minnewater (Minnewaterpark) aussi appelé le Lac d’Amour. Selon la légende, ceux qui feront un vœu sur le pont éprouveront l’un pour l’autre un amour éternel.

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PRENEZ LE TEMPS

• Visitez la Brasserie De Halve Maan et profitez d’une dégustation à la fin de la visite guidée.

• Découvrez l’histoire du cacao et du chocolat au Choco Story (Musée du Chocolat).

• Cultivez votre belgitude au Frietmuseeum (Musée de la Frite) installé dans l’un des plus beaux monuments de Bruges, le Saaihalle.

• Admirez l’art dans tous ses états au Groeningemuseum (Musée Groeninge)


ELOUNDA-MARE-HOTEL-&-RESORTS

Face à la mer Egée BUNGALOWS VIP

Sur l’île natale de Zeus, à Elounda, petite ville côtière du nord de la Crète, se laisser vivre au rythme de l’ouzo, du raki, de la sieste et du plongeon en mer turquoise est un commandement divin que peu de gens transgressent ! Si le seul vrai luxe, c’est le temps, alors l’Elounda Mare, chapelet de bungalows cinq étoiles, en est le temple.

MOTS : SERVANE CALMANT
PHOTOS : ELOUNDA PENINSULA

La vieille dame tout de noir vêtue, assise devant sa façade blanche fleurie, qui arbore un large sourire édenté, espérant vendre un tissus rouge vermillon brodé à la main que, intraitable, nous rechignerons à acheter au plein prix; les chèvres de Mr Zorba, ô combien têtues, qui squattent l’unique route de montagne alors que la bête qui est herbivore, pardon arborivore (il paraît que la chèvre rend l’olivier stérile par sa seule salive !), préfère en toute logique grimper aux arbres ; l’apéro de midi au raki (un signe d’amitié) qui fait (presque) le pont avec le Metaxa en long drink de 18h (il ouvre l’appétit); les mini siestes au quotidien qui confirment que le bonheur, oui, il est à l’ombre des oliviers … Aucun doute nous sommes en Crète ! Et nous ne sommes pas les seuls !

Eh oui, la Crète s’affiche comme l’une des destinations les plus touristiques de Grèce. C’est dire tout le mérite de l’Elounda Mare, ce cinq étoiles star de l’hôtellerie de luxe et premier Relais & Châteaux de Grèce (respect !) où, même en pleine saison, le personnel d’une admirable diligence prend la peine de s’occuper de nous. Les propriétaires, la famille Kokotos, ont dessiné Elounda Mare en 1982 en souhaitant privilégier l’intimité à la grandeur standardisée, rationalisée. Et ils ont réussi leur pari en mariant une quarantaine de chambres et suites avec des bungalows privatifs.

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© Elounda Peninsula

Nous avons rencontré Eliane Kokotos, l’élégante proprio des lieux et chineuse patentée, en portant un toast à son bon goût. La déco gorgée d’histoire crétoise des bungalows, c’est à elle qu’on la doit. Imaginez 36 bungalows ultra cosy aux murs blanchis à la chaux qui disposent chacun d’une piscine privée d’eau de mer, laquelle surplombe les eaux turquoise de la baie de Mirabello – le pied ! L’offre vous semble exagérément luxueuse ? Elle l’est, mais jamais ostentatoire. C’est bien simple, on se croirait dans un petit village côtier, le dédale de jardins ornés de bougainvilliers et la jolie église orthodoxe implantée sur le site de l’hôtel n’étant pas étrangers à cette douce et agréable illusion. N’est-ce point l’heure de l’ « ouzo qui forge l’esprit » ? C’est un vieux dicton grec qui le dit !

On a aimé

• Notre bungalow VIP avec piscine privative d’eau de mer chauffée.

• La cuisine crétoise – on n’a pas pris un gramme malgré le raki festif !

• Le grand spectacle de la mer Egée.

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© Elounda Peninsula

Elounda Mare, notre préféré

A un jet de pierres de l’Elounda Mare, les Kokotos possèdent deux autres hôtels, l’Elounda Peninsula All Suite Hotel qui fédère des suites grandioses pour une clientèle fortunée et le Porto Elounda Resort flanqué d’un golf 9 trous et d’un spa Six Senses, à la vue panoramique tout bonnement fabuleuse. Ces deux points de chute rivalisent de luxe et de services en chambre, on leur préfère pourtant l’Elounda Mare, pour son atmosphère plus intimiste, pour la salade de poulpes grillés et le bon flacon crétois du Yacht Club, ou la cuisine plus élaborée du chef Antonis Petrellis, un Grec pur jus qui prouve que la Crète ne manque pas de ressources gourmandes. On rêvait d’un repas romantique face à la mer Egée, on a fait bombance à bonne enseigne, que demander de plus ? Eliane Kokotos a décidément plus d’une offre alléchante à son arc : elle propose de nous emmener à bord d’un luxueux voilier en bois pour caboter le long de la côte et jeter l’encre dans une crique. Le bateau se loue avec l’équipage, le room service à bord étant, vous l’avez deviné, à la hauteur du standing cinq étoiles de l’hôtel !

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© Spa Six Senses

Y aller

On n’a pas toujours envie de partir au bout du monde pour dénicher un petit coin de paradis. Au départ de Zaventem, comptez à peine 3h30 de vol pour rejoindre l’aéroport d’Héraklion, plus une heure pour atteindre Elounda. En haute saison, il y fait très chaud. En mai, septembre et octobre, c’est une de nos destinations favorites.

Alentour

• Elounda, pour son petit port de plaisance et ses tavernes sans chichi.

• Agios Nikolaos, le Saint-Trop’ crétois, pour ses terrasses à l’heure du raki.

• L’îlot de Spinalonga, par bateau à 15’ d’Elounda, pour une tranche d’histoire. Quelque 400 malades furent exilés sur cette île, dans cette forteresse transformée en léproserie. Ce bout d’enfer entre ciel et mer semble dater de la nuit des temps, les lépreux y vécurent pourtant jusqu’en 1962…

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© Elounda Porte

ELOUNDA MARE HOTEL & RESORTS

72053 Elounda, Grèce

www.eloundamare.com
facebook.com/eloundamare


L-ÎLE-DE-LA-LAGUNE-HÔTEL-THALASSO-SPA

Une invitation à ROBINSONNER

Imaginez une presqu’île privée, cœur de verdure en bord de Méditerranée. Au loin, les Pyrénées qui sculptent l’horizon. Sur l’île, un boutique-hôtel 5 étoiles, destination thalasso de la collection Relais & Châteaux … C’est où ? Patience, on vous y emmène !

MOTS : SERVANE CALMANT
PHOTOS : NATHALIE HANON

Saint-Cyprien, rencontre d’une côte naturelle et d’un arrière-pays exceptionnel. L’hôtel de l’île de la Lagune, unique boutique hôtel thalasso-spa 5 étoiles des Pyrénées Orientales. L’Almandin, table gourmande étoilée Michelin. Une thalasso, la plus petite, intime et mimi de France… N’en jetons plus, ces quelques lignes accrocheuses ressemblent à s’y méprendre au contenu d’un dépliant publicitaire qui vendrait du rêve. Ce n’est pas faux, même que ce rêve-là, on y a goûté, et on en redemande ! Parce qu’un boutique-hôtel sur une presqu’île privée, c’est forcément gage de calme olympien et de douce sérénité. Difficile de trouver mieux pour se couper de son quotidien. Evidemment, vous n’êtes pas (tout à fait) seul, un petit coin de paradis, de nos jours, ça se partage entre gens de bonne compagnie, ceux qui privilégient un hôtel à taille humaine qui plus est posé sur une presqu’île privée. Car l’Hôtel de l’île de la Lagune, ce n’est pas du fake, il est bel et bien posé sur son île entourée d’une lagune bleue et de jardins fleuris. On y accède par la terre après avoir franchi un petit pont de bois ou par la mer grâce au bateau de l’hôtel. D’emblée, on vous l’avoue, ça en jette. Et l’on comprend l’attachement des propriétaires, Alicia et Xavier Lormand, pour cette adresse idyllique, qu’à leur franche invitation, le designer français Kristian Gavoille a rénové avec un chic mêlé d’audace, ponctuant un luxe contemporain de notes vintage.

On fait quoi ?

On fait quoi sur une petite île, dans un petit hôtel et un petit spa ? On prend le temps de vivre, pardi ! Le département des Pyrénées Orientales se targue d’un ensoleillement de 300 jours par an, on profite donc de la lumière naturelle du Roussillon, de la piscine d’eau de mer chauffée située sur le toit de l’hôtel, de la vue panoramique sur les montagnes. Et quand on sature de ne rien faire, on se rend au centre thalasso de l’hôtel pour tester massages
du monde, enveloppement d’algues, bain multijet et s’en remettre au savoir-faire des esthéticiennes formées aux soins Carita. Requinquée, on loue un vélo à l’hôtel : Perpignan la Catalane est à 15 kilomètres, Collioure terre du grenache gris à 18 km. Le bonheur entre île, vignes et mer.

L-ÎLE-DE-LA-LAGUNE-HÔTEL-THALASSO-SPA

Hôtel signatures

• La famille Lormand, dans la région, tout le monde les connaît, ils sont propriétaires de nombreux établissements sur le littoral français, preuve qu’ils ont réussi à capitaliser leur indéniable savoir-faire.

• Le talentueux designer Kristian Gavoille a frotté son talent à celui, notamment, de Philippe Starck pendant des années, avant d’imposer ici une relecture contemporaine de l’esprit yachting. Point de déco nourrie de lambris en bois ou de poignées en cordage, Kristian Gavoille a conçu, au contraire, un salon bar trendy et 24 chambres à l’atmosphère Courrèges, délicieusement sixties. On adore le turquoise acidulé et le mariage du cuir blanc et de l’acier brossé – le clin d’œil aux bateaux Riva est assumé !

• Le chef Christophe Schmitt. Beau gosse, des origines alsaciennes, un savoir-faire parisien, une élégante maîtrise de la cuisine méditerranéenne. Bref, un homme parfait. Boutade à part, la cuisine de ce conquistador des notes iodées attire tous les gourmets qui séjournent dans le Roussillon. On a eu la chance de goûter sa Table d’honneur, un menu gastronomique unique autour d’un produit exceptionnel, addictive déclinaison autour du cacao. Mais c’est son offre de restauration entièrement diététique et gourmande à la fois qui nous a bluffée : une cuisine saine et créative, la formule parfaite qui répond aux exigences d’un hôtel axé, avant toute chose, sur le bien-être.

• Lenny Kravitz, il a laissé un petit mot gentil sur le piano du bar, c’est dire si Mr Cab Driver doit aimer robinsonner entre amis. Comme nous …

L’ÎLE DE LA LAGUNE HÔTEL***** THALASSO-SPA

Restaurant L’Almandin, 1 étoile Michelin Boulevard de l’Almandin à Saint-Cyprien, France.

www.hotel-ile-lagune.com

facebook.com/hotelilelagune


club-med-da-balaia

The place to be HAPPY

J’aime le Club Med, beaucoup, à la folie, passionnément. Ce n’est pas un scoop. Cet été, destination l’Algarve. En famille, entre amis, seul-e mais quand je le veux, mon bonheur est au Club Med Da Balaia. Un Club qui aime aussi les plus petits !

MOTS : ARIANE DUFOURNY
PHOTOS : CLUB MED

A moins de trois heures de vol, l’Algarve, au sud du Portugal. Le climat méditerranéen assure un soleil généreux tempéré par les vents marins, je respire. J’ai trouvé la formule magique pour que chacun d’entre nous vive pleinement leurs instants d’émerveillement. Et au Club Med Da Balaia, ils sont légion ! Comme le proclamait Gérard Blitz, le fondateur du Club Med, « le but de la vie est d’être heureux », une devise très belge !

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Le moment pour être heureux-se, c’est maintenant au Club Med Da Balaia

Heureux-se because vos enfants sont aux anges, même s’ils ne le sont pas. De 4 mois à 17 ans, les G.O s’occupent de tout ! Sports, animations, salles et piscines spécialement dédiés à leur groupe d’âge, ils sont les rois du monde. On déculpabilise devant leurs mines ravies, on redevient le héros de notre ados et on se ressource en toute quiétude.

Heureux-se because ce complexe Premium 4 Trident, entièrement rénové, offre une vue époustouflante sur les falaises rouges de l’Algarve et l’océan Atlantique.

Heureux-se because tout est compris. La destination est parfaite pour se retrouver en famille, pratiquer des activités seul-e ou en couple. Muni-e du bracelet digital qui ouvre aussi la porte de notre chambre, on apprécie à son propre rythme !

Heureux-se because la formule « Happy Family » est magique. Le séjour est offert pour les enfants de moins de 6 ans (hors transport). Le transport aérien aussi pour ceux de moins de 2 ans. Et de 50 à 20% pour les plus grands.

Heureux-se because l’Algarve regorge de paysages spectaculaires. On découvre le charme authentique de Faro et Albufeira, le petit village considéré comme le Saint-Tropez du Portugal.

Heureux-se because le terrain de jeu est grandeur nature. Bienvenue dans la plus grande École de sport au monde ! École de tennis, de golf, de trapèze volant, de tir à l’arc, de fitness.

Jeu, set et match ! Selon son niveau, on perfectionne coup droit, revers, volée sur les courts de tennis entourés de pins parasols, palmiers, poivriers et mimosas.

Golfeur-se, on se joue la partie parfaite. On peaufine son swing sur les parcours de renommée internationale en bénéficiant des conseils de notre Concierge Golf.

Heureux-se because les soins CINQ MONDES procurent une déconnexion totale. En solo ou en duo, on s’adonne au lâcher-prise.

Heureux-se because outre Le Balaia, le restaurant principal et ses exceptionnels buffets internationaux, on déguste la cuisine portugaise à toute heure de la journée au Vasco Gourmet Lounge. L’espace dégustation La Cave propose des vins portugais et une sélection de portos remarquables.

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Heureux-se because élégant, très élégant, noir et blanc, 45 et noir, blanc et bleu, etc. En téléchargeant l’application mobile My Club Med, le dress code du séjour évite les fautes de goût.

Heureuse because la piscine écologique d’eau douce surplombant l’océan ravit mes sens. Réservée aux adultes, je me ressource au calme. J’écoute le coassement des grenouilles en savou- rant des cocktails de fruits frais.

Heureuse because le Club Med m’étonne et m’émerveille comme nul autre. Addict !

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CLUB MED


Avec le Mékong comme... fleuve conducteur

Il y a croisière et croisière. Maritime et fluviale. En Europe et au bout du monde. L’offre est pléthorique mais un premier choix s’impose à moi, car qui dit bateau à taille humaine dit forcément croisière fluviale. Il traverse le Cambodge et irrigue le sud du Vietnam : à moi le Mékong ! Treize jours orchestrés par un croisiériste 100% belge pour un voyage aux escales édifiantes. En voici les temps forts.

MOTS : SERVANE CALMANT

Quand on parle de bateaux de croisière, on imagine ces monstres marins narguant Venise. A leur bord, 2.000 parfois 5.000 passagers. Qui prennent la mer, quand ce n’est pas la mer qui les (sur)prend et fait tanguer les bateaux. Oubliez ce cauchemar : un bateau fluvial compte rarement plus de deux ou trois ponts, privilégie l’intimité au gigantisme et accoste dans des ports où les mastodontes ne peuvent pas accéder. Sur un fleuve, on navigue le plus souvent en fin de soirée ou aux petites heures du matin, ce qui laisse pas mal de temps aux excursions terrestres. C’est d’ailleurs par une visite d’un temple, que dis-je, d’un site mythique, que commence mon périple fluvial…

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©All-Ways

CAMBODGE

Siem Reap, une ville du nord- ouest cambodgien relativement quelconque si elle ne servait de porte d’accès aux ruines d’Angkor: 400 kilomètres carrés de jungle d’où émergent 300 temples ! Il faut un bon mois pour tout visiter, mas la plupart des voyageurs ne restent que deux/trois jours, c’est mon cas. Parmi le top five des temples, on découvre le Number One, celui qu’il faut absolument voir : Angkor Wat, dédié à Vishnou, le temple le plus majestueux, dont les tours sont l’emblème du Cambodge. 800 mètres de murs parementés et sculptés sur près de 3 mètres de haut, l’aboutissement de l’art khmer, carrément ! Angkor Wat se révèle incontestablement majestueux, mais il n’est pas mon préféré. Car il faut avoir vu Ta Prohm, 60 ha de ruines littéralement colonisées par la végétation, pour vibrer. Imaginez des arbres géants entrelaçant leurs racines sinueuses de toutes parts, et plongeant le voyageur dans un univers féerique. Lara Croft a foulé le sol de Ta Prohm avant moi ? Bah, elle fut probablement insensible à la spiritualité qui se dégage du lieu !

LAC TONLE SAP

Au troisième jour est programmé le transfert sur le bien-nommé R/V Mékong Prestige et ses 32 cabines cosy. Pour rejoindre le Mékong à hauteur de Phnom Penh, la capitale du Cambodge, il faudra traverser le lac Tonle Sap. L’instant-surprise : Chong Khneas, un village flottant. Ici, on va à l’école (obligatoire, même si la réalité est un peu dif- férente !) et à l’épicerie en pirogue, et avec le sourire ! Mon bateau poursuit sa route vers Kampong Chhnang. Le long du fleuve, la visite d’un marché local typique me permet de vérifier les dires de ma guide, Miss Chung : «Au  Cambodge, on mange tout ce qui rampe. Tout ce qui vole. Sauf les avions ! » ou encore, « on découpe les poissons vivants, c’est la preuve qu’ils sont frais ! ». Une lapalissade qui m’arrachera quand même un sourire. Passons à table : « je vous sers des sauterelles grillées ou des pattes de mygales frites ? ». Ne soyons pas pédante : la friandise a le goût du poulet ! Avec une pin- cée de poivre de Kampot et une bière khmer, c’est, comment dire, de la bistronomie locale ! OMG, il n’y a pas de McDo au Cambodge. Décidément, ce pays me plait de plus en plus.

MÉKONG

Le R/V Mékong Prestige reprend sa navigation vers Phnom Penh, là où le lac Tonle Sap se jette dans le Mékong. Phnom Penh, une capitale à découvrir absolument en tuk tuk. Laissez-vous vivre, c’est d’autant plus facile de s’en remettre au hasard qu’il est fort probable que le chauffeur, malgré son apparent détachement, ne connaisse absolument pas l’adresse que vous venez de lui montrer ! Sauf évidemment si vous vous rendez au Palais royal ou au marché central. Sans taire le lycée S21 – attention visite-électrochoc de cet ancien centre de détention ! Il est pourtant indispensable pour prendre la mesure du drame vécu par le peuple cambodgien sous le régime des khmers rouges…

VIETNAM

On navigue désormais vers la frontière vietnamienne, direction Sa Dec, où l’écrivaine Marguerite Duras a passé une partie de son enfance. La veille au soir, j’ai revu l’Amant et médité : « Dans le voyage, il y a le temps du voyage. Ce n’est pas voir vite. C’est voir et vivre en même temps ». Au fait, vous vous souvenez de la mai- son du père de l’amant dans le film de JJ Annaud ? On peut y louer une chambre au sulfureux parfum d’Indochine ! Pour mon dernier jour en Asie, j’ai pour- tant préféré loger au Sofitel Plaza à Saigon. A Hô-Chi- Minh-Ville ! Oui, c’est le nom officiel de cette capitale administrative, mais ici, tout le monde dit Saigon, sans relent colonialiste aucun, soyez rassuré.e !

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©All-Ways

All Ways Croisières

All Ways Croisières, ce sont bien évidemment des croisières maritimes. Mais aussi des croisières sur les fleuves et en bord de mer à petite échelle et 100 % belge – le personnel d’accompagnement est parfait bilingue – qui invitent à découvrir le Douro, le Danube, le Saint-Laurent, Cuba sur un yacht de luxe, le canal de Panama et le Costa Rica sur un superbe voilier, ou encore la forêt Amazonienne à bord d’un petit bateau de style colonial.

A réserver dans les agences All Ways à Bruxelles, Anvers, Gand, Liège et Mouscron (www.all-ways.be) ou auprès de votre agent de voyage.


abbaye-de-fontevraud

Dans le SILENCE de FONTEVRAUD

Cité monastique monumentale de l ’Anjou, l’Abbaye Royale de Fontevraud accueille les gisants de la reine Aliénor d’Aquitaine, du roi Henri II d’Angleterre et de leur fils préféré, Richard Cœur de Lion. Un hôtel haut de gamme au design épuré et un resto étoilé offrent l’hospitalité aux visiteurs de ce monde silencieux. Loin de l’agitation exaltante des villes, la mécréante que nous sommes y a pourtant trouvé son bonheur – c’est tout dire !

MOTS : SERVANE CALMANT
PHOTOS : DAVID DARRAULT

 

Fondée en 1101 par Robert d’Arbrissel, prédicateur à l’esprit disons novateur, Fontevraud fut dirigée successivement par 36 abbesses – des femmes, vous avez bien lu ! Pendant 700 ans, elles ont régné en maîtres heu maîtresses sur la cité, ne devant obéissance qu’au roi et au pape. Oublions les années noires, de 1814 à 1963, où l’Abbaye devint un enfer carcéral, pour souligner que Fontevraud est désormais classée Patrimoine Mondial de l’UNESCO. La petite histoire veut que Robert d’Arbrissel, le fondateur, aurait éprouvé sa chasteté auprès des femmes (Oh My God !) ; une chose est sûre, il confia la gouvernance de l’Abbaye à une dame, Pétronille de Chemillé, et c’est une reine, Aliénor d’Aquitaine, qui gît en l’église abbatiale. Aujourd’hui, – qui sait ? – Fontevraud ressemble peut-être à la cité idéale que son fondateur ambitionnait de construire, soit une cité qui mêle hospitalité (hôtel design et resto étoilé), création (Fontevraud accueille des résidences d’artistes) et technologies (le numérique au service de la visite du site).

Autant vous l’avouer, on a craint l’ennui à Fontevraud, on avait acheté une robe en lin rustre et chargé une appli pour apprendre les bases de la broderie au point de croix. Pourtant, après quatre jours à l’Abbaye sans se morfondre, on s’est surprise à ne pas vouloir refermer cette bien- veillante parenthèse ouverte sur la douceur angevine, les jardins inspirants, la nécropole royale des Plantagenêt ou encore la visite des voûtes entre chien et loup. C’est qu’à la nuit tombée, le moindre bruit intrigue, les silhouettes fantomatiques des visiteurs se fondent dans l’obscurité ; Fontevraud, porte ouverte sur l’imaginaire… Avant de regagner les murs blancs de notre chambre, un dernier verre à l’Ibar s’impose – on n’est pas au cœur du pays des vins de Saumur par hasard…

abbaye-de-fontevraud
© David Darrault

L’instant magique : la balade en toue, un bateau de pêche fluvial traditionnel de la Loire, avec dégustation des vins de Saumur-Champigny. Santé !

Où tout fait sens

Maraîchage, horticulture, vergers, viticulture, tout pousse en Anjou ! Une fertilité opportune que l’Abbaye exploite intelligemment pour ses besoins : son potager bio accueille plus de 200 variétés de légumes, et autant de fleurs ! Ce potager floral fait d’ailleurs le bonheur du très réservé chef Thibaut Ruggeri dont la cuisine contemporaine se pare de soucis, de capucines, de fenouils, de bourraches et… d’1 étoile Michelin.

Logé dans le cadre unique d’un cloître, le resto de Ruggeri cultive également le sens du détail : ainsi cette écuelle en grès posée sur notre table qui évoque le mode de vie des moines et religieuses ; bol brut et raffiné à la fois, signé Charles Hair, céramiste renommé et voisin de l’Abbaye, qui a d’ailleurs créé toute la vaisselle du chef. Et le verre ? Il accueille les subtils arômes des vins de l’A.O.C Saumur-Champigny. 1600 hectares entre Saumur et Fontevraud, c’est trop pour trinquer dans les yeux des 120 vignerons établis sur le parcours, mais assez pour savourer une retraite abbatiale bien plus pétillante qu’il n’y paraît !

Aux alentours

• Les caves troglodytes de la Maison Ackerman. C’est un Belge (Jean-Baptiste Ackerman né à Bruxelles au 18e siècle) qui a imposé les bulles à la Loire ! Descendez dans ses caves, elles abritent des installations contemporaines monumentales. www.ackerman.fr

• Saumur, capitale équestre (le Cadre noir) et cité des bords de Loire au nom évocateur de vins tranquilles et de fines bulles.

• Le château de Villeneuve de Jean-Pierre Chevalier où faire le plein de quelques bons flacons. www.chateaudevilleneuve.com

• Par beau temps, une excursion aventurière à bord de la montgolfière Saumur-Champigny.

• La Loire à vélo. 800 km de pistes cyclables et petites routes peu fréquentées.

abbaye-de-fontevraud
© David Darrault

ABBAYE ROYALE DE FONTEVRAUD

Place Plantagenêt
49590 Fontevraud l’Abbaye, France

www.fontevraud.fr
www.saumur-champigny.com


les-pouilles-italie

Dépouillé-e du superflu ANDIAMO

Immortalisées par ses plages aux eaux cristallines, ses oliviers centenaires bravantle sirocco, ses falaises de calcaires, c’est l’authenticité des Pouilles qui marquent nos mémoires à l’instar de La Masseria San Domenico. Une adresse qu’on aimerait garder secrète pour prolonger le souvenir de sa douceur d’y vivre, une parenthèse de sérénité qu’on ne voudrait jamais refermer.

MOTS : ARIANE DUFOURNY

Dans le talon de la botte de l’Italie, la mer est omniprésente. Les mers plus précisément. L’Adriatique et l’Ionienne aux couleurs émeraude ou bleu- pastel se parent de plages aux sables blanc ou doré, adossées à des falaises ou bordant des pinèdes. Image d’Épinal, certes. Cependant, Les Pouilles se révèlent paysannes à travers leurs « ulivi secolari » (oliviers centenaires). Façonnés par le temps, le soleil et le vent, leurs troncs noueux semblent imprégnés de la vision des sages et nous imposent l’humilité.

C’est entre Bari et Brindisi que nous avons trouvé notre havre de paix. Une route bordée d’oliviers séculaires et de murs en pierres sèches nous emmène au sein d’une exploitation oléicole de 100 hectares. « La Masseria San Domenico » se veut époustouflante de simplicité. Jadis tour de guet des chevaliers de l’Ordre de Malte, l’imposante bâtisse blanche du XIVème siècle a été rénovée sans perdre son âme. Une beauté monacale où règne un calme absolu.

Le mot « hospitalité » y trouve tout son sens et laisse s’exprimer la générosité du cœur. D’un sublime gâteau d’anniversaire servi dans le jardin de notre suite, à l’attention des barmans et du discret pianiste, le luxe et le professionnalisme résident dans les détails. Des vélos sont à notre disposition pour rejoindre le golf ou la plage privative et son architectural restaurant « La Nassa ». Au gré des saisons, les restaurants se muent. Voûtes monumentales et vaste cheminée en pierre font place en été aux déjeuners et dîners servis au bord de la piscine paysagère.

les-pouilles-italie

Dans le talon de la botte de l’Italie, la mer est omniprésente. Les mers plus précisément. L’Adriatique et l’Ionienne aux couleurs émeraude ou bleu- pastel se parent de plages aux sables blanc ou doré, adossées à des falaises ou bordant des pinèdes. Image d’Épinal, certes. Cependant, Les Pouilles se révèlent paysannes à travers leurs « ulivi secolari » (oliviers centenaires). Façonnés par le temps, le soleil et le vent, leurs troncs noueux semblent imprégnés de la vision des sages et nous imposent l’humilité.

C’est entre Bari et Brindisi que nous avons trouvé notre havre de paix. Une route bordée d’oliviers séculaires et de murs en pierres sèches nous emmène au sein d’une exploitation oléicole de 100 hectares. « La Masseria San Domenico » se veut époustouflante de simplicité. Jadis tour de guet des chevaliers de l’Ordre de Malte, l’imposante bâtisse blanche du XIVème siècle a été rénovée sans perdre son âme. Une beauté monacale où règne un calme absolu.

Le mot « hospitalité » y trouve tout son sens et laisse s’exprimer la générosité du cœur. D’un sublime gâteau d’anniversaire servi dans le jardin de notre suite, à l’attention des barmans et du discret pianiste, le luxe et le professionnalisme résident dans les détails. Des vélos sont à notre disposition pour rejoindre le golf ou la plage privative et son architectural restaurant « La Nassa ». Au gré des saisons, les restaurants se muent. Voûtes monumentales et vaste cheminée en pierre font place en été aux déjeuners et dîners servis au bord de la piscine paysagère.

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Les bienfaits de la nature

Entre mer et campagne, cette retraite exclusive est parfaite pour profiter d’une thalassothérapie qui tire ses bienfaits des eaux salées et minéralisées de l’Adriatique, puisées à 400 mètres de profondeur. Le Spa dispose d’une piscine d’eau de mer chauffée surmontée d’une coupole vitrée et propose des soins signés « Thalgo », « Carita » et « Masseria San Domenico Belleza » dont l’ingrédient principal, l’huile d’olive, est extraite du domaine.

Diète méditerranéenne, patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Ici, les produits de saison sont légion et font la part belle aux produits du terroir. L’huile d’olive infuse toute la gastronomie et se veut l’unique source de lipides du régime méditerranéen (sur demande), spécialité de la Masseria. Hé oui, il est possible de perdre du poids sans renoncer à savourer leurs délicieuses pâtes.

Parfait pour explorer les trésors des Pouilles

La dolce vita, c’est ici mais aussi là-bas ! L’italianité s’impose à bord de notre Fiat 500 qui nous emmène découvrir les merveilles des alentours.

Monopoly : Barques bleues encadrées de maisons chaulées, un décor de carte postale orientale.

Lecce : La Florence baroque du Sud mérite qu’on s’y attarde.

Conversano : Peu touristique, la petite ville abrite un château médiéval construit par les Normands et le « Pashà » un restaurant étoilé qui vaut le détour. www.ristorantepasha.com

Alberobello : célèbre pour ses « trulli », petites maisons cylindriques de pierres sèches aux toits pointus où logeaient autrefois des paysans, reste incontournable même si les rues sont habitées par des souvenirs kitsch qui nous donnent l’envie de détaler.

Polignano a Mare : coup de cœur pour ce joyau de la Vallée d’Itria perché sur une falaise calcaire sur- plombant les eaux cristallines de l’Adriatique. Des vues à couper le souffle qui ont inspiré le chanteur natif, Domenico Modugno. « Volare, oh, oh… Cantare, oh, oh, oh, oh… Nel blu dipinto di blu… Felice di stare lassù… »

MASSERIA SAN DOMENICO

5*- Savelletri di Fasano
Italie

www.masseriasandomenico.com


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THE GUIDE of Ghent

Un citytrip de dernière minute, une journée en amoureux, un week-end entre amis ou simplement une journée ensoleillée… Gand possède de multiples facettes qui se découvrent en plusieurs temps. Gand s’explore. Gand se mérite. Séduisante, romantique, spontanée, accueillante, Gand est l’un des trésors cachés de l’Europe.

MOTS : ISABELLE STROOBANTS
PHOTO : ZANNIER

WHERE TO STAY ?

1898 THE POST

« 1898 The Post ». Un boutique-hôtel et son bar trendy « The Cobbler », qui à eux seuls, valent le déplacement ! La dernière pépite du groupe « Zannier Hotels » s’est installée dans un bâtiment historique de Gand. Ce sublime (le mot est faible) hôtel se pare d’une déco sobre et chic, style années 1900. Agrémenté d’un mobilier antique unique, il affiche une ambiance « old school ». A l’origine de ce projet : Geert et Greetje De Paepe qui ont trouvé en Arnaud Zannier le partenaire idéal pour réaliser cet audacieux projet.

L’histoire d’une reconversion

Gand, 1898. Hôtel des Postes et des Télégraphes. Entre le Quai aux Herbes et le Marché aux Grains, l’architecte Louis Cloquet à qui on doit la gare Saint-Pierre et le romantique Pont Saint-Michel, achève ses plans.

Gand, 1909. Une nouvelle Poste. Une architecture éclectique, influencée par les styles néogothique et néo- renaissance, dévoile une centaine d’écussons et statues à l’image de la Belgique et de ses provinces. Sur 54 mètres de hauteur, la tour principale s’orne d’une grandiose horloge.

Gand, 2017. L’apothéose. 16 ans après la fermeture du dernier guichet de la Poste, le bâtiment connait une reconversion exceptionnelle. Les deux étages supérieurs sont transformés en hôtel, unique en son genre : « 1898 The Post ». 38 chambres et suites surplombant la Korenmarkt, offrant ainsi une vue imprenable sur le centre-ville. Chacune se distingue par son histoire et son style particulier.

Gand, 2019. 1898 The Post . Un gigantesque escalier en colimaçon trône face à nous, nous invitant à revenir 100 ans en arrière. Les meubles antiques de la réception évoquent l’époque glorieuse des Postes d’antan. Nous logeons dans « The Letter ». Depuis les authentiques lucarnes en bois, nous apercevons la ville médiévale dans toute sa splendeur. Hauts plafonds, fauteuils en lin, murs vert foncés, nous pénétrons dans l’histoire… Toutefois, le côté antique de la chambre ne transige pas avec la modernité. A l’étage, la salle de bains ouverte sur la chambre se dote d’une magnifique douche en marbre ancien. La perfection est dans le détail ! Flash romanesque sur le Pont Saint-Michel dans la suite « The Carriage » ou encore, la « Chambre Octogonale », logée au sommet de la tour, qui offre une vue à 360° sur le centre historique de Gand, tout ça sans sortir du lit !

citytrip-ghent

Une vie légère comme un timbre…poste

« The Kitchen » nous invite à savourer un délicieux petit-déjeuner bio en mode self- service : viennoiseries, charcuteries, fromages, granola maison et œufs à toutes les façons. Plus tard dans la journée, on retrouvera le chef dans sa cuisine ouverte concoctant des mets de grands-mères. Situé dans la tour qui donne sur le Marché aux Grains, le « Honesty Bar » (réservé aux clients de l’hôtel). Cet espace de détente nous met à disposition une grande variété de boissons à siroter. Une seule condition : « Be honest », noter son numéro de chambre sur le formulaire prévu à cet effet !

Cependant, nous cherchons celui qui fait vibrer les hipsters locaux et ceux du monde entier : « The Cobbler ». La cerise sur le gâteau, ou plutôt dans le cocktail ! Parmi les 10 meilleurs mixologites mondiaux, Jurgen Nobels nous enivre de ses breuvages signature. Que ceux qui souhaitent prolonger la Tournée minérale se rassurent, ce hotspot propose aussi des versions sans alcool.

1898 THE POST

Graslei 16, 9000 Gent
www.zannierhotels.com

WHERE TO EAT ?

BRUNCH or LUNCH


O’YO

Le restaurant diététique pour un petit-déj ou un lunch sain et gourmand ! Plats végétariens à base de produits frais, de saison et sans sucre raffiné. Un seul mot d’ordre : ENERGIE ! On ne sait où donner de la tête entre les smoothies, bowls avec du granola maison, les pancakes salés ou sucrés, les salades… A tester, à n’importe quel moment de la journée. www.oyobar.be


Simon Says

Une soupe maison, des œufs pour tous les goûts, des salades garnies… simples et délicieux. Petit plus, les cafés incroyablement bons et le service charmant. www.simon-says.be


De Superette

Pour ceux qui ne surfent pas sur la tendance du « healthy & vegan ». Certes, l’extérieur n’attire pas le regard, mais ne vous fiez pas aux apparences. Viennoiseries, pains et pâtisseries maison, pizza, tout est succulent. Un brunch gourmand et copieux à partager… ou pas. www.de-superette.be


TEMPTATION


Etablissement Max

Fondé en 1839 par Max Consael, il fut le premier à servir des beignets aux pommes et des gaufres bruxelloises bien de chez nous. Depuis six générations, la recette et la préparation sont restées les mêmes, seul le décor a un peu évolué et encore… www.etablissementmax.be

Le restaurant Volta installé dans une ancienne station de transformation d’Electrabel dans la Groene Vallei. © Piet De Kersgieter

GASTRONOMY


Volta

Expérience détonante dans cette station de transformation d’Electrabel réaménagée en restaurant très rock’n roll. Après un apéritif au
« High Voltage », bar situé à l’étage, vous avez deux options : commander à la carte, ou vous laisser tenter par le menu 5, 6 ou 7 services qui varie chaque semaine. Le chef Anthony Snoeck apporte sa vision nouvelle de la cuisine en utilisant des ingrédients simples pour les sublimer en…plats survoltés. www.voltagent.be


Publiek

Le bistrot branché couronné d’une étoile Michelin. Réservez votre table avec vue sur la cuisine. www.publiekgent.be


Oak

Le jeune chef Mercelo Ballardin y présente une cuisine révélant des associations totalement sur- prenantes. Une étoile au Guide Rouge et plusieurs semaines d’attente, réservez à temps. www.oakgent.be


DOOR73

Le sous-chef du Oak y officie. Une cantine chic, une cuisine décomplexée, un concept où le partage tient le grand rôle. www.door73.be


AFTER or BEFORE


Jigger’s

Le meilleur bar à cocktails de Belgique ! Un conseil, réservez car le bar est petit et très prisé. www.jiggers.be


Mosquito Coast

Le café décalé de Gand ! Cocktails et tapas exotiques, une grande bibliothèque remplie de guides et livres de voyages, embarquement immédiat. www.mosquitocoast.be


The Cobbler

Cocktails et tapas au bar de 1898 The Post.
Un must ! www.zannierhotels.com

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Marcelo Ballardin est à la barre du restaurant OAK, détenteur d’une étoile Michelin. © Piet De Kersgieter

WHAT TO VISIT ?

DAY 1

En route vers la« Groentenmarkt »! chez « Geldhof », nous craquons sur les cuberdons appelés en Flandre les « neuzeke ». Leur recette secrète date de 1873, depuis les petits « nez » de Gand en voient de toutes les couleurs.

Ensuite, une visite chez « Vve Tierenteyn-Verlent » s’impose ! Depuis 1790, cette famille gantoise n’utilise que des graines brunes pour fabriquer sa célèbre moutarde mitonnée à la meule de pierre. Elle complétera délicieusement le savoureux « Jambon Ganda » (le nom en vieux Celte de Gand), un jambon belge salé et séché artisanalement dans le respect des traditions ancestrales.

Nous retrouvons toute la gastronomie régionale sous un même toit à la « Groot Vleeshuis » (la Grande Boucherie). Autrefois utilisée pour y laisser sécher les viandes en les pendant au plafond, ce gigantesque bâtiment est l’endroit parfait pour déguster fromages, charcuteries et bières belges dans une atmosphère 100% gantoise.

Un peu plus loin, nous arrivons Werrengarenstraat, aka « Graffiti Street », une rue piétonne évoluant au gré des envies des artistes qui la taguent…. Instagrameurs, c’est un incontournable !

Il est l’heure d’un petit tour en bateau, idéal pour observer la ville d’un autre angle. Il nous mène aux pieds du « Gravensteen » (Le Château des Comtes). Construit au IX e siècle, il reste le seul château fort médiéval des Flandres à conserver (presque) intact son système de défense. Fascinés atrocement, nous déambulons dans le « cabinet du bourreau » et sa collection unique d’instruments de torture.

La nuit tombée, les façades de « Graslei » (Quai aux Herbes) et « Korenlei » (Quai aux blés) se reflètent dans La Lys comme par enchantement. Depuis le XIe siècle, des bateaux sont amarrés dans ce port médiéval. Interrogez un Gantois sur le plus bel endroit de sa ville. Il vous répondra : vous y êtes !

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Cuberdons de chez Geldhof

DAY2

Le « Pont Saint-Michel » et son église éponyme, place au romantisme et aux selfies spectaculaires ! Un point un de vue magnifique sur les 3 principales tours de la ville. Le « Beffroi » et son dragon ardent, mascotte de la ville. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, il nous mènera à plus de 95m de hauteur afin de nous faire profiter d’une vue panoramique sur Gand et ses alentours, tout en retraçant son histoire au fil de l’ascension. Ensuite la « Cathédrale Saint-Bavon », symbole de la ville et demeure de «L’Agneau mystique», le chef- d’œuvre des frères Van Eyck. Un « must » qui n’est visible qu’entre 10h30 et 16h00, good to know ! Finalement sur le « Korenmarkt » (Marché aux grains), l’«Église Saint-Nicolas» bâtie de pierres bleues de Tournai avec sa tour quadrangulaire, est assurément une merveille du style gothique scaldien.

Nous ne pouvions pas quitter Gand sans en faire le tour… à vélo ! Une manière simple et ludique de visiter la ville dans ses moindres recoins, de tomber par hasard sur des lieux cachés et inconnus de tous, de trouver une épicerie locale ou un petit restaurant, bref pas de meilleure manière de visiter cette ville au charme évident.

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Graslei et Korenlei © Ville de Gand - Office du Tourisme - Bas Bogaert