Où manger echte belge à Bruxelles ?
Où manger echte belge à Bruxelles ?
Mots : Servane Calmant
Photo Cover : DR
Filet américain (inventé par notre compatriote Joseph Niels en 1926), crêpes flambées à la Mandarine Napoléon (une recette belge), frites (double cuisson à la graisse de bœuf), carbonnade (à la Piedboeuf brune), boulet sauce lapin (au sirop de Liège), croquettes de crevettes grises (épluchées à la main), moules frites (depuis 1875), jets de houblon (« un délice aussi rare que le caviar », précise le chef Lionel Rigolet) … Et encore : chicons au gratin, vol-au-vent, stoemp, asperges à la flamande, waterzooï, cervelas artisanal, boudin compote, gaufres de Liège et de Bruxelles, cuberdon, spéculoos … La gastronomie belge, séduisant mélange de cuisine de tradition et de spécialités régionales, a gagné ses galons. Mais au fait, où mange-t-on encore belge à Bruxelles ? Sélection, forcément subjective, de restaurants populaires ou raffinés, tous bien de chez nous.
A Bruxelles-ville
Belga Queen
Dans un bâtiment d’exception datant du début du 18e siècle (qui a notamment abrité une banque !), Antoine Pinto, architecte-décorateur-restaurateur, rend un hommage vibrant à la Belgique, ses produits du terroir, ses artisans. Le bœuf ? Du charolais belge au goût plus prononcé que le blanc bleu belge. Le beurre ? D’Ardenne belge, pour sublimer le pain, les petits et les grands plats. Le véritable coucou de Malines ? Rôti au four sur pain d’épices tartiné au sirop de Liège ! Le crémant ? Ruffus. Le caviar ? Sélectionné par la maison belge Imperial Heritage Caviar. Même les sauces maison adoptent la belgitude : sauce Brugge Tripel ou réduction d’Orval au poivre concassé. Antoine Pinto va jusqu’au bout de son invitation à célébrer notre pays en proposant un café d’un torréfacteur de chez nous et des vins qui proviennent exclusivement de producteurs belges ! Belga Queen, l’un des meilleurs ambassadeurs de la gastronomie noire, jaune, rouge.
Aux Armes de Bruxelles
L’adresse phare de l’Îlot Sacré est un véritable conservatoire de la cuisine belge de tradition. Faut-il rappeler que c’est ici que les moules furent servies pour la première fois en casserole et qu’est née la recette des incontournables crêpes flambées à la Mandarine Napoléon, un alcool belge ? Le chef Cédric Callenaere poursuit la quête gourmande des fondateurs, dans un cadre qui fait véritablement partie de l’histoire bruxelloise. On savourera deux ambiances bien distinctes : la brasserie et la célèbre Rotonde où Brel avait sa table. Deux styles, mais une même carte axée sur les spécialités belgo-belges : cervelas artisanal, salade bruxelloise, stoemp du jour, vol-au-vent de poularde, pavé de bœuf Rouge des Flandres et waterzooi. Encore une institution !
Restaurant Vincent
On reste en plein cœur du centre historique de Bruxelles, du côté de la rue des Dominicains pour (re)découvrir une adresse historique au cadre iconique : des tableaux muraux monumentaux en céramiques peintes représentent des scènes de pêche…C’était en 1900, c’était au temps où Coxyde chantait ! Depuis, les fresques ont été classées au patrimoine mondial de l’Unesco ( on s’en réjouit !) et le charme désuet qu’elles dégagent continue à envouter plus d’un gourmet attablé ici pour déguster une belle sole meunière, un coucou de Malines ou une fabuleuse entrecôte. Julien Van Beneden a repris les commandes de l’institution en 2018 et s’est associé à Dierendonck, l’artisan boucher star de la côtière Saint-Idesbald. Pour apprécier les arômes uniques d’une bonne viande que le chef découpe et flambe en salle, vous êtes à la bonne enseigne !
https://restaurantvincent.be/fr
Au Vieux Saint Martin
Au Vieux Saint Martin se mérite ! Pour s’y attabler un jour de drache nationale, il faut être patient ! Avant Covid-19, au VSM n’acceptait en effet aucune réservation. Y trouver une place en terrasse (son inconditionnel atout), un dimanche midi, pour croquer le toast cannibale à l’américain, relevait également du coup de bol ! En revanche, depuis le déconfinement, la terrasse du VSM s’est fortement agrandie et l’on peut profiter pleinement de l’agitation du Grand Sablon ! Car, à l’instar du Savoy (géré également par Albert-Jean et Frédéric Niels), on vient ici pour voir et être vu du beau monde. Et pour savourer, depuis 1968, les produits bien de chez nous. La gueuze des carbonnades flamandes provient de la Brasserie Boon (à Lembeek), les crevettes d’Ostende, les œufs de poules belges, les crottins de biquette de Durbuy. Frites, croquettes, sauces, pâtisseries, tout est fait maison et le fameux américain est toujours préparé selon la recette inventée par Joseph Niels en 1924. Au VSM s’avère immuable, c’est pour ça qu’on l’aime, dis !
Le Rendez-vous des Artistes
Les frères Vassili et Costa Karagianis, bien connus des gourmands pour leur adresse grecque uccloise Les Enfants du Pirée, ont imaginé un cadre rappelant les bonnes vieilles fritures de notre jeunesse, nappes en vichy comprises. Pour pousser le concept de bar à frites jusqu’au bout, ils ont même fait installer, en cuisine, une authentique friterie traditionnelle, permettant la double cuisson de frites fraîches à la graisse de bœuf. Une carte généreuse invite à découvrir d’autres préparations 100% maison : croquettes aux crevettes, toast aux champignons, carbonnades à la bière Piedbœuf brune, boulettes à la liégeoise, chicons gratinés, stoemp-lard saucisse. L’offre de bières n’étant pas en reste, on a épinglé les petites pépites proposées par la micro-brasserie bruxelloise En Stoemelings – c’est tof !
Brasserie de la patinoire
A l’orée du bois de la Cambre, juste devant le Théâtre de poche, une belle façade anglo-normande met en avant ses nombreux atouts : vaste parking (à Bruxelles, c’est une aubaine !), tea-room, terrasse de 300 couverts, brasserie, écailler, avec vue imprenable sur le bois ! Le chef Adrien Schurgers fait la part belle au répertoire de brasserie, tout en proposant des suggestions affriolantes à travers lesquelles on retrouve son parcours chez Bruneau. Croquettes aux crevettes maison, sole meunière sauvage, vol-au-vent de poularde, moules « patinoire » aux lardons fumés et à la bière (on vous les recommande chaudement !), fromages du maître affineur Julien Hazard, gaufres de Bruxelles … le terroir à toutes les sauces, on adore ! D’autant que le plaisir se poursuit à la lecture de la carte des vins et ses 140 références, pas uniquement belges, ne poussons pas le bouchon trop loin !
A Etterbeek
The 1040
C’est le chef montois ‘JeanPhi’ Watteyne qui a signé la carte du 1040, la brasserie du Sofitel Brussels Europe, et c’est Mattéo Vannini (ex-Da Mimmo, l’étoilé) qui envoie la musique. Crevettes grises de chez nous décortiquées à la main, mayo maison, tomate en gelée. Oiseau sans tête au veau coupé au couteau et cuit à basse température … L’assiette est esthétique ; le dressage, calibré. Au 1040, on mange du belge, du fait maison et du circuit court (très court même, puisque Mattéo cultive des plantes aromatiques sur le toit du Sofitel). Une cuisine sans camouflage alimentaire et délibérément gourmande. Ne faites surtout pas l’impasse sur les frites cuites au blanc de boeuf ni sur les desserts, la gaufre de Bruxelles et le crumble au spéculoos sont carrément addictifs.
Les Brigittines – Aux Marches de la Chapelle
Cette toute belle maison Art déco du quartier du Sablon a reçu le trophée Brasserie de l’Année 2020, décerné par le Gault&Millau. Une récompense enviée qui salue la cuisine généreuse de Dirk Myny, echte Brusseleir aux fourneaux ici depuis 25 ans, et la qualité de ses produits. Chez Dirk, le poulet vient de Lustin, les crevettes grises et le cabillaud de la Mer du Nord et les bières, les gueuzes, lambics, krieks et autres bières artisanales proviennent des brasseries Cantillon, de la Senne, et autres micro-brasseries, et s’accordent avec bonheur à sa cuisine. La joue de veau braisée dans la kriek Cantillon est fameuse ! Chef généreux et créatif, Dirk a inventé
le Zenne Pot : du chou cuit à la gueuze Cantillon, du boudin noir, de la saucisse sèche, des bulots. La magie opère et des saveurs irrésistibles s’en dégagent. Une bonne Gueuze Cantillon pour rafraîchir le palais. C’est bonheur.
https://www.lesbrigittines.com
A Ixelles
Au Savoy
On ne change pas une recette qui plaît ! Albert-Jean Niels et son fils, Frédéric, respectivement 3e et 4e générations héritières de Joseph Niels, restent fidèles au fameux filet américain-frites inventé en 1924 par leur ancêtre. Eh oui, l’américain n’est pas américain (nos amis étasuniens mangent d’ailleurs rarement de la viande crue) mais bien 100% belge voire 100% bruxellois. Ouvert en 2018, le Savoy ne se résume pas à son plat fétiche, loin s’en faut ! Une carte fixe propose un maximum d’aliments de producteurs locaux, en circuit court donc, et pas mal de suggestions mensuelles. Oostendse grijze garnaalkroketten (en VO sur la carte), frites, sauces, glaces, tout est fait maison ! », souligne le maître des lieux visiblement heureux de nous apprendre que sa terrasse, une des plus agréables de Bruxelles et la plus indiquée « pour voir et être vu », vient d’être agrandie !
A Watermael-Boitsfort
Au Grand Forestier
Albert-Jean Niels et son fils Frédéric ont la brasserie dans le sang, et un sacré flair pour dénicher des emplacements qui font courir le tout Bruxelles ! Après le Vieux Saint Martin (au Sablon) et Au Savoy (Place Brugmann à Ixelles), ils ont ouvert en 2015 Au Grand Forestier, à Watermael-Boitsfort, face au parc Ten Reuken et son étang. On y prend un bon bol de verdure, en commandant des produits de saison, du fait maison (les frites, les sauces, les pâtisseries) et des plats de bonne compagnie, sincères et bien exécutés, qui ont assis la réputation des brasseries Niels : le toast cannibale à l’américain, les solettes, la béarnaise maison, et l’incontournable et immuable américain inventé par Joseph Niels en 1924. Véritable gaufre de Bruxelles et mousse au chocolat belge pour les grands gourmands.
A Woluwe-Saint-lambert
Bistro de la Woluwe
Rénovée depuis peu, la place Saint-Lambert attendait avec beaucoup d’espoir l’ouverture d’une belle adresse gourmande. C’est chose faite avec le Bistro de la Woluwe, aux commandes duquel on retrouve deux pros de la restauration, Jean-Luc Colin (Villance, Tissens, Le Petit Pont) et Philippe Wilbers (Tables d’Upignac, Autoworld Brasserie). Le lieu, volontiers novateur, est à la fois une brasserie, un pub, une salle d’événement. La brasserie lookée par l’architecte Jean-Michel de Haan (l’archi e.a. du Notos et de Old boy) s’est adjointe une véranda avec vue sur terrasse. On y savoure une cuisine de brasserie haut de gamme qui privilégie les produits de saison et en circuit court. Goûtez au pigeonneau royal rôti au naturel, fameux ! Jean-Luc Colin, caviste chez Godaert & Vanbeneden, ne rate pas une occasion de faire bonne impression, sa cave à vins affiche une centaine de références, plus d’un flacon pouvant s’accorder avec ce succulent vol-au-vent de poule fermière et riz de veau …
Jean-Luc Colin, l’Horeca, ma bataille
Jean-Luc Colin, l’Horeca, ma bataille
Mots : Servane Calmant
Photo Cover : Yves Noël
Profession : restaurateur bruxellois (Le Villance, Tissens, Le Petit Pont et le Bistro de la Woluwe). Particularité : un parcours pour le moins atypique ! La vie de Jean-Luc Colin, public-relations particulièrement avisé, se raconte comme un feuilleton belge à rebondissements …
Restaurateur bruxellois (de deux brasseries, d’une institution, Tissens, d’un gastropub, le Bistro de la Woluwe), caviste chez Godaert & Van Beneden, père de famille, ex-footballeur professionnel (Braine, Denderleeuw, Strombeek, RWDM …), ancien mannequin (pendant 15 ans !), Jean-Luc Colin a connu plusieurs vies, c’est une certitude ! « Et je ne suis même pas un hyper actif ! En revanche, je suis un veinard qui a su reconnaître et saisir les bonnes opportunités pour faire évoluer sa vie ! »
« Le Villance, j’étais amoureux de ce resto »
« 1989, mon premier resto, Le Chavignol, à Boitsfort, 18 ans de ma vie. Je travaillais en salle la journée et le soir, je filais aux entraînements de foot ! Dans la foulée, j’ai acheté le Klepto, voisin du premier, mais je gagnais mal ma vie ! »
Vous auriez pu faire carrière dans le foot ! « Oui, mais je me suis salement blessé ! Encore un manque à gagner ! Que faire ? En 94, une copine me présente alors à l’agence de mannequin Dominique. Par chance, j’y resterai 15 ans, jusqu’à mes 40 ans. Une carrière internationale qui m’a permis de rencontrer évidemment beaucoup de monde ! Auquel j’ai vendu… beaucoup de vin (rire), car entretemps, en 2005, j’étais devenu représentant en vins chez Godaert & Van Beneden… » Ne jamais mettre les œufs dans le même panier ! « Exactement ! »
On retrouve ensuite Jean-Luc (presque) partout : Q-Bar, Golf de la Bawette, Capitaine de l’Overijse Golf Club … En 2006, il décide pourtant de tout revendre à son associé. Le vin reste alors la seule activité de Jean-Luc Colin, jusqu’au jour où surgit le drame : l’ennui ! « De 2006 à 2012, j’étais sans cesse sur la route, je vendais du vin, je gagnais bien ma vie, mais, oui, je l’avoue, je m’emm…. » Jean-Luc s’était juré de rester éloigné de l’Horeca. Jusqu’au jour où, à nouveau, un drame : le Villance, un resto qu’il affectionnait particulièrement, fait faillite. « Le Villance, à Auderghem, c’était mon quartier, j’étais amoureux de ce resto. Je n’ai pas pu résister à la tentation, et je l’ai racheté en 2012 ! » Puis ce fut le tour du Tissens à Hoeilaart, ensuite du Petit Pont à Uccle (en 2020) et du Bistro de la Woluwe (Place Saint-Lambert), le dernier-né !
L’art de bien s’entourer
C’est d’ailleurs au Bistro de la Woluwe, brasserie haut de gamme et conviviale, que l’on retrouve Jean-Luc Colin, autour d’un délicieux pigeonneau tout simplement rôti… Comme tout bon public relations qui se respecte, Jean-Luc salue tout le monde, paie un verre ici, fait un brin de causette là-bas, « il faut absolument qu’on se revoit »… C’est ça la vie d’un entrepreneur ? « Non non, je ne me vois pas du tout comme ça. Je suis un restaurateur qui cherche à faire renaître de belles institutions bruxelloises, comme Tissens (« Vous aimez les anguilles au vert ? ») et Le Petit Pont (le nouveau chef Momo, ex Les Petits Bouchons, est une véritable vedette à Bruxelles – nda). L’art de la réussite, on le sait, consiste à bien s’entourer. « Ce sont les belles rencontres qui m’ont fait grandir professionnellement. Sans Philippe Wilbers (à l’origine des Tables d’Upignac et de l’ Autoworld Brasserie – nda), pas de Bistro de la Woluwe ! Et je continue à proposer les vins de Godaert & Van Beneden dans mes restaurants, évidemment ! Au fait, vous aimez le vin en biodynamie ? Je ne bois que ça… ». Nous, aussi ! « Alors, on va goûter un vin de Thierry Michon, un vigneron extrêmement talentueux qui a converti son domaine à la biodynamie il y 15 ans. Je vous sers la Cuvée Reflets, Domaine St Nicolas, au cœur des marais salants, il est à la carte de mes quatre restos, vous allez apprécier ! »
Les morilles belges, ce précieux cadeau du printemps ...
Les morilles belges, ce précieux cadeau du printemps ...
Mots : Servane Calmant
Rien ne prédestinait le tandem d’amis Arnaud de Mérode et Géraud d’Oultremont, rejoint par Guillaume Coppée, à devenir les pionniers de la production de morilles fraîches, artisanales et bio, en Belgique. Rien, sauf une même passion pour les beaux produits et cette boutade lancée comme un défi : « On ne va quand même pas laisser faire les Chinois ! » Mars 2021, la première grosse récolte de morilles belges sort de terre. Livraison, dans la foulée, dans les restos gastronomiques (pourvu qu’ils rouvrent !) et épiceries fines du pays.
Deux fermes d’un hectare chacune, quelque part dans les deux Brabants, pour ne fâcher personne, sont destinées à produire de façon artisanale et naturelle, des centaines de kilos d’un des champignons les plus appréciés des gastronomes … But avoué de la jeune société Belmorille : devenir les pionniers en Belgique, puis en Europe, de la culture de morilles, en raflant la mise aux Chinois, passés maîtres dans la production (industrielle, on s’en doute…) du fameux champignon. Eh oui, ce sont les Sichuanais qui ont réussi les premiers, après 20 ans de recherches, à trouver la bonne méthode pour obtenir des rendements réguliers … Comment déjouer leur mécanisme de domination ? Eléments de réponse avec Arnaud de Mérode : « D’une manière très informelle, Géraud me signale qu’il a lu dans un magazine que les Chinois produisaient des morilles ! Déjà qu’ils font des truffes qui n’ont aucun goût ! (rire) Par bravade, nous nous sommes alors promis de maîtriser la culture de la morille. Encore fallait-il se démarquer ! Les Chinois produisent des morilles industrielles, un produit pas bon mais pas cher ; on a décidé de prendre le contre-pied de leur stratégie : l’élevage artisanal, qualitatif, bio … ». C’est le début de l’aventure Belmorille.
Le savoir-faire belge
Géraud d’Oultremont vient du monde de la finance et de la gestion de patrimoine, Arnaud de Mérode affiche un profil marketing/commercial. Mais les deux épicuriens ne rechignent nullement à enfiler les bottes en caoutchouc par amour des bons produits ! En investiguant le marché de la morille, ils découvrent l’existence d’un projet pilote initié par le labo de recherche Biohainaut: la maîtrise du processus de production in vitro des morilles. C’est une vraie prouesse scientifique mais le projet moins rentable qu’espéré est enterré ; reste que le savoir belge est bel et bien là ! Parallèlement, le tandem d’amis part à la rencontre des Français de France Morilles, détenteurs d’un brevet chinois, et leur propose un échange de connaissance. Tu me dis comment on produit les morilles en pleine terre, je te dis tout sur leur production en salle. Bien vu. D’autant que la Région wallonne, séduite par le potentiel des débouchés économiques de Belmorille, va les soutenir : via des chèques technologiques, Géraud et Arnaud se connectent à des professeurs et des chercheurs en agronomie de la Haute école Condorcet, à Ath. « Percer le secret des morilles pourrait ouvrir la porte à la culture d’autres champignons comme les bolets, les cèpes ou les girolles … » Entreprendre, toujours entreprendre.
Mars 2021, le tournant
L’aventure Belmorille est une franche réussite, ponctuée de rire, de rage contenue aussi. Arnaud de Mérode et Géraud d’Oultremont et, rejoint par Guillaume Coppée (formé aux méthodes de maraichage traditionnelles) et tout récemment par un quatrième larron (Arthur Lhoist, patron des restaurants Tero), espéraient en effet pouvoir se lancer en 2020. C’était sans compter sur les tempêtes Ciara, Denys et Ellen qui n’ont pas fait de cadeau à leurs installations. Et que dire de ces satanées limaces ! « On a testé de nombreux remèdes de grands-mères, notamment répandre des cendres autour des serres, en vain. Finalement, nous nous sommes résolus à accepter que les limaces mangent une part de notre production ! »
La première grande récolte, on y est : mars 2021. Arnaud de Mérode avoue prendre plaisir à mettre les mains dans la terre pour faire pousser les morilles de façon totalement naturelle. « On propose du qualitatif pour se différentier de la production chinoise. Pour rester compétitif sur ce marché, il fallait proposer un produit local supérieur. Une démarche qui fait de surcroit écho à notre envie de mettre en avant le terroir belge, le travail de la terre et le circuit court ».
Si la Covid19/21 est (enfin) maîtrisée, les morilles belges devraient s’inviter à la table des enseignes gastronomiques (Bon Bon, Le Chalet de la Forêt …). « On va également écouler notre récolte dans les meilleures épiceries fines du pays (Rob e.a.), dans les magasins bio (Färm, notamment), sur certains marchés, plus la vente aux particuliers en direct. On compte de toute façon réduire la perte de production à zéro : si personne ne nous achète la récolte 2021, on la sèchera, tout simplement ! »
unBOXed, l’expérience 4 X 2 étoiles chez vous
unBOXed, l’expérience 4 X 2 étoiles chez vous
Photos : Pieter D'Hoop
UnBOXed n’est pas une simple box repas. C’est une expérience unique mêlant gastronomie, art, plaisir et excellence à la maison. Les chefs doublement étoilés, David Martin (La Paix**), Nick Bril (The Jane**), Tim Boury (Boury Restaurant**) et Cyril Molard (Ma langue sourit** – Luxembourg), y proposent des plats prêts à être dégustés dans des contenants désignés par l’artiste Denis Meyers.
4 chefs sinon rien
À l’origine de ce projet, Cédric Allard, story-teller et foodie. En manque de restaurants et de partage, il a eu l’idée de réunir plusieurs chefs pour un projet inédit et ainsi réinventer la gastronomie à domicile. C’est ainsi que David Martin (La Paix**), Nick Bril (The Jane**), Tim Boury (Boury Restaurant**) et Cyril Molard (Ma langue sourit** – Luxembourg), ont pris part à l’aventure, avides de challenges, surtout en cette période. Ensemble et en harmonie, les chefs ont réussi à allier leurs personnalités, pour créer une expérience gastronomique chaleureuse et élégante, comme au restaurant.
Une expérience gastronomique complète
Tout a été pensé pour traduire l’ambiance d’un restaurant gastronomique dans les moindres détails. Après un simple passage au four, les plats sont prêts à être dégustés dans les contenants. Chaque plat s’accompagne d’une vidéo tuto d’un chef, qui explique en quelques mots ce qu’il reste à faire pour profiter de cette expérience multi étoilée à la maison.
L’art et la conscience écologique comme cerises sur le gâteau
Les plats sont dressés comme au restaurant dans ces contenants qui ont été désignés par Denis Meyers et spécialement travaillés pour passer au four et être utilisés comme assiettes. Pour profiter d’unBOXed, seuls des couverts, des verres et un four sont nécessaires, sans aucune manipulation supplémentaire.
La box en elle-même est pensée comme une œuvre d’art et est destinée à continuer à exister dans les intérieurs. Elle est réalisée en carton recyclé et produite par un fabricant belge, dans le respect des normes environnementales. Mais cela va encore plus loin ! Les contenants des plats sont eux aussi biodégradables, vierges de tout plastique. Exit la traditionnelle barquette en aluminium.
unBOXed est à la recherche du meilleur, dans tous les domaines. Grâce au principe de précommande, les chefs peuvent réaliser le nombre exact de plats, évitant ainsi le gaspillage. Les producteurs locaux sont bien sûr privilégiés, pour travailler des produits de saison et dont la traçabilité est 100% transparente.
Comme si vous y étiez
L’expérience unBOXed est ponctuée de moments vidéo confidentiels pour vous accompagner dans votre soirée. Une vidéo d’accueil, quatre vidéos explicatives des plats et une vidéo surprise sont prévues pour créer une relation intime avec les chefs et donc mieux ressentir leur passion de la cuisine.
Où et comment commander ?
Pour profiter et commander l’expérience unBOXed, rien de plus simple. La box #1 est disponible en précommande sur le site d’unBOXed, www.be-unboxed.com. Elle sera disponible en take away ou livraison.
La box #1, prévue pour le 21, 22 et 23 mai, est au prix de 140€ par personne. Cette box est prévue pour 2 personnes.
La box #1 contient :
- Un message de bienvenue écrit par les chefs ;
- Deux cocktails ;
- Un petit panier de pain et de beurre, comme au restaurant ;
- Quatre amuse-bouches par le chef doublement étoilé Cyril Molard ;
- Deux entrées par le chef doublement étoilé Tim Boury ;
- Deux plats par le chef doublement étoilé Nick Bril ;
- Deux desserts par le chef doublement étoilé David Martin ;
- Un accord met-vin créé par les chefs ;
- Une bouteille d’eau ;
- Une playlist sur-mesure par Nick Bril,chef mais aussi DJ réputé en deep house !
- Six vidéos faites pour vous pour des moments confidentiels et précieux avec les chefs.
- Une fiche explicative par plat, qui détaille comment en profiter au maximum.
Le thé à toutes les sauces
Le thé à toutes les sauces
Mots : Servane Calmant
Il peut s’inviter dans un velouté de pleurotes, sublimer un magret de canard ou s’harmoniser avec une tarte au chocolat. Il peut même se marier aux parfums boisés du whiskey. Détourner la gastronomie occidentale en associant un thé avec un plat, c’est tout l’intérêt des 170 pages de « Le Bonheur est dans le thé ». Mais pas seulement. Car ce recueil d’une bonne soixantaine de recettes originales évoque aussi et surtout une passion, celle de l’auteure, Nathalie Masset, sommelière de thé, pour la célèbre petite feuille verte …
Notre compatriote Nathalie Masset, diplômée Tea Sommelier de l’Académie de thé de Toronto, préfère voir le zhong à moitié plein qu’à moitié vide ! Par amour du thé, cette pétillante quinqua a suivi des stages donnés par Nadia Bécaud (fondatrice de l’enseigne Cha Yuan), lancé des T-Perware, organisé des dégustations de grands crus d’exception, rencontré des producteurs de thé sur le terrain en Chine et en Inde, lancé une boutique de thé en ligne (teaside.be), et convaincu la RTBF de lui offrir une chronique autour du thé dans Tendances Première… Des journées bien remplies ! Sauf qu’en mars 2020, la Covid-19 débarque sans crier gare. « Comment se réinventer au temps du confinement ? », se demande Nathalie Masset, avant d’y apporter sa propre réponse. « C’est au premier jour du confinement que l’idée m’est venue de mixer mes hobbies : cuisine, thé, photo (des centaines de clichés pris en Chine notamment – nda). J’ai enfin, oui enfin !, pris le temps de plonger le nez dans mes bouquins de cuisine, de détourner les classiques en y ajoutant du thé, de mettre mes propres recettes en scène en créant un décor avec les moyens du bord, ma petite vaisselle, mes sets de table, de photographier chaque plat avec mon Smartphone et, enfin, de les poster sans commentaire sur Facebook, et ce sans sortir de chez moi ! »
Bingo ! Le succès virtuel est au rendez-vous et Nathalie Masset voit gonfler son fan club de tea lovers ! Tant, que cette soudaine consécration va l’inciter à rédiger « Le Bonheur est dans le thé », un livre riche et généreux (une soixantaine de recettes originales quand même), personnel et intime (agrémenté de photos de voyages), sage et pertinent (« On ne boit pas son Bourgogne dans une flûte ? On ne boit pas non plus son thé vert chinois dans un mug ! »). Au fait, Nathalie, vos recettes sont-elles à portée de tous ? « Oui, même si certaines sont plus complexes que d’autres. Pour les potages, mon idée de base était toute simple : remplacer le cube de bouillon industriel bourré de sel et de sucre par une infusion de thé fumé ou de Sencha, pour citer deux exemples ».
Les Belges et le thé
Le Bonheur est dans le thé, même au pays de la bière ? « Oui oui, il y a chez nous un vrai public d’amateurs de thé. Les motivations sont évidemment diverses : certains l’apprécient pour ses multiples vertus ; d’autres parce que le thé contient des caractéristiques organoleptiques complexes, comme le vin ! Je ne vais pas vous mentir, beaucoup s’orientent vers les thés parfumés. Car à l’instar du vin (l’analogie n’est pas innocente quand on est sommelière de thé – nda), une personne qui découvre le thé, ne va pas d’emblée attaquer un grand cru. Question de prix et de complexité, chaque type de thé nécessitant une température et une durée d’infusion spécifiques… En revanche, tous les thés invitent à savourer le temps présent, à boire gorgée après gorgée pour sentir la chaleur de la liqueur qui descend dans la gorge, humer et détecter les arômes boisés, fleuris, marins, fruités… » Le thé, c’est l’éloge de la lenteur ? « Et du temps présent. Et de la relativité des choses. On en a grandement besoin ! »
Nathalie Masset, Le bonheur est dans le thé, recettes &voyages, Editions Renaissance du Livre.
Dîner étoilé au Steinberger
Dîner étoilé au Steinberger
Le Steigenberger Wiltcher’s innove en proposant des dîners étoilés. Bien plus qu’un room service, Kevin Lejeune, le Chef étoilé de la Canne en ville et Jeune Chef de l’année dans le guide du Gault Millau 2021, sera encadré par son équipe pour vous faire passer une soirée comme au restaurant.
Février n’a pas été le mois de la réouverture des restaurants et aucune perspective ne s’entrevoit pour mars. Cependant, regoûter au plaisir de manger à table, comme au restaurant, qui plus est étoilé, sera possible dès mars, à Bruxelles. Le Steigenberger Wiltcher’s s’est en effet mis au défi de proposer des repas étoilés avec la complicité d’un chef lauréat du dernier Guide Gault&Millau. Bien loin d’un simple room service, le chef Kevin Lejeune et son équipe de salle vous feront passer une véritable soirée « comme au resto ». Une assiette étoilée dans un cadre multistarisé, de quoi faire briller papilles et pupilles le temps d’une soirée.
C’est le chef Kevin Lejeune, jeune chef étoilé depuis 2019 et désigné Jeune Chef de l’Année par le dernier guide Gault&Millau Belux qui sera à la barre des diners étoilés durant tout le mois de mars au sein du Steigenberger Wiltcher’s et ce jusque Pâques. Pour l’occasion, une grande partie des chambres 5 étoiles du premier étage ont été réaménagées en salles à manger individuelles afin de permettre aux occupants des chambres et suites familiales de venir profiter d’un séjour étoilé en famille ou en couple (et donc toujours en bulle) au travers de ces « 6 stars dinners » (5 étoiles plus une) sans être obligés de manger à côté de leur lit.
Après avoir pris possession de leur chambre et s’y être délassés autour d’une surprise réservée par le chef, les couples seront invités à descendre au premier étage à l’heure du dîner pour se rendre dans leur chambre à manger étoilée. Ils y seront accueillis par le maître d’hôtel du restaurant La Canne en Ville (le restaurant du chef Kevin Lejeune) qui, lui aussi, fait le déplacement durant tout le mois pour prolonger l’expérience de la cuisine à la salle. Un repas 4 services entamé par une coupe de champagne Bollinger sera alors servi, par le chef et son équipe, dans les règles les plus strictes d’élégance, de confort et de raffinement inhérentes aux grandes maisons mais dans le respect total du cadre légal lié au protocole covid. Et ce, depuis leur arrivée jusqu’au lendemain matin au travers de petites notes mélodieuses qui ponctueront le séjour d’une partition que seul un chef étoilé peut composer pour contribuer à faire de ce séjour étoilé un véritable voyage de rêve.
Action « Un séjour étoilé »
Du 2 mars au 10 avril pour 40 couverts maximum chaque soir
Menu 4 services et mises en bouche, changeant chaque semaine
Diners du mardi au samedi plus week-end de Pâques incluant le lundi avec arrivée entre 19h et 20h.
Forfait de 150 euros par personne hors tarif de la chambre.
Pour réserver un séjour étoilé : +32 2 542 42 42 ou par email : https://www.steigenberger.com/fr/hotels/tous-les-hotels/belgique/bruxelles/steigenberger-wiltchers/offres/un-sejour-etoile
Un carnaval de saveurs
Un carnaval de saveurs
Le carnaval de Binche, reconnu Patrimoine oral et immatériel de l’humanité par l’UNESCO, n’aura pas lieu cette année. On se console allègrement en savourant du gin de Binche ou un spritz revisité à la binchoise.
Le gin de Binche, c’est la success-story de Jérôme Urbain et de son épouse Céline Harvengt, amoureux de gin et de Binche. Gin de Binche, un joli jeu de mots qui vaudra un véritable succès commercial pour ses passionnés de spiritueux.
En quoi se distingue le gin de Binche ? Certainement par la finesse de l’orange sanguine, référence évidente à l’offrande du Gille, roi du carnaval binchois. Il se déguste pur ou avec un tonic aux arômes naturels pour ne pas dénaturer ses saveurs.
Ce gin belge gastronomique a raflé plus de dix médailles dont la « Double Or » lors du New York International Spirits Competition de 2020 où quelque 30 nations participaient. Une médaille d’or pour leur gin, mais également une autre pour leur Plus Oultre Distillery !
Et si on n’aime pas le gin ? On craque sur leur Bitter Plus Oultre, un apéritif à l’orange sanguine qui a décroché une médaille d’Or au concours mondial de Bruxelles en 2020. Pour préparer le meilleur spritz de notre royaume, on le marie avec le mousseux Ruffus Brut Sauvage qui se distingue notamment par sa faible teneur en sucre. Alors, on trinque !
Le Spritz de Binche à Venise
Bitter Plus Oultre 2 cl + Ruffus brut sauvage 3 cl + Indian Tonic 1 trait
- 1. Réalisez la recette Spritz directement dans le verre.
- 2. Dans un verre à vin rempli aux trois quarts de glaçons, versez 3 cl de Ruffus Brut sauvage.
- 3. Ajoutez alors 2 cl de Bitter Plus Oultre
- 4. Complétez avec un trait d’ indian tonic
- 5. Mélangez bien le tout à l’aide d’une cuillère à mélange pour faire remonter délicatement le bitter
- 6. Plongez une rondelle d’orange.
- 7. Votre cocktail Spritz est prêt !
Be my Valentin-e
Be my Valentin-e
La Saint-Valentin approche. Voici nos belles adresses bruxelloises proposant des menus à emporter ou à se faire livrer. Votre mission sera de ravir le cœur de votre élu-e. Mode d’emploi !
Pour lui en mettre plein la vue
A l’image d’Antoine Pinto, le chef et architecte d’intérieur qui excelle dans chacun de ses projets pour le plus grand bonheur de nos sens, on craque sur le sublime plateau « Prestige » du Belga Queen.
225€ pour 2 personnes
30 gr Oscietra Royal Imperial Heritage Caviar, un homard, quatre Oyster Queen, quatre huîtres plates, quatre gambas, quatre langoustines, un bouquet de crevettes, bigorneaux, bulots et crevettes grises à éplucher.
D’autres délicatesses sont également à la carte ainsi qu’une très belle sélection de vins et champagnes. Et en dessert, un cœur rouge miroir, crémeux de chocolat au lait d’amandes, palet de canneberge et groseilles, biscuit moelleux aux éclats de dragées roses. De quoi faire saliver Cupidon !
Commande : https://wwc.resengo.com/indexframe… avant le 12/02 – 12h. Menu disponible le 13/02 et 14/02. Enlèvement entre 14h et 17h. Livraison (+ 10 €) dans un rayon de 20 km et offerte à partir de 100 €.
Pour un roller artistique
On fonce à La Patinoire, à l’orée du bois de la Cambre ! Le chef Adrien Schurgers fait la part belle au répertoire de brasserie, tout en proposant un menu de Saint-Valentin affriolant.
Menu 55€ pp
Entrée (au choix)
9 huîtres
Saumon gravlax maison, toasts, vinaigrette au raifort et miel bio
Tartare de bœuf coupé à la main au caviar Osciètre
Plat (au choix)
Filet de sole sauvage, fumet de crustacés, poireaux confits, crevettes grises épluchées main et risotto crémeux aux pointes vertes
Suprême de canard aux légumes croquants, purée de potimarron, jus de cuisson parfumé à la menthe et litchis
Assortiment de desserts Saint-Valentin faits maison par leur chef pâtissière (choux de l’amour, verrine de la passion, macaron et deux desserts surprises)
Commande : 02 649 70 02. Livraison possible et take-away les 12/02, 13/02 et 14/02 de 11 à 19h. Psst: Ils ont un service drive-in !
Pour une cuisine traditionnelle belge faite maison
Depuis près de 95 ans, la famille Niels travaille dans la restauration avec passion. Troisième et quatrième génération, ils sont propriétaires de ces enseignes réputées : Au Vieux Saint-Martin, Au Savoy et Au Grand Forestier. Chez Alfred, c’est même savoir-faire mais à emporter chez vous ! Ici, le Chef Mathieu met les petits plats dans les grands et vous prépare des mets d’exception que vous n’aurez plus qu’à réchauffer quelques minutes au four. Love is in the air !
Menu 4 services 79,95€ pp
Entrées froides
Salade de homard façon Belle-vue, sauces mayonnaise et cocktail
ou
Carpaccio de bœuf, mesclun
Entrées chaudes
Waterzooi d’écrevisses aux petits légumes
ou
Feuilleté aux ris de veau
Plats principaux
Filets de sole au Champagne sur lit d’épinards, pommes Duchesse
ou
Sauté de veau façon Alfred, gratin dauphinois
Desserts
Cœur chocolat praliné, crème anglaise
ou
Douceurs exotiques
Commande : 02/897 68 77 – 7 j/7 entre 10h et 20h30.
Les Alfred’s boys vous livrent 7/7 jours entre 18h et 20h30 dans les communes suivantes : Auderghem, Beersel, Braine-l’Alleud, 1000 Bruxelles, Etterbeek, Forest, Hoeilaart, Ixelles, Kraainem, La Hulpe, Lasne, Linkebeek, Overijse, Rhode -Saint-Genèse, Schaerbeek, Saint-Gilles, Tervuren, Uccle, Waterloo, Watermael-Boitsfort, Wezembeek-Oppem, Woluwe-Saint-Lambert, Woluwe-Saint-Pierre.
Pour dîner dans les étoiles
On craque forcément sur le menu Saint-Valentin signé par Pascal Devalkeneer, le chef doublement étoilé duChalet de la Forêt. A ses dires, la cuisine est un atout séduction : « Même si je fais de la gastronomie, je reste un cuisinier. Mon métier, c’est cuisiner comme le verbe, transformer un produit pour en faire une recette en y mettant de l’amour. Oui, c’est séducteur et il faut que ce soit « rock & roll », sexy pour donner l’envie ». Et comme il le dit si bien : « Tout se passe autour d’une table ou dans un lit ! ».
Menu 175€ pp
Amuse-bouche
Saumon écossais fumé par ses soins, crème citron et vodka, caviar osciètre sélection Imperial Héritage
Nage de sole côtière et coquilles, jeunes légumes
Ris de veau laqué au miso et agrumes
Émincé de bœuf en alternance de truffe noire et cèleri, jus de bœuf tranché
Cœur de la Saint-Valentin en millefeuille
Commande : par mail à lepicerieduchalet@lechaletdelaforet.be Dernière commande le 12/02-12h. Enlèvement le 13/02 et 14/02 entre 12h et 19h
Au bonheur des papilles
Jean-Luc Colin adore faire renaître de belles institutions bruxelloises, comme Le Petit Pont dont le nouveau chef Momo, ex Les Petits Bouchons, est une véritable vedette à Bruxelles. Leur menu 4 services à emporter est irrésistiblement alléchant !
Menu 4 services 50€ pp
Les Mises en Bouches
Le médaillon de homard, petit chou, gnocchi aux herbes fraîches, jus de crustacés au poivre Timut
Dos de skreî, mousseline de chou- fleur, petites grises de la mer du Nord beurre blanc au vin de Xérès
Ou
Cailles farcies au foie gras, cuisses confites, purée de patate douce, cœur d’artichaut jus corsé
Cœur sablé de Saint-Valentin
Commande : 0473 29 21 54 avant 15h30 le 12/02 et le 13/2 avant 13h00. Enlèvement des commandes à partir de 17h30. Les plats sont délivrés chauds et prêts à déguster. Livraison possible sans supplément.
Pour dîner comme dans Top Chef
Jean-Philippe Watteyne (Top Chef 2013) et Mattéo Vannini (ex-Da Mimmo) ont crée pour The 1040 -Sofitel un menu box Valentin exclusif. Attention cette offre est limitée !
Menu 3 services 54€ pp
Sélection d’amuse-bouches
Américain végétarien
Mousse d’olive noire et pignon de pin torréfié
Fromage d’Isigny à l’aneth et pomme grenade
Entrées
Salade tiède de cabillaud, sauce chou-fleur, poireaux confits, caviar Tapioca
Ou
Vitello tonato végétarien, carpaccio de betteraves, mayonnaise de pois chiches, salade de betteraves rouges, radis et câpres
Plats
Selle d’agneau, sauce cacao, purée de topinambours, mini chicons caramélisés au sirop de Liège
Ou
Cannellonis farcis aux choux rouges, fromage de chèvre, chicons caramélisés, noisettes torréfiées (VEG)
Dessert
Bavarois aux fruits de la passion, biscuit sablé, gel hibiscus, meringue
Commande : avant le 11/02 – 12h
https://the-1040.myheureca.com/fr/?timeSlot=2021021111001500
Retrait samedi 13/02 entre 11h et 15h
Pour un dîner caritatif
Ah Elliot Van de Velde, le « LittleChef », on l’adore ! Luttant activement contre le gaspillage alimentaire et son impact social, il a créé « Hearth Project ». Très actif dans l’aide humanitaire, le « Zero Waste » est devenu son cheval de bataille.
Pour la Saint-Valentin, Hearth by Elliott propose un menu 4 services dressé dans un packaging écoresponsable. Vous n’aurez plus qu’à allumer votre four à 65°C, vos bougies et à profiter en amoureux. Consulter aussi l’offre de vin en accord avec ce menu fourni par leur partenaire Jane, le caviste à côté de Chez Tarzan.
Menu 4 services, 50€ pp
Boeuf & Carottes : Carpaccio de bœuf Holstein fumé, carottes en pickles, rôties, mousseline et jus, condiment ail noir et jaune d’œufs, shiso et huile de fanes
Saint-Jacques & Betteraves : Saint-Jacques, crème terre mer, betterave en croûte de Sel, en pickles et en poudre, salicorne en huile et en cru (supplément Royal Belgian Caviar Oscietra 30g 45€ )
Poisson de la Pêche & Poireaux : Poisson du jour, jus iodé vert, poireaux cuits en chemise et finis au chalumeau, mousseline et huile, sarrasin cuit et torréfié
Chocolat : Praliné, mousse au chocolat blanc Van Dender, panais et poire, agastache
Option végétarienne disponible, 40€ pp. Les plats seront adaptés en fonction de l’inspiration du chef et du marché.
Commande : www.order.hearthproject.com
Les points de ramassages pour le 11/02 et 12/02 sont :
Full Circle Ideas : chaussée de Vleurgat 89 à Ixelles de 14h à 19h
Chez Jane : rue Washington 63 à Ixelles de 15h30 à 19h30
Tous les bénéfices de cette action serviront à financer leurs actions sociales sur Bruxelles !
Cala Gin, la découverte de l’orange d’or
Cala Gin, la découverte de l’orange d’or
Photo : Cala Kumquat
100% belge, 100% bio et 100% artisanal ! Le gin Cala est distillé à partir de kumquats à la distillerie de Biercée. A tester, la recette du Negroni à la belge !
Né de la rencontre du Bruxellois Thierry Verhoeven, passionné de spiritueux, d’une arboricultrice belge, productrice de kumquats aux confins de l’Andalousie, et d’un maître distillateur wallon, le gin Cala Kumquat est une création 100% belge et artisanale.
Dans Cala Gin, il n’y aucun arôme artificiel, même dit naturel, aucun exhausteur de goût ni conservateur de goût. Il est distillé à partir de kumquats, le plus petit des agrumes. Son nom signifie « orange d’or » en chinois. Le fruit est certifié 100 % bio est cultivé dans les vergers de « La Finca Rio Jara » au sud de l’Andalousie.
Il se déguste pur et frais comme un whisky de qualité, en cocktail comme le célèbre « Ginto » ou autre cocktail. Le design de la bouteille est délicat et le bouchon est surprenant en verre avec un système d’ouverture créatif. C’est un produit qui a conquis le célèbre oenologue Eric Boschman et Christophe Hardiquest, le chef doublement étoilé de Bon Bon !
Où le trouver ? Chez votre caviste, dans les antres où ne se côtoient que les produits d’exception défendus par d’authentiques et inspirés artisans.
A TESTER
Negroni à la belge
Ingrédients:
- 4 cl de gin Cala Kumquat
- 4 cl de Bitter
- 4 cl de Vermouth
- glaçons
- 1 zeste d’orange bio ou non traité en garniture
Préparation:
- Versez tous les ingrédients dans un verre à mélange rempli aux 2/3 de glaçons.
- Remuez bien pendant quelques secondes.
- Servez dans le verre de service.
- Garnissez le bord du verre d’un zeste d’orange bio ou non traité.
- Excellente dégustation de cette version belge du célèbre Negroni.
D’autres recettes sur www.cala-kumquat-spirits.com
C’est bon, c’est belge
C’est bon, c’est belge
Photo : Mora Mora
Le remède contre la morosité de janvier ? Mora Mora, la marque belge de liqueur à base de rhum ! Cette délicieuse boisson se savoure froide ou chaude, en apéritif ou digestif. A tester, la recette « Island coffee ».
Cette boisson a déjà séduit la scène internationale des cocktails en décrochant deux médailles (une médaille d’argent pour la catégorie Meilleur produit et la médaille pour le meilleur packaging) au festival des spiritueux de San Diego (États-Unis).
Mora Mora est née dela romance entre le Belge Philip et Fanja, une cheffe originaire de Madagascar. Fanja a sublimé une recette familiale datant de plusieurs siècles, à base de délicieux ingrédients tels que la meilleure vanille de Madagascar, des amandes, du café et des oranges. Résultat : une étonnante liqueur à base de rhum qui se déguste aussi bien on the rocks que dans un café chaud, par exemple !
Cet hiver, on ignore le froid extérieur en se réchauffant avec un Island Coffee autour du feu de bois !
Ingrédients :
- 5 cl de liqueur à base de rhum Mora Mora
- 1 café
- crème légèrement fouettée
Préparation et présentation
Versez la liqueur à base de rhum Mora Mora dans un élégant verre à café et ajoutez délicatement le café. Ajoutez la crème légèrement fouettée. Vous pouvez aussi garnir votre verre avec des copeaux de chocolat. Santé !
Mora Mora est disponible en ligne : https://www.rhum-moramora.com/