With or Whitout You
L’été tant attendu est arrivé. Il est temps d’enfiler nos plus belles tenues estivales. Pour éviter l’effet cachet d’aspirine, on opte pour les autobronzants, poudres et crèmes bronzantes qu’on applique dans les règles de l’art. Bien protégé-e, on file sur son transat. ô soleil, je t’aime moi non plus ! Be Perfect a testé les meilleurs soins pour un parfait bronzage avec ou sans soleil.
DIOR | Dior Bronze – Gelée autobronzante
On aime sa texture translucide ultra-fraîche et délicatement nacrée qui fond immédiatement sur la peau. Notre visage se magnifie grâce à sa double action perfectrice et autobrozante. La version pour le corps l’hydrate et le satine. On adore son odeur semblable à Dior Addict !
COLLISTAR | Self- Tanning – Face Magic Gelée
On aime son bronzage obtenu en un temps record. Quelques minutes suffisent pour donner à tous les types de peaux, même aux peaux masculines, un bronzage impeccable, doré et uniforme comme après avoir passé un long week-end au soleil. Magique ! 26,99€
OENOBIOL| Fluide Lacté Autobronzant
On aime sa formule fondante, à base de DHA d’origine naturelle et d’huile de pépins de raisins, riche en oméga 6 et vitamine E qui procure un bronzage progressif et uniforme. Un autobronzant parfait pour le visage et le corps et pour tout type de peau.17,90€
NUXE | Auto-Bronzant Hydratant Sublimateur
On aime cette crème autobronzante visage et corps qui pare la peau d’un teint légèrement irisé comme en plein été avec en prime son odeur sublime aux fleurs d’eau. 20,80 €
CLARINS | Addition Concentrée Eclat
On aime son hâle naturel modulable à souhait tout en conservant les bénéfices de notre soin habituel. 24,50€
CLARINS MEN | Booster Bronzant
On aime sa formule concentrée qui simplifie l’application. Il suffit d’ajouter quelques gouttes de sérum à votre soin habituel pour un effet bonne mine immédiat. 28,50€
YONKA | Lait Auto-Bronzant Hydratant Nourrissant
On aime ses vertus hydratantes, lissantes, nourrissantes. Un lait qui donne en plus un hâle très naturel sur le visage et le corps. 35€
GUERLAIN | Terracotta Route des Indes
On aime cette version collector de l’iconique Terracotta ; à la fois bronzer, blush et highlighter. 67€
SHISEIDO | Sports BB SPF50+
On aime ce fond de teint fluide BB doté d’une protection solaire 50, dont la technologie Quick Dry évite la formation de gouttes le long du visage lors d’activités intenses. 5 teintes. 27,70€
CLARINS | Gel-en-Huile Solaire Invisible
On aime sa texture gel, enrichi en antioxydants, qui s’applique même sur la peau mouillée du visage. Sa protection 30, sans trace blanche, hydrate et protège des radicaux libres. 29,50€
COLLISTAR | Supertanning Water Moisturizing anti-salt – Gold
On aime la texture perlée de l’édition limitée de l’inimitable eau bronzante Collistar. Enrichie en perles multi réfléchissantes, elle illumine la peau pour créer un superbe effet doré. Outre son utilisation sur le visage et le corps, elle se vaporise sur les cheveux pour les hydrater. 26,49€
NUXE | Huile bronzante visage et corps SPF 30 Nuxe Sun
On aime son parfum renversant aux notes d’orange douce, fleurs de Tiaré et vanille. Sa texture offre une protection cellulaire anti-âge et procure un bronzage sublime. 24,25€
Pour prolonger le plaisir olfactif, on use et abuse du lait fraîcheur après-soleil Nuxe visage et corps qui hydrate, satine et prolonge le bronzage de 2 semaines. 17,40€
LET'S GET PHYSICAL
Vous êtes plutôt chic ou choc ? Recto Verso, la nouvelle marque de sport 100% belge est assurément 100% féminine. Un mélange de vêtements de sport techniques audacieux et d’athleisurewear de luxe.
MOTS : ARIANE DUFOURNY
PHOTOS : RECTO VERSO
La tendance athleisure, c’est quoi ? Contraction des mots anglais « athlete » et « leisure », l’expression est devenue incontournable des fashion-addicts. Des T-shirts, des tops, des leggings tellement beaux qu’il serait dommage de ne les porter que dans les salles de sport. On adopte le mouvement.
Une affaire de famille
Depuis 1887, Liebaert se consacre à la création de tissus uniques notamment dédiés au sport et à la lingerie pour un effet seconde peau. 100% belges, les matières et les bandes élastiques sont produites à Deinze.
Camille Liebaert a décroché son diplôme d’ingénieur commerciale à l’UGent en 2015. A présent, la cadette de la famille est à la tête de la marque familiale. Ancrée dans sa génération, elle opte avec son nouveau label pour le chic et le choc :
« Nous voulions créer une marque forte, avec une histoire claire dont chacun puisse s’inspirer. Il ne s’agit pas d’admirer un person- nage de marketing, mais de parvenir à un mode de vie fait d’aventures et d’audace, sans pour autant perdre le côté sophistiqué. Cette conviction, combinée à l’esprit d’une marque 100% made in Belgium, fait de Recto Verso ce qu’elle est. Une marque sportive à la fois tendance et haut de gamme ».
Girl power
Raffinées mais puissantes, les collections s’inspirent de notre dualité. Les pièces s’avèrent parfaites à porter à la salle de sport, sur la piste de course ou dans la passion qui vous anime. Un design de pointe à expérimenter à tous les niveaux.
Exit l’image des legging fashion faux-pas ! Ceux de Recto Verso sont tissés avec du fil Emana, une innovation technologique de Solvay, une autre entreprise belge de haut niveau. La chaleur corporelle générée durant l’exercice est renvoyée vers notre corps sous la forme de rayons infrarouges stimulant les performances et réduisant la fatigue musculaire. On adhère aussi aux T-Shirt et tops, à séchage rapide grâce aux matières Nanostitch, exclusivité signée Liebaert.
Motards dans l’âme, aventuriers et explorateurs définissent la famille Liebaert ! Pas encore convaincue de vous mettre au sport, pas grave. C’est permis grâce à l’athleisure. Cet été, on se la joue biker rebelle ! #wearerectoverso
RECTO VERSO
www.rectoversosports.com
L’été sera FLAMBOYANT !
20 ans qu’Essentiel Antwerp crée du contraste dans nos garde-robes et invite à oser le jeu des motifs graphiques et des couleurs chatoyantes. 20 ans que la marque belge lancée par Inge Onsea et Esfan Eghtessadi s’est transformée en Success Story en affichant une franche et audacieuse créativité pour un look glamour et cool à la fois. Pour preuve, la collection été-2019 qui risque bien de vous faire tourner la tête !
MOTS : SERVANE CALMANT
PHOTO : ZEB DAEMEN
Essentiel Antwerp, c’est l’histoire de deux regards qui se croisent. Une histoire d’amour, un mariage, la naissance de deux enfants et… Essentiel. Elle c’est Inge Onsea, une ancienne mannequin férue de mode qui a pas mal voyagé en Inde et qui en revient fascinée par les couleurs ; lui, c’est Esfan Eghtessadi, le fils de la styliste Nicole Cadine qui a grandi dans le monde des croquis et des collections de mode. Ensemble, en 1999, ils lancent une ligne de t-shirts ; quatre saisons plus tard, tricots, vestes, robes, chemises, pantalons déclinés dans des coloris tendance forment une collection de prêt-à-porter à part entière. Après un triomphe au salon Who’s Next à Paris, Essentiel ouvre des boutiques à Bruxelles, Knokke, Bruges et Anvers évidemment. Essentiel Antwerp reste cependant une entreprise à taille humaine qui déploie néanmoins son activité à travers une cinquantaine de boutiques en Europe (France, Espagne, Grande-Bretagne…) et plus de 950 magasins multi-marques dans le monde entier. En deux mots : une success story belge ! Car Essentiel Antwerp, c’est … Anvers, qui rappelle non seulement que la marque est bel et bien belge mais surtout qu’Anvers reste une ville pionnière dans la mode, un vrai label à l’exportation.
Saurez-vous dompter le léopard ?
Il est enfin à notre porte cet été tant attendu, et il sera flashy ! Essentiel Antwerp chasse les derniers nuages récalcitrants avec une explosion de couleurs et de graphismes, et un mélange de matières délicieusement aériennes : soie délavée, flanelle respirante, mousseline délicate.
Des motifs à feuilles tropicales ou zébrés et des touches de velours feront naître un look très chic. Pour un style décontracté, on optera pour des pantalons amples, des pulls en mohair dans des couleurs acidulées et des vestes d’aviateur à carreaux. Pour conserver un look simple et décontracté, une combi avec un t-shirt en coton. Et si les couleurs coordonnées ne sont pas votre truc, qu’à cela ne tienne, combinez une veste léopard avec une robe à coquelicots ou un short en viscose à motif jacquard.
On aime
Le léopard pour se démarquer, la longue robe fluide rose vif ultra pour flatter le bronzage, les pulls et t-shirts à citation un brin ironique et les t-shirts célébrant la révolution hip-hop pour un street style authentique.
Le it-caba fluo
Cette saison, Essentiel Antwerp présente également toute une sélection d’accessoires, dont de sympathiques cabas fluo transparents dans lesquels on renferme son sac à main, et des sacs monochromes de différentes tailles ornés de motifs récurrents dans la collection.
Il se chuchote dans les coulisses que pour sa pré- collection Automne 2019, Essentiel Antwerp revisitera le meilleur de la fin des années 80 et du début des années 90. Le mauve pastel et le jaune électrique devraient apporter du caractère à votre garde-robe !
Des hommes tirés à quatre épingles
C’est en 2004 qu’ Essentiel Antwerp a lancé sa première collection hommes. Cette saison, le léopard donnera du mordant à la tenue estivale des mâles. Classique ou en version camouflage foncé, cet imprimé ornera des chemises légères et des shorts en coton viscose. Portez- le avec un pantalon bleu nuit d’inspiration seventies et vous serez sûr de ne pas vous tromper.
Si vous vous sentez d’humeur encore plus audacieuse, enfilez votre veste de baseball à carreaux ! Autre élément de retour cette saison : les tailles élastiquées sur des pantalons amples et plissés ou sur des modèles cigarette dans le style années cinquante. Les carreaux emblématiques et les rayures discrètes donnent plus de personnalité au costume, et vous aurez l’air tiré à quatre épingles en toutes circonstances. Quant aux chaussettes, il faudra cette année les rouler jusqu’aux chevilles pour les exposer. L’été sera cool et détendu.
On aime
Le pull d’été en cachemire et coton dans des couleurs tendres et détonantes, ainsi que des versions plus streetwear avec un texte floqué évoquant les années 80. Et qui dit été, dit pull breton rayé. Ces rayures marines intemporelles se retrouvent aussi sur des t-shirts et des polos pour le nec plus ultra du look estival.
3 questions à Inge Onsea et Esfan Eghtessadi
Présente dans 950 magasins multi- marques à travers le monde, la marque Essentiel Antwerp affiche une vraie ambition internationale ! Anvers reste- t-elle néanmoins une source d’inspi- ration ?
« Oui, Anvers reste une ville très inspirante car il y a vraiment une diversité énorme de nationalités et de cultures. Pour une marque comme la nôtre qui s’interna- tionalise, il est très important d’être exposé à cette diversité. De plus, Anvers reste un centre international de la mode, ce qui la rend d’autant plus inspirante et intrigante. Les magasins multi-marques d’Anvers sont de très haut niveau, parfois plus que dans les grandes villes de la mode telles que Par- is ou Londres ! »
A quoi reconnaît-on la patte belge ?
« Nous ne pensons pas avoir une patte Belge particulière. C’est probablement ce qui nous permet de nous internationaliser, c’est donc un atout ! De manière générale, la « patte » belge est soit très sévère, sombre, ou très classique. Nous sommes tout le contraire : coloré, trendy, fun, ludique, féminin, et on inspire le « mix & match » (l’art de combiner les matières, les motifs et les couleurs, ndlr). Ce qui constitue néanmoins notre identité belge, c’est que nous gardons les pieds sur terre et que nous sommes des travailleurs, deux valeurs très appréciées des Belges, qui participent au succès de la marque. »
Les indémodables de la maison Essentiel Antwerp ?
« Nous aimons nous réinventer constamment, mais les sequins, les mélanges de tissus, les imprimés uniques (développés en interne) et les couleurs sont autant d’aspects indémodables de notre marque. »
ESSENTIEL ANTWERP
Les boutiques anversoises :
Huidevettersstraat 57/59 et Lombardenvest 39 Schutterhofstraat 42/A (boutique hommes)Les boutiques bruxelloises :
rue Dansaert 76, avenue Louise 66 et chaussée de Waterloo 950Les boutiques à Knokke-Heist : Kustlaan 70, 146 A et B
La boutique en ligne :
www.essentiel-antwerp.com/be_fr
facebook.com/EssentielAntwerp, #essentielantwerp
Living in Coral
Pantone a donné le ton pour 2019 ! Qu’on se le dise, cette année on verra la vie en corail. On adopte la nouvelle tendance sur un pan de mur ou sur un meuble. Déco, vêtements, accessoires, bijoux, cosmétiques, c’est notre couleur chouchou de ce printemps. Une couleur qui donne instantanément bonne mine !
1. Baobab Coral Pearls
Glycine – Fleur d’Oranger APD 69€
2. Wolfers
Bague « Elégance » en or blanc et rose
18KT sertie d’un saphir padparadscha et de diamants. Prix sur demande www.wolfers.be
3. Chanel Rouge Coco Flash
Couleur, brillance, intensité en un éclair Flash 74 – 37€
4. Fabienne Kriwin
Bague grenat mandarin – 2655€
5. Dior
Vernis 445 Coral “Crush” 7€
6. Giorgio Armani
Lip Freeze 305 tangerine 33,90€ Chez Planet Parfum
7. Ole Lynggaard Copenhagen
« Dreamcatcher » 18ct or jaune orné de corail, pierre de lune blanche, rose poudre, perle blanche et diamants. Prix sur demande www.olelynggaardcopenhagen.com
8. OPI
Vernis “Got Myself into a Jaml-balaya” – 15,95€
9. YSL Couture
Blush corail Rive Gauche N°4 – 48,50€
10. YSL Couture
Vernis Laque Coral Singulier 111 – 28,50€ Chez Galerie Inno
11. Chloé
Eyeweat Wendy Sunglasses – 390€
12. Jérôme Dreyfuss
Baskettes Jacqueline – 385€
13. Amercian Vintage
Robe – 65€
14. Jérôme Dreyfuss
Pochette Bob – 380€
15. Pepe jeans
Chemise chandler – 75€
16. IKKS Men
Short – 85€
17. MCAlson
Boxer – 35€
18. Havaianas Top
Tong – 18€
19. Rituals
Shower Scrub Happy Buddha – 10€
Qu’est-ce qui fait courir DELVAUX ?
Du haut de ses 190 ans printemps, Delvaux aurait pu se targuer de son imparable savoir-faire, de sa tatillonne exigence, de sa légitime renommée, tout en se reposant sur ses lauriers royaux. Son appétence à s’imposer comme une Maison de référence mondiale en a décidé autrement. Et de partir à la conquête de l’Asie, de Milan, de Westminster. Et de New York avec l’ouverture en janvier dernier d’un flagship sur la mythique 5th Avenue. Qu’on se le dise : « Never Without my D », parole de Beyoncé et Rihanna !
MOTS : SERVANE CALMANT
PHOTOS : DELVAUX
La lettre C est le symbole de Chanel. CD, pour Christian Dior. Et D ? Delvaux, évidemment ! On pourrait même imaginer un logo DB, comme Delvaux et… Belgique, tant la Maison Delvaux fait partie du patrimoine belge. Un Delvaux, c’est le sac que l’on se transmet avec fierté de mère (belge) en fille (belge). Un Delvaux à vie(s).
Le sac à main, quelle histoire ! Aujourd’hui, en 2019, toutes les femmes en possèdent un, excusez-moi, aujourd’hui, en 2019 donc, toutes les femmes en possèdent plusieurs ! Mais au 19e siècle ? Alors que la Belgique possède le réseau ferroviaire le plus dense du monde, le malletier Charles Delvaux, volontiers visionnaire, répond à la question qui taraude alors toutes les dames : « si ma male est sur le toit du train, où vais-je mettre mon miroir et mon rouge à lèvres ? Oh My God ! » Dans un sac à main, pardi ! 1908 : la maison Delvaux vient de déposer le premier brevet de sacs à main contemporains, damant ainsi le pion à ses futurs concurrents français Vuitton et Hermès. Cocorico !
Trop belge ?
Trois générations de Delvaux se succèdent avant que Franz Schwennicke ne reprenne les rênes de la Maison en 1933 et introduise le concept de «collections saisonnières» inspiré de la Haute Couture. Sous sa direction, puis celle de son épouse Solange, la maison, adossée à ses ateliers de Belgique et France, va marquer l’histoire de la maroquinerie mondiale. Ah le bien nommé ‘Le Brillant’ créé à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1958… Il soude à jamais l’histoire de la Maison Delvaux à l’histoire du Royaume de Belgique. Seule ombre au tableau : le manque de rayonnement de la Maison à l’international ! Pour sortir de sa zone de confort, Delvaux va trouver un allié de choc : Jean-Marc Loubier, président et CEO du groupe d’investissement First Heritage Brands. Il rachète la maroquinerie Delvaux en 2011, concédant 20% à la famille Schwennicke. Les ouvertures de boutiques Delvaux à Londres, Paris, Tokyo, Hong-Kong,… New-York (en janvier dernier) se succèdent, les ventes décollent, multipliées par dix, carrément. Le sac Delvaux, intemporel mais sans cesse renouvelé, peut se targuer désormais d’un vrai rayonnement mondial.
Du tac au tac avec Jean-Marc Loubier, CEO de Delvaux
La Maison Delvaux, plus que belge ?
Jean-Marc Loubier : « oui, car la maison a été fondée un an avant la création de la Belgique. Delvaux est une Maison à l’âme visionnaire, et ses créations conjuguent l’esprit pratique et tout le raffinement de l’élégance féminine. C’est un luxe qui ne se prive pas de clins d’œil et d’hommages au symbolisme et au surréalisme, deux mouvements artistiques qui sont la quintessence de la Belgitude. »
« Notre Belgitude est de rajouter de la fantaisie et de la poésie à nos produits de qualité. »
Du belge qui s’exporte !
Jean-Marc Loubier : « Nous avons en effet énormément travaillé pour redéfinir le projet. Notre développement se fait avec une forte identité à travers nos magasins. Nous avons ouvert un premier magasin à Séoul qui jouissait du statut de « soft power » en Asie pour ensuite aborder la Chine et le Japon. En 2018, nous avons entamé la deuxième phase de ce développement en continuant à investir dans nos ateliers, nos équipes et des ouvertures majeures en Europe (Londres et Milan). En ce début d’année, nous avons ouvert notre premier flagship sur la légendaire 5th Avenue. Face à Central Park et au milieu des emblèmes de la ville (à deux pas du MoMA, du MET, du Guggenheim, à côté de Harry Cipriani et de l’Apple Store), l’emplacement convient parfaitement à cette boutique phare de Delvaux aux États-Unis.
Que représente désormais la vente des sacs à l’étranger ?
Jean-Marc Loubier : « En 2011, 3% du chiffre d’affaires étaient réalisés en dehors de la Belgique, contre 85% aujourd’hui ! »
VISITE DE L’ATELIER SUR RENDEZ-VOUS
Boulevard Louis Schmidt 7 – Etterbeek
T. : 02/738 00 40
Ave CESAR
Repéré à 16 ans alors qu’il marchait dans la rue, Cesar Casier embrasse la carrière de mannequin à 19 ans. Après 8 ans de sa vie passée à New York, après avoir défilé pour les plus grands (et ce n’est pas fini !) : Dior, Yves Saint-Laurent, Hermès, Armani, Gucci… le voici de retour en Belgique où il a lancé sa marque éponyme 100% belge !
MOTS : FRÉDÉRIQUE MORIN
PHOTO : SOAN LAURITS
Cesar ne se repose pas sur ses lauriers. Ses passions ? « Fashion and Food » ! Sous des allures de Bad Boy modèle, ce Gantois de 30 ans a déjà écrit deux livres de cuisine « Model Kitchen » et « Cesar’s Kitchen ».
« Cesar Casier T-Line » qui affiche ses répliques fétiches et « Cesar Casier Knitwear » créent le buzz ! Des collections, principalement unisexes, entièrement produites en Belgique, dans une petite usine familiale située à Sint- Niklaas. Ses influenceuses ? Sa mère, propriétaire de la boutique « OONA » à Gand et sa belle-mère, créatrice de mode.
So perfect ! Souhaitant sensibiliser le public à la défense de la nature et des animaux, Cesar verse un euro à l’achat d’une de ses pièces sur son site Web à une association caritative.
Comment définiriez-vous vos collections ?
Une haute qualité, une fabrication belge et d’élégants détails… que vous ayez plus qu’un simple pull !
Combien êtes-vous pour travailler à cette ligne ?
Je suis seul ! Je suis le créateur, le styliste pour les shootings et je fais le mannequin pour les collections. Je suis aussi l’acheteur, le vendeur et le livreur ! C’est me, my- self and I… 100% Cesar Casier !
C’est beaucoup de travail, mais ça m’amuse, et ça reste possible car la Belgique est un petit pays. 25 magasins m’ont référencé (dont Stijl à Bruxelles), mais j’ai l’ambition et le rêve de proposer ma ligne en Hollande, en France, à Londres. Si ça marche, je devrais sans doute embaucher !
Pourquoi avoir choisi une collection indifférenciée homme-femme ?
Parce que je crois en la neutralité du genre, qu’une femme peut porter des pulls d’homme, et qu’un homme doit pouvoir porter des pulls de femme. Pour- quoi avons-nous besoin de tout mettre dans des boîtes ?!
Vous êtes l’auteur de deux livres de cuisine. D’où vous est venu ce projet ?
Parce que j’aime manger. Et puis mon père est un très bon cuisinier amateur ! À New York, je cuisinais beaucoup pour moi car aller au restaurant tous les jours était trop onéreux. Cuisiner me détend et j’ai un réel plaisir à préparer un bon dîner pour les autres.
Ces livres, c’était aussi une manière de montrer aux gens que les mannequins mangent, et mangent sainement, que c’est important pour nous. Je déteste l’idée que certaines personnes se font des mannequins : anorexiques, ne buvant que de l’eau et fumant des cigarettes… c’est faux !
Est-ce un goût pour les voitures qui vous a fait accepter de collaborer à la campagne publicitaire Mini Cooper ?
Pas vraiment car je ne suis pas obsédé par les voitures. Ce fut une belle collabo- ration, qui m’a permis d’être le styliste de toute l’équipe, de poser avec ma propre ligne de vêtements et de faire en quelque sorte une proposition de mode à une population peut-être plus versée dans les voitures.
Une collaboration qui pourrait à l’avenir m’ouvrir d’autres portes… on ne sait jamais !
Un faux pas, en matière de mode ?
Certaines combinaisons de couleurs peuvent parfois être très difficiles !
Je n’aime pas les shorts. Je déteste les sandales portées avec des chaussettes. Mais d’une certaine manière, c’est drôle : stylé ou pas stylé ça rend les rues plus belles. Si tout le monde était habillé comme moi, ou comme vous, on ne regarderait plus, on ne parlerait plus ! Finalement, chaque style se défend.
Rien que pour vos YEUX
Kinto, marque de lunette 100 % belge, c’est une histoire de famille et une aventure entrepreneuriale qui dure depuis 40 ans. Durant quatre décennies, la lunette a vécu plus d’une révolution que la maison Kinto aura envisagée avec clairvoyance.
MOTS : FREDERIQUE MORIN
PHOTOS : KINTO
L’une de ces profondes mutations est que, tout dispositif médical qu’elle est, la lunette est devenue un véritable accessoire de mode. Qui dit mode dit créativité au pouvoir… là aussi Kinto a négocié ce rendez-vous avec notamment des ambassadeurs comme le musicien Témé Tan, le rappeur Nekfeu ou encore l’athlète olympique Olivia Borlée.
La naissance de Kinto
Tout commence en 1974 quand Celso Viejo crée avec son associé et ami René la société Netoptic, entreprise de produits nettoyants de lunette. Du nettoyant à lunette, aux montures Kinto, il y a ce milieu des opticiens que Celso aura arpenté pendant plus de 44 ans et une passion toute personnelle pour la technique et la production de lunettes.
Johanna Viejo, la fille du fondateur de Kinto et actuel administrateur de l’entreprise : « Dans les années 90, on voyait des lunettes très imposantes, très épaisses, peu techniques, pas très belles. Mon père, lui, a travaillé de petites lunettes, très techniques avec un gros gain es- thétique et en légèreté. On est les premiers, le marché n’est pas aussi concurrentiel qu’aujourd’hui… et ça cartonne. C’est comme ça que Kinto est né. »
La création chez Kinto
Pauline Capdo designer chez Kinto : « Tout commence par le dessin à la main. Nous met- tons ensuite tout ce que nous avons imaginé, en commun. Nous discutons, débattons ensemble sur ces dessins que nous avons réalisés pour au final retenir le dessin qui nous semble à tous le plus abouti… dessin qui aura pu être retravaillé par l’un ou l’autre ! »
Gen Ueda, responsable de la communication :
« À la création de Kinto, on s’est fait connaître pour avoir été les premiers à s’intéresser aux petits visages, en proposant une ergonomie qui leur était adaptée. Cette donnée-là est toujours envisagée au moment de la création. Les designers pourront s’écarter de cette constante, mais jamais au point d’aller dans le sens opposé et de concevoir des modèles oversize qui ne correspondent pas à notre identité. »
La mode, la mode, la mode…
Justin Veronesi, designer chez Kinto :
« Nous y sommes réceptifs. Contrairement aux grandes marques de luxe, nos lunettes ne sont pas un produit d’appel. C’est notre business principal… nos lunettes doivent rester faciles à porter. »
La fabrication
Johanna : « Jusqu’en 2008, tout est fabri- qué en Belgique. 2009 : nouvelle crise. Nous étions idéalistes, soucieux de cette fabrication en Belgique pour donner du travail aux Belges. On pensait être les rois du monde et que l’on pouvait monter les prix à l’infini. Mais ce n’était pas vraiment nous. C’est dans une gamme de prix moyens, accessibles que nous étions bons, que notre clientèle nous suivait. Les prix étaient trop élevés et nos ventes ont commencé à baisser. Nous décidons alors de délocaliser la production au Vietnam, une dictature bienveillante, un pays francophile et accueillant, où nous pouvions être 100 % propriétaire… question d’indépendance : l’ADN de Kinto avec notre exigence de qualité ! »
Notre sélection de parfums printaniers
Coups de cœur de la rédaction
1. ZADIG & VOLTAIRE | This is her ! This is him !
No rules ! Elle, rebelle comme un souffle de jasmin et de bergamote sur un accord vanille, crème de châtaigne et santal. Lui, un gentleman rock amplifié par la puissance d’un pamplemousse overdosé sur un cœur de cèdre, vétiver et patchouli.
APD 50,90€ et 47,90€ chez Planet parfum
2. HERMÈS | Un jardin sur la lagune
Un parfum palimpseste de ciel, de fleurs et de mer qui nous emmène à Venise. Sous ses notes de lys de la Madone et de magnolias, il porte en secret la douceur d’un jardin rêvé.
APD 50,50€
3. GIORGIO ARMANI | Sì Fiori Eau de Parfum
2019, un nouveau chapitre plus floral synonyme d’audace et d’épanouissement sous trois accords de nectar de cassis, chypre moderne et bois blond musqué.
APD 57,90€
4. GUERLAIN | Mon Gerlain Bloom of Rose
Lavande Carla, jasmin sambac, vanille Tahihensis et santal d’Australie, même fragrance que l’originale. Sa nouveauté ? Un duo inédit de néroli et de rose bulgare.
APD 56,50€
5. L’EAU D’ISSEY MIYAKE PURE | Petale de Nectar
Un nouvel instant de pure poésie. Une goutte tombe d’une fleur éclose et le nectar se transforme en jardin fleuri.
APD 45,50€
6. ELIE SAAB | Girl of Now Forever
Nouvelles nuances, nouvelle fragrance. Patchouli enveloppé de Cashmeran addictif et de Vanille sensuelle + zestes de Citron et notes de Framboise + le nouveau co-distillat Rose- Cassis = Girl Power !
APD 48,50€
7. SERGE LUTENS | Politesse
Fleurs de citronnier : doucement frais. L’Eau d’armoise : flagrante. Gris clair : flanelle. Santal blanc : duvet sur poivre. L’Eau froide : fluide glacial. L’Eau de paille : craquante. Rien à ajouter !
APD 120€
8. NARCISO RODRIGUEZ | Pure Musc For Her
Un côté sombre, un autre lumineux. Force et vulnérabilité. Le musc ne fait qu’un avec la femme qui le porte. Le parfum de la rédac chef. Chut !
APD 57,90€
9. PACO RABANE | Pure XS
Jouer avec le feu ! Ginseng aphrodisiaque, caramel salé épicé. Gingembre très frais, vanille très chaude. Pour les provocateurs dans l’âme !
APD 65,90€
10. COACH | Platinium
L’essence de poivre noir déploie sa fraîcheur épicée, rapidement contrastée par les notes boisées du patchouli du cashmeran. Énigmatique à souhait.
APD 65€
11. VIKTOR & ROLF | Spicebomb Night Vision
Un oriental Epicé et boisé capable de transformer tout homme en séducteur sensuel et audacieux. Une Bomb !
APD 62,50€
LES DIX COMMANDEMENTS DE CAROLINE GREYL
La présidente, Caroline Greyl, vous transmet l’expertise de la Maison Leonor Greyl à travers ces gestes indispensables, à adopter pour une chevelure sublime.
1. Brossez toujours vos cheveux à sec avant de les laver. L’élimination des nœuds est primordiale pour prévenir la casse, et un shampooing réalisé sur des cheveux démêlés sera plus efficace et nettement plus agréable.
2. Si vous avez les cheveux secs ou si les produits de coiffage sont votre péché mignon, L’Huile de Leonor Greyl sera la meilleure alliée de vos longueurs et pointes avant chaque lavage. Elle facilitera leur démêlage tout en les nourrissant en profondeur.
3. Il est crucial de bien nettoyer vos accessoires pour cheveux. Une brosse poussiéreuse détériorerait l’hygiène de la chevelure et ternirait son éclat. De même, il convient d’utiliser un ustensile différent pour le démêlage – une brosse plate en poil de sanglier – et pour le brushing – une brosse ronde.
4. Choisissez votre shampooing en fonction de votre cuir chevelu, et non de l’état de vos longueurs et pointes. Notez qu’un shampooing n’a pas besoin de beaucoup mousser pour être efficace. Au contraire, les produits qui moussent abondamment sont bien souvent les plus agressifs.
5. Inutile de laver vos longueurs et pointes, au risque de les altérer ; le shampooing ne s’adresse qu’au cuir chevelu, et la mousse formée en racines glissera naturellement sur l’ensemble de la chevelure lors du rinçage pour la purifier en douceur.
6. Si vous vous lavez les cheveux fréquemment, tous les jours ou un jour sur deux, un shampooing suffit. Sinon,
deux lavages successifs sont recommandés.
7. Un shampooing doit durer au minimum trois minutes. Mouillez bien vos cheveux, puis répartissez un peu de produit sur les racines. Massez en stimulant le cuir chevelu, et poursuivez en ajoutant progressivement de faibles quantités d’eau. Lorsque vous aurez obtenu une mousse fine, rincez abondamment jusqu’à ce que les cheveux crissent entre vos doigts.
8. Sélectionnez votre masque selon l’état de vos longueurs et pointes. Ne l’appliquez jamais en racines pour conserver un beau volume. Évitez de le laisser poser trop longtemps, auquel cas sa matière sécherait sur le cheveu et perdrait de son effet nutritif. Le temps de pose d’une huile, en revanche, est illimité.
9. Adaptez votre rituel capillaire à l’endroit où vous vous trouvez. Le climat et la qualité de l’eau sont des critères plus importants qu’il n’y paraît.
10. N’effectuez jamais de brushing ou de mise en forme au fer sans protéger vos longueurs et pointes. Les dégâts causés par la chaleur des appareils sont souvent sous-estimés. Avant de sécher vos cheveux, pensez à appliquer chaque fois une petite quantité de soin hydratant sans rinçage.
LEONOR GREYL
VICE VERSA
Et si chaque pierre précieuse symbolisait le passage de l’imperfection à la perfection ! Anita d’Ursel et Thierry Garain fusionnent leurs émotions pour les pierres précieuses en créant des bijoux entièrement réalisés à la main. Avec humour et humilité, ils se surnomment la « Dream factory ».
MOTS : NICOLAS DE BRUYN
PHOTOS : MARTIN DELLICOUR
Une création à quatre mains…
Nous créons, transformons, réparons et fabriquons des pièces de joaillerie dans le respect des traditions. Je me dédie essentiellement à la création et au conseil, Thierry à la fabrication. Bien souvent, nos idées viennent séparément. Soit je mets un premier jet sur le papier, soit il imagine un modèle. Dans les deux cas, nous retravaillons ensemble des pièces uniques telles que des parures, bagues, alliances, chevalières héraldiques,…
Un rêve commun…
Une joaillerie exclusive avec l’atelier dans la maison. Depuis une vingtaine d’années, nous formons une équipe créative, exigeante, voire perfectionniste.
Les créations, la genèse…
Pour ma part, papier, crayon ! Une esquisse ou un projet suivant mon inspiration. Si elle nous plaît à tous les deux, Thierry transmet cette ébauche sur l’ordinateur qui permet de calculer les quantités d’or et de pierres, il retravaille le bijou en 3D pour le réaliser. Dans la fonderie, il fond l’or et ses alliages et coule le lingot. Vient ensuite le laminage et la fabrication de planés et de fils d’or suivant la pièce à réaliser. Représentant des dizaines d’heures de travail, la confection de la pièce à l’établi est cruciale. Elle s’achève par le sertissage des pierres au microscope, le polissage et les finitions.
« Le rubis est une pierre de couleur allant à toutes les carnations de peaux. Comme un vernis à ongles ou un rouge à lèvres,il symbolise la femme. »
La pierre parfaite…
Elles sont toutes parfaites, elles ont toutes une âme. Le diamant est beau en toutes circonstances, mais la nature crée des pierres tellement magnifiques comme des opales somptueuses, des saphirs, des émeraudes, des rubis, des tanzanites, des tourmalines, des rubellites extraordinaires,… Nous les aimons pour leur couleur exceptionnelle, leurs reflets, leur vie intérieure.
Votre signature…
Notre style est reconnaissable par la finesse de notre travail et surtout par nos finitions. Nos bijoux sont aussi beaux à l’envers qu’à l’endroit !
D’URSEL & GARAIN
Chaussée de Waterloo 1364 1180 Bruxelles – Fort Jaco
T : 02/374 81 66
www.dursel-et-garain.be