Bernard Depoorter, tell me…
La Reine Mathilde, la Princesse Claire, Lara Fabian, Typh Barrow, le couturier belge Bernard Depoorter a déjà habillé de nombreuses personnalités. A présent, il confectionne avec sa fiancée, l’artiste plasticienne Kaixuan Feng, les masques Depoorter Couture pour Monsieur & Dame réalisés dans un tissu italien de haute qualité en crêpe micro fibre stretch et lance une nouvelle marque de prêt-à-porter : Lunisme.
MOTS : ARIANE DUFOURNY
PHOTO COVER : KAIXUAN FENG
Votre source d’inspiration est… Kaixuan, ma fiancée.
Votre force est… le positivisme.
Votre défaut majeur est… l’organisation !
Votre péché mignon est… le chocolat.
Jamais sans mon… Tea vert de Chine.
Vos définitions de la perfection sont… l’épurement et l’harmonie.
Le bonheur se résume par… l’amour, la passion, la santé.
Be Confined
La vie en confinement, c’est… génial, enfin le Monde se pose et le silence est un délice !
Ce qui vous manque le plus sont… les pique-niques à la bougie avec mes amis au Château de La Hulpe ou au Jardin du Luxembourg à Paris.
Vous avez profité du confinement pour faire… une grande introspection intérieure et sur mes projets d’avenir. Beaucoup d’idées pour la nouvelle marque que je crée avec Kaixuan : la Maison Lunisme.
Votre plat le plus réconfortant en cette période de crise est… simplement un artichaut ou un avocat avec une larme d’huile d’olive.
Le livre à lire absolument est… « Cinq méditations sur la beauté », un livre de mon Maître, François Cheng. Un grand classique !
BENARD DEPOORTER COUTURE
Du lundi au vendredi de 10h à 18h
Rue du Béguinage, 39 -1300 Wavre
Tel : 010/22 36 21
Shades of Blue Jean
Nouvelle saison, nouvelles envies !
Shades of Blue Jean, la tendance phare de ce printemps 2020.
2. Essentiel Antwerp
Jupe fourreau en jean bleu pâle à imprimé graffiti 165€
www.essentiel-antwerp.com
26. Filles à papa
HAVANA Flower patches denim shirt 490€ + MARTINIQUE Flower patches denim short 360€
www.shop.fillesapapa.com
Des parfums aux effluves printaniers
Une sélection Be Perfect pour célébrer la fête des Mères et la fête des Pères. Plus que jamais, on célèbre celles et ceux qui nous sont essentiels !
1. Morreale
« Héritage » célèbre l’anniversaire de la Maison Morreale reconnue pour ses parfums les plus chers au monde et bien plus encore !
– For her, De Donate : notes d’ananas, de vanille bourbon, de citron, de bois de rose, de jasmin.100ml ; 105€.
– For him, Morreale by Morreale : notes cuivrées de musc blanc, de jasmin, de vétiver, de bergamote.100ml ; 105€
2. Dolce & Gabbana
– For her : The Only One, mandarine italienne, pomme verte, essence de neroli et de noix de coco, fleur d’oranger, vanille noire, bois de cèdre et de cashmeran, jasmin sensuel. 50ml : 109 €
– For him : The One For Men, néroli doré facetté de notes de cuir noir profond. 50ml : 89 €
3. Elie Saab
Le Parfum Essentiel, la signature de fleur d’oranger et de patchouli réinventée pour revenir à l’essentiel, avec un chypré floral blanc resplendissant. 50ml : 93 €
4. Issey Miyake
IGO, 1 fragrance iconique, 2 bouteilles pour se parfumer à tout moment !
– For her : (60ml + 20ml) : 113€
– For him : 100ml (80ml + 20ml) : 95€
5. Zadig & Voltaire
This Is Love.
– For her : un floral gourmand, gingembre, notes de violette et de vanille, santal chaud. 50ml : 82€
– For him : zeste de bergamote, fleur d’oranger, nuage de bois de santal. 50ml : 65€
6. Serge Lutens
Collection Noire : les 20 ans de la Maison célébrés en 3 fragrances décorées de zellige rappelant le Maroc si cher à son créateur : Ambre Sultan, Fleurs d’Oranger et La Fille de Berlin. 50ml : 120€
7. Jean Paul Gaultier
Le Mâle – Aviator. Une fraicheur mentholée, une virilité boisée, un peu de Violette Absolu en piment. Edition limitée.125ml : 104€
8. Coach
« Dreams », une fragrance boisée s’ouvrant sur des notes d’orange amère et de poire juteuse, un cœur de gardénia et de fleur de cactus, la sensualité du Joshua tree et la touche musquée d’ambroxan. 60ml : 70€
9. Lanvin
Modern Princess Blooming, un parfum floral fruité musqué, infusé d’un enthousiasme communicatif. 60 ml : 62€
10. Emporio Armani
You Freeze, nouveau duo de fragrances rendant hommage à la force du couple.
– For her : un fruité et floriental. 50 ml : 79€
– For him : un fougère hespéridé et boisé. 50ml : 68€
11. Miss Dior Rose N’ Roses
Une vague de pétales odorants amplifiée par des notes fruitées et juteuses de bergamote et de mandarine soutenue par la note citronnée, mentholée d’une essence de geranium. 50ml : 86,79€
IL, des bijoux émouvants
La Bruxelloise, Isabelle Lenfant, crée des bijoux « talisman » qui soignent ou protègent. Une fabrication artisanale 100% belge, des jewelstories aux symboles positifs, rassurants dont on raffole à l’image de sa bague « Sparadrap » et de son bracelet « L’Ecchymose ». Rencontre avec une femme qui adore jouer avec les maux/mots.
MOTS : ARIANE DUFOURNY
PHOTOS : ERIK ANHIERENS
Des jewelsstories… Un bijou pour se soigner : « Panse / Pense avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux ». Il-s racontent une histoire et s’offrent de génération en génération. J’ai créé les bijoux « pansements » dans l’idée que, quoi qu’il se passe, on doit réfléchir même si parfois ça fait mal, mais penser permettra d’avancer dans la vie.
J’ai créé le « Scotch » réalisant que parfois il est trop tôt pour voir la réalité, alors on recolle et après, ça va aller…Le « lâcher-prise » a été imaginé à un moment où j’en avais besoin. Je raconte mon histoire afin que les gens soient libres de raconter la leur en portant mes bijoux. [NDLR. Je confirme ! Après notre entretien, je me suis offert la bague « Sparadrap ».]
L’évènement qui va sceller son destin… J’ai fait mes études à La Cambre en stylisme ; ensuite j’ai travaillé dans la mode. J’avais dessiné ma bague « Sparadrap » mais elle était irréalisable sans technique. Un jour, tous les bijoux de ma maman ont été volés et je me suis rendue avec elle chez un bijoutier qui pouvait lui reproduire la bague d’un artiste que mon père lui avait offert. En discutant avec ce dernier, il m’a proposé d’apprendre à réaliser mes bijoux chez son fabricant qui avait son atelier chez les moines à Maredsous. Ce fut très drôle !
La bague « Sparadrap », sa story… Enfant, je me coupais tout le temps et j’avais toujours des sparadraps aux doigts. J’adorais, trouvant cela super beau ! Mon rêve ? Un sparadrap en or ou en argent !
Une fabrication artisanale 100% belge… Je dessine mes modèles qui, après sont conçus dans des moules à Anvers et ensuite je les retravaille.
Ses matériaux de prédilection… L’argent et l’or.
Ses créations en diamant… Comme disait Oscar Wilde « La beauté est dans les yeux de celui qui regarde », je trouve fantastique que le diamant et le charbon aient la même conception. J’aime les différentes facettes du diamant, faites d’ombres et de lumière, comme chez l’être humain. Dans mon solitaire « L’éclat », j’ai fait une brèche pour briser la solitude. Et comme disait Michel Audiard : « Bienheureux les fêlés, car ils laisseront passer la lumière ».
Ses bijoux en adjectif… Évolutif ! J’aime les êtres qui bougent, pensent, veulent avancer dans la vie ; pas la stagnation ! « Personne ne sait encore si tout ne vit que pour mourir ou ne meurt que pour renaître » disait Marguerite Yourcenar.
Sa symbolique… Les médicaments ! J’adore l’univers médical depuis que je suis petite même si j’ai horreur du sang. (Rire). Une de mes deux sœurs est chirurgien et mon père est gynécologue. Il porte le meilleur nom du monde : Lenfant !
Sa devise… Le changement ! Si on veut tout contrôler, on va se tromper et se rendre compte qu’on n’y arrivera pas, en prime de belles baffes !
Un message positif… Il ne faut pas s’apitoyer sur son sort mais vivre dans un monde « think positif » est dévastateur car irréel ! Les blessures ne sont pas « dark », elles nous enrichissent !
Perfect ou imperfect… Nous sommes tous imparfaits ! Être parfait n’est pas beau.
Nos modèles préférés… Le bracelet « L’Ecchymose » (H+F) qui symboliquement guérit les fissures de la vie, le pendant « Lâcher-prise » ou un premier contact, la bague en forme de sparadrap « Le Lendemain » (H+F), pour nous rappeler que quoiqu’il se passe, tout ira bien !
ISABELLE LENFANT
Sur RDV
isabellelenfant@gmail.com
www.i-l.be
Dans l’atelier de Bernard Depoorter, artisan-couturier wavrien
Très attaché à l’élégance à la française, Bernard Depoorter semble imperméable aux tendances. Il nous reçoit dans son atelier à Wavre, au milieu des patrons, ciseaux et bobines de fil, pour parler des sources d’inspirations – l’art, le quotidien et les nouvelles technologies – qui influencent ses créations …
MOTS : SERVANE CALMANT
PHOTOS : GERARD UFERAS
Il est tombé dedans tout petit… pas dans le chaudron magique du druide, mais dans une malle, entreposée dans le grenier de la maison familiale. « Elle contenait de véritables trésors : un costume militaire de mon grand-père avec galonnage et passementerie, des robes haute couture de mon arrière-grand-mère qui s’habillait chez Paul Poiret et les tenues de rêve de ma grand-mère signées Cardin et Balenciaga. »
Le brodé, le drapé, le soyeux, l’élégance à la parisienne, façonnent l’univers d’un Bernard Depoorter alors gamin… « J’avais 8 ans, et j’étais fasciné par le travail des tailleuses de ma grand-mère, j’observais chacun de leurs gestes. Je leur dois, sans nul doute, mon sens aigu de l’observation. »
De fil en aiguille. Sur les bancs de l’école, le môme rêve de dessins, absolument pas d’algèbre ni d’équations savantes ! « Mon grand-père maternel m’emmenait faire le tour des musées ; c’est lui qui a éveillé mon intérêt pour les arts décoratifs et pour le monde qui nous entoure, pas l’école ! »
Autodidacte, Bernard Depoorter ne poussera jamais les portes de l’Académie de la Mode à Anvers ni celles de la Cambre, deux écoles trop avant-gardistes pour un créateur d’emblée fasciné par le chic parisien. « Mon ascension, je l’ai faite à l’ancienne : je suis monté à Paris, mon book à la main, et j’ai sonné aux portes des grandes maisons de couture. » S’ensuivent des stages chez Dior, chez Jean-Louis Scherrer, dans des ateliers de broderie, de chapellerie… A 25 ans, Bernard Depoorter quitte Paris et revient sur ses terres, à Wavre, dans la maison de famille du 18e qu’il restaure peu à peu. C’est là qu’il ouvre son atelier et lance, en 2003, une première collection… « J’étais quand même fort ambitieux ! » (Il rit)
« J’ai principalement une clientèle parisienne, établie notamment à Uccle. Je n’ai peut-être pas un style très belge ! »
Femmes modernes, je vous aime. Perméable à la vie, à l’art, plus mature aujourd’hui qu’hier, Bernard Depoorter ne se défile pas quand il analyse l’évolution de son style. « De 2004 à 2016, mes collections étaient très empreintes de nostalgie, de baroque, de gothique aussi; aujourd’hui, je me sens bien dans mon époque et c’est l’art contemporain qui me nourrit. Ma fiancée, l’artiste Kaixuan Feng, n’étant certainement pas étrangère à cette évolution ! Elle fait partie de ces femmes pour lesquelles j’ai envie de créer : des femmes libres, modernes, indépendantes. » Pour preuve : la collection prêt-à-porter du couturier wavrien invite à découvrir des vêtements élégants et intemporels, mais également pratiques et confortables, comprenez : des vêtements qui offrent une réelle liberté de mouvement ! Smoking pantalon, pantalon cigarette ou droit à pinces, blazer bleu marine et jupe crayon composent le dressing-room de la femme sublimée par Bernard Depoorter. « J’ai une clientèle très parisienne, établie notamment à Uccle. Je n’ai peut-être pas un style très belge. » (Il rit).
Dans l’atelier de Bernard Depoorter
Des murs intérieurs de brique, une impressionnante charpente en bois, des bobines de fil, des mannequins tailleurs, des croquis et pas mal de toiles à patron choisies en fonction du rendu recherché. Un chat aussi. Et quelques machines à coudre – peu, en fait ! Bernard questionne mon regard : « Il y a peu de machines à coudre, n’est-ce pas ? C’est parce que je fais tout, tout seul : croquis, patrons, toiles, tout le processus de création de A à Z, de manière artisanale. Pendant 16 ans, je ne suis pas parti en vacances. J’accepte tous les sacrifices au nom de ma passion ! »
Ce que vous ne savez (peut-être pas) sur Bernard Depoorter …
Sa définition de la mode ? « Un éternel recommencement. Tous les grands couturiers réinterprètent le passé et métissent des courants existants. Aujourd’hui, je ne connais que deux seuls créateurs qui innovent encore : la créatrice néerlandaise Iris Van Herpen dont le travail sculptural s’inspire du numérique, notamment de l’impression 3D, et le Français Stéphane Rolland qui innove vraiment dans le mouvement. J’aimerais, dans un avenir proche, intégrer plus de technologie dans mon travail… »
Sa couleur fétiche ? « Le noir. »
Une association parfaite de matières ? « Velours de soie et cuir. »
L’invention vegan qu’il soutient ? « Le cuir d’ananas ! Je suis très sensible à la cause animale. Le cuir d’ananas, c’est la solution pour sauver la peau des animaux. »
L’accessoire féminin indispensable pour prendre un homme dans ses filets ? « Les talons aiguilles – super érotiques -, les gants et la voilette ! »
Quelle femme rêve-t-il d’habiller ? « Toutes ! »
Son mentor ? « Pierre Cardin. Et Karl Lagerfeld pour sa rigueur, sa culture et… la taille de sa bibliothèque ! » (Il rit)
Quand Bernard Depoorter ne dessine pas un patron, que fait-il ? « Je bouquine tout le temps et partout. Parfois six livres à la fois ! Je dévore la presse également, pour capter l’air du temps… Une journée normale dans la vie de Bernard Depoorter, c’est 20 heures ! »
La pire faute de goût ? « Les tatouages corporels – c’est une agression ! Je pourrais imaginer tatouer du cuir. Mais le corps ! »
La tendance qu’il ne suivra jamais ? « Le string qui dépasse du jeans et la mode des jeans troués – je ne comprends pas cette tendance ! »
Les personnalités qu’il a habillées ? « La reine Mathilde, la princesse Claire, Lara Fabian et… Typh Barrow (article et shooting en p X)
Quel est l’endroit en Belgique où l’on a la chance de pouvoir le rencontrer ? « Je sors peu ! Le bois de Lauzelle (entre Louvain-la-Neuve et Wavre), Le Perroquet au Sablon et, à Paris, le Palais-Royal. »
BENARD DEPOORTER COUTURE
Du lundi au vendredi de 10h à 18h
Rue du Béguinage, 39 -1300 Wavre
Tel : 010/22 36 21
Dans le vestiaire de Thomas Ancora
L’acteur et réalisateur, Thomas Ancora, nous ouvre les portes de son vestiaire au Mima Museum. L’occasion de plonger dans la pop culture avec l’expo ZOO et de découvrir le film* « Losers Revolution », le « Very Bad Trip » 100% belge.
MOTS : ARIANE DUFOURNY
PHOTOS : CHRISTIAN HAGEN
Êtes-vous accro à la mode ?
J’aime « beaucoup » bien m’habiller mais je ne suis pas obsédé par la mode. Je suis très fan du « jeans-baskets-T-shirt blanc » mais parfois j’aime acheter des pièces plus particulières comme celles à découvrir dans le shooting.
L’apparence est-elle importante ?
En tant qu’acteur, c’est primordial! En devenant réalisateur, j’ai compris davantage l’importance du physique et de l’apparence pour un comédien passant un casting. Ca peut même provoquer un flash : c’est lui que j’écris depuis cinq ans !
Dans ce métier, l’apparence peut aussi se changer, ce qui est intéressant et excitant, mais il faut être visionnaire.
Quel personnage admirez-vous pour son style ?
Mes deux acteurs préférés, Leonardo DiCaprio et Jake Gyllenhaal, ont des styles complètement différents; j’aime beaucoup leurs choix de films et leurs looks assez « sharp » [pointu, NDLR]. Jeff Goldblum, qui a bercé mon enfance avec Jurassic Park, a gardé une sorte de coolitude. Sinon Alec Baldwin, autre acteur que j’admire et que je trouve tellement drôle. Une « brochette » de gars assez cool !
Êtes-vous plutôt classique ou déjanté ?
J’aime bien le classique avec de temps en temps une touche de déjanté. Je ne veux pas tout déballer d’un coup donc ce sera parfois : une paire de chaussures un peu plus flashy avec un look plus classique, une chemise déjantée comme la « Versace » que je porte d’office avec un pantalon noir et des baskets blanches ou encore la chemise avec des palmiers « Gant » que j’associe à un chino. Je contrebalance les pièces les plus spéciales avec du très sobre.
Plutôt chaussures ou baskets ?
Les deux selon l’occasion, je ne pourrais pas choisir.
Quelle est votre couleur préférée ?
Le noir et le bleu marine.
Quels sont les indispensables de votre dressing ?
Un basique : slim noir, baskets blanches, T-shirt noir. J’adore aussi être en chemise et en costard même si j’en ai moins l’occasion dans mon métier. La coupe est élémentaire ; je suis très « slim » pour les vestes et les pantalons.
Faites-vous attention aux accessoires ?
Les ceintures, je les oublie. J’aime bien les casquettes et les sacs à dos ; j’ai un « Lancel ». Dans la même marque, j’ai aussi des sacs de voyage en cuir, très sobres, dont un noir et bleu pétrole.
Quelle pièce allez-vous acheter ce printemps ?
Je suis très maillot (modèle short) ! J’en ai repéré un chez « Versace ». Ceux que je porte habituellement sont assez simples mais un maillot peut être flamboyant vu qu’on ne porte que cela.
Addict aux montres ou aux bijoux ?
J’adore les montres ! J’ai aussi une chevalière de famille que je porte dans mon film.
Exposition Zoo au Mima Museum
En toile de fond, des références pop et de l’humour ! Raphaël Cruyt et Alice van den Abeele, les curateurs de l’expo, ont invité des artistes recourant à l’anthropomorphisme. A découvrir jusqu’au 30/08/2020.
Quai du Hainaut 39-41, 1080 Bruxelles
Avez-vous des pièces fétiches ?
Je ne suis pas toujours très soigneux donc rien ne tient le coup. (Rire). J’ai un teddy « Gant » que j’adore et que je porte dans « Losers Revolution » et une autre veste à carreaux, de la même marque, que je porte avec un léger pull. Dans mes essentiels, j’ai toujours une paire de baskets blanches ; je suis très « Nike ». J’ai aussi des costumes de plusieurs couleurs : un noir, un gris, à carreaux, en velvet. Dans le film, je voulais que mon personnage soit à la pointe. Ma costumière m’a créé une veste militaire noire avec des détails rouges et dorés qui est devenue ma pièce fétiche.
Quelle a été votre pire excentricité vestimentaire ?
J’organise, tous les ans, une grosse soirée Halloween où chacun se doit d’être très déguisé. J’ai été Zeus, un tigre, Rocky Balboa, Thor, un élève de Poudlard. Tous les 31 octobre, je me lâche !
Quelle est la pire faute de goût chez un homme ?
Les « Crocs » ! Mais surtout les vêtements mal coupés. Personnellement, je suis très « fit » et « slim ». Un pantalon ou un jean bien coupé est indispensable.
Avez-vous des rituels beauté ?
J’aime sentir bon. J’ai deux parfums que j’utilise selon mon humeur, les évènements : « Au Hazard » de Louis Vuitton et « Oud Minérale » de Tom Ford. J’utilise aussi une crème pour la peau et un soin pour le contour des yeux.
Comment définiriez-vous votre style ?
Le paquet de frites est basique mais pas la sauce ! (Rires).
Perfect ou imperfect ?
Dans le métier que j’exerce, perfect ! J’ai été très exigeant sur les costumes du film car je voulais qu’ils soient nickel. Je suis à la recherche de la perfection tout en assumant que ce sera toujours un peu imparfait.
Quelle est votre actualité ?
« Losers Revolution » sort le 11 mars 2020. J’ai écrit le scénario, je l’ai coréalisé avec Grégory Beghin et je joue un des personnages principaux avec Clément Manuel, Baptiste Sornin, Kody Kim et Tania Garbarski ; de surcroît au casting, une ribambelle de guests comme Pablo Andres, Fabrizio Rongione, Hande Kodja, Alex Vizorek… Le film est produit par Annabella Nezri – Kwassa Films.
Que raconte « Losers Revolution » ?
C’est l’histoire de trois garçons qui se faisaient maltraiter à l’école, qui vont à l’enterrement d’un de leurs potes. Ses dernières volontés : qu’ils balancent ses cendres, à la réunion des anciens, sur ceux qui les martyrisaient et créent un mouvement de « révolution des losers » sur les réseaux sociaux. Ils seront aidés (c’est là que tout se complique) par Henry, mon personnage, qui est star de télé-réalité et a presque un million de followers.
#balancetontyran
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Gant Fort-Jaco
Chaussée de Waterloo 1362 – 1180 Uccle
T. : 02/375 59 16Gant Waterloo
Passage Wellington 48 – 1410 Waterloo
T. : 02/675 43 04Gant Wavre
Rue Haute 29 – 1300 Wavre
T. : 010/81 54 42
DELBÔVE, ma marque de soins botaniques bien-aimée
Crème et Eau Sorcière, le duophare du Rituel Magique de Delbôve, voient le jour en 1967. Pionnière des cosmétiques botaniques, la marque belge est aujourd’hui devenue culte. On a rencontré Gina d’Ansembourg,la rayonnante héritière du capital Delbôve, dans sa boutique-écrin à Bruxelles pour parler homéostasie… La beauté, c’est du sérieux !
MOTS : SERVANE CALMANT
PHOTOS : DELBOVE BOTANICAL
Sans fard, sans artifice, Gina d’Ansembourg s’affiche au naturel dans l’élégante boutique de la rue de l’Abbaye à Ixelles. Avant d’aborder le vif du sujet, les rituels Delbôve qui la rendent si belle, on l’interroge sur ce brin d’accent qui fait chanter ses phrases. « Je viens des Bahamas ! Mais j’ai été à l’école à Ostende, avant de partir rejoindre mon père dans les Caraïbes. A 20 ans je suis rentrée en Belgique où j’ai rencontré mon mari. J’ai toujours été nature, mais quelques jours avant mon mariage, je cherchais un institut de beauté et l’on m’a renseigné la… Sorcière ! Madame Delbôve était en effet propriétaire d’un institut de soins, une boutique Sorcière, à Bruxelles. C’est là qu’elle m’a initiée au Rituel Magique… »
Depuis 27 ans, Gina d’Ansembourg, est une adepte inconditionnelle des soins Delbôve, « tout comme mon mari, ma belle-mère et, dans une moindre mesure, mon ado ! », précise-t-elle non sans humour. « Au décès de Marion Delbôve, il nous a paru capital, à mon mari et à moi, de perpétrer l’héritage Delbôve ! » En 2011, Gina reprend la marque, rachète les formules, ouvre une première boutique à Bruxelles en 2013, une deuxième à Anvers en 2016. « Je travaille avec les mêmes chimistes et propose les mêmes formules que celles qui ont fait la renommée de ses fondateurs. »
Delbôve, une aventure belge…
Propriétaire de salons de Haute Coiffure, Roger Delbôve était aussi l’un des dix meilleurs cosmétologues des années 60 ! Et un mari convainquant : il persuade en effet son épouse Marion, esthéticienne chez Helena Rubinstein en Belgique, de concevoir avec lui un soin à base de plantes médicinales selon les formulations magistrales de la pharmacopée. En 1967, le couple formule un rituel de soin qui respecte les principes de l’homéostasie : Crème et Eau Delbôve voient le jour.
L’homéostasie ?
« C’est un processus de guérison spontané qui est à la base même des soins Delbôve. La peau possède en effet la capacité de retrouver un état d’équilibre malgré les agressions qu’elle subi : pollution, froid, soleil et les cosmétiques chimiques qui traitent les symptômes en surface et rendent la peau fainéante ! Il faut au contraire aider la peau à restaurer ses fonctions vitales d’hydratation, de réparation, de métabolisation, d’élimination, de thermorégulation, de protection, de perception… », précise Gina. Et c’est dans la nature que Delbôve trouve ses meilleurs atouts : plantes médici- nales (infusées lentement) et ingrédients botaniques actifs (en très hautes concentrations) rentrant dans la composition de tous leurs soins…
Mes produits Sorcière bien-aimés
L’anecdote est croustillante : dans les années
60, un journaliste testant les produits Delbôve déclare que le résultat de l’alchimie Crème et Eau est « de la sorcellerie »… Marion Delbôve adore ce qualitatif et baptise son duo-phare… Sorcière !
Le Rituel Magique, ce n’est franchement pas sorcier !
• D’emblée, une petite précision : le Rituel Magique, c’est la fondation de tous les traitements Delbôve et il est universel. Que votre peau soit sèche, grasse, atopique, acnéique ou mature, vous n’échapperez pas au rituel !
• On fait comment ? On a posé la question à Marie-Claire, esthéticienne chez Delbôve. « Pour faire court, il s’agit de bien émultionner la Crème Sorcière avec l’Eau Sorcière avec les mains. On applique ce mélange sur le visage, le cou et le décolleté. On répète le rituel plusieurs fois, puis on enlève l’excédent avec un coton imbibé d’eau et d’Eau Sorcière (selon un dosage progressif de semaine en semaine). Bref, il s’agit d’une routine biquotidienne qui va faire office de nettoyant, de démaquillant et de tonique. »
• Au Rituel Magique à destination de toutes les peaux donc, sont ajoutés des traitements ciblés (pour peau acnéique, mature, etc.).
• On a testé le Rituel Magique pendant trois mois. Notre diagnostic : le rituel est loin d’être chronophage ! Très honnêtement, il exige 5 minutes, matin et soir. D’emblée s’impose la sensation d’une peau parfaitement nettoyée, purifiée même, sans avoir été agressée ou décapée ! L’Eau Sorcière est un distillat élaboré exclusivement à partir de plantes médicinales ; quant à la Crème Sorcière riche en huiles et vitamines, elle apporte un sentiment de confort immédiat. Après un mois, la peau semble (enfin) hydratée. Pour ne rien vous cacher, on a également testé des soins ciblés : la crème anti-âge de la gamme Sorcièrissime (pour raffermir l’épiderme), Merveille des Yeux (une préparation d’extraits végétaux, idéale pour les yeux cernés) et l’Huile Intense (pour réduire la dégradation du collagène). Après trois mois, on a dans le miroir… une autre femme ! Plus sérieusement, le teint est plus frais, le regard plus lumineux. On se sent jour après jour, rituel après rituel, comme reconnectée « naturellement » avec sa peau.
La bonne nouvelle…
… qu’on attendait toutes et tous : Delbôve va ouvrir une cabine de soins dans son magasin bruxellois dès janvier 2020.
Surveillez leur page Facebook.
Dans le vestiaire de Jérôme Guéry
Il est de ces hommes qui rendent fier leur pays ! Champion de Belgique Junior en 1998 , Champion de Belgique Senior en 2012, représentant notre nation aux JO de 2016, dans le Top 50 des meilleurs cavaliers mondiaux de saut d’obstacles, Jérôme Guéry a récemment remporté, avec l’équipe belge, la médaille d’or aux Championnats d’Europe. Quel Homme me diriez-vous !
En effet, c’est le nom de sa monture. Une fois n’est pas coutume, on lui a donné rendez-vous dans ses écuries pour parler mode et plus particulièrement d’Hermès dont il partage le goût de la perfection.
MOTS : ARIANE DUFOURNY
PHOTOS : CHRISTIAN HAGEN
Êtes-vous accro à la mode ?
Accro, non mais j’aime bien la mode ! A cheval ou en ville, je porte essentiellement du Hermès, dont je partage la philosophie et les valeurs : l’élégance, le sport, la tradition et l’innovation.
L’apparence est-elle importante ?
C’est la première image qu’on donne aux autres. L’apparence est assez importante même si le fond est plus considérable.
Quel personnage admirez-vous pour son style ?
Pas un spécialement mais étant assez classique j’apprécie le style de l’acteur Gabriel Macht, alias Harvey Specter dans la série Suits : Avocats sur mesure. Je suis un accro de Netflix. (Rire).
Êtes-vous plutôt classique ou un peu déjanté ?
Je suis très classique et assez discret. Je peux parfois être déjanté mais pas du côté vestimentaire.
Quelle a été votre pire excentricité vestimentaire ?
Avec mon épouse et nos amis, nous aimons organiser des soirées déguisées. Des moments très sympas où nous nous lâchons tous et allons vraiment dans l’excentricité ! Il n’y a pas un Nouvel An qui ne soit pas costumé. Chaque année, nous varions de thèmes : cow-boy, rock, année 80, gothique, 118 218. Pour le réveillon 2020, le thème sera les Vikings !
Quels sont les indispensables du dressing masculin ?
Nous devons avoir trois tenues : une tenue de sport, une tenue décontractée, passe-partout et un costume. Ce qui nous permet de nous sentir bien en toutes circonstances.
Qu’aimez-vous particulièrement porter ?
Ma tenue de sport, aussi bien en compétition qu’à la maison. Cette tenue est très classique, je la trouve très jolie : on est élégant tout en portant des vêtements sportifs. Je suis quasi tout le temps en tenue d’équitation. J’ai énormément de pantalons mais uniquement dans ces trois coloris : blanc, brun et beige.
Quelle est votre couleur préférée ?
J’aime le bleu ou le gris. C’est classique ! (Rires).
Plutôt chaussures, baskets ou bottes ?
Je suis le plus souvent en bottes. (Rires). Je ne porte pas de chaps, je pratique toujours mon sport en bottes en cuir, des Tucci. Le reste du temps, je suis en baskets.
Les montres, une histoire d’amour entre vous ?
J’adore les montres, c’est un peu le bijou de l’homme. J’en ai une certaine collection. Je porte des Rolex et des Longines, deux marques qui soutiennent notre sport. J’ai la chance d’en gagner parfois en concours.
Faites-vous attention aux accessoires ?
J’adore les casquettes, les bonnets, les écharpes, les lunettes de soleil, les ceintures, les montres. Je ne suis pas bracelet. Quelle que soit ma tenue, je porte toujours une montre et une ceinture.
Quelle pièce vous fait envie cet hiver ?
J’aimerais porter un long manteau style doudoune dans une couleur foncée, voire marine. Je sais qu’Hermès va sortir ce modèle.
Qu’est-ce qui vous fait craquer dans le vestiaire féminin ?
La femme toute seule me fait déjà craquer, la mienne en particulier. Comme le dit l’adage « Derrière chaque grand homme se cache une femme. » Je trouve très beau un pantalon en cuir. J’aime beau-coup les talons. Et puis aussi une femme avec un look fashion tout en étant très très classe.
Perfect ou imperfect ?
J’essaie d’être plutôt perfect mais qui l’est? Il y a surement beaucoup d’imperfections chez moi aussi. Monter à cheval vous apprend à rester humble.
Quelle est votre actualité ?
Mon prochain objectif : les Jeux olympiques de Tokyo ! Les prochains JO ont toujours été mon objectif depuis Rio où je visais un podium avec Grand Cru van de Rozenberg. Depuis, j’ai tout entrepris pour trouver le bon cheval et arriver en forme pour cet événement. J’ai eu la chance de rencontrer Quel Homme de Hus en début d’année. Cet étalon a énormément de prestance et a fait une saison incroyable en remportant notamment le Grand Prix du Sunshine Tour, le Grand Prix du Global Tour de Mexico, la médaille d’or aux Championnats d’Europe par équipe. Si tout se passe bien, ce n’est pas uniquement un cheval pour participer aux JO mais pour les gagner ! La Belgique est qualifiée pour les JO, après il faut se faire sélectionner.
Une amitié à toute épreuve
Quel Homme de Hus était le cheval de mon meilleur ami Gaëtan Decroix et de sa compagne Alice Tréhoust. Atteint d’un cancer, il me l’a confié pour se concentrer sur sa guérison. Très rapidement, j’ai gagné un Grand Prix puis je suis parti à Mexico où j’ai remporté notre premier Grand Prix 5 étoiles.
Là, les gens se sont affolés voulant tous l’acheter. M’apercevant qu’il avait le potentiel pour participer aux JO, voire de les gagner, je ne pouvais pas laisser partir un tel cheval. Avec mon ami Alexander Oancea, nous l’avons donc acquis pour moitié.
Depuis, avec Gaëtan, nous avons vécu des moments incroyables, les plus grands championnats. Un moteur de dingue qui l’a sauvé. Ces émotions et ce que nous vivons ensemble n’ont pas de valeur !
JEROME GUERY
Le sac PARFAIT existe et il est BELGE
Les femmes et leurs sacs à main, une grande histoire d’amour. Pour les femmes actives, le sac parfait doit êtreà la fois fonctionnel et féminin. Conçu à Anvers par deux businesswomans aguerries, Kaai permet aux nouvelles déesses de ce siècle d’être élégantes tout en emportant leurs précieux essentiels. Quels sont-ils ? Chut !
MOTS : ARIANE DUFOURNY
PHOTOS : KAAI
Saviez-vous qu’en moyenne les femmes passent plus de 80 jours dans leur vie à chercher leurs affaires dans leur sac à main ? Certes les femmes les adorent ! A la fois, une caverne aux trésors recelant toute leur intimité couplée à une trousse à outils qui finit par leur peser. Leur obsession ? L’alléger de son grand désordre philosophique, en extraire un trousseau de clés, un stylo, un petit secret bien gardé.
Imaginiez-vous que les premiers brevets de sacs à main contemporains sont belges ? La Maison Delvaux les a déposés en 1908 pour répondre aux nouveaux besoins des femmes de garder leurs biens précieux à portée de main lors de leurs voyages.
Encore une fois, c’est une marque belge qui se distingue. Ine Verhaert et Helga Meersmans ont changé leur carrière professionnelle pour réaliser leur mission personnelle : créer un sac étonnamment fonctionnel sans compromis sur la mode.
Les femmes actives sont la muse de cette nouvelle marque anversoise. KAAI a pour objectif de changer radicalement les moments légèrement chaotiques de la vie des femmes modernes. Trier son sac, l‘alléger ou au contraire, garder tout son monde intime avec soi.
Montre-moi le contenu de ton sac à main, je te dirais qui tu es. Il existe une tendre relation entre la femme et son sac à main. Il n’est pas qu’un simple accessoire mais plutôt son annexe. Son contenu est hautement révélateur de la personnalité de la femme qui le porte. Un contenant revigorant pour affronter le monde extérieur, qui lui pèse au propre comme au figuré. Un objet de désir, de distinction sociale qui les classe et les différencie des autres.
Soyez honnêtes, Mesdemoiselles, Mesdames, en jetant un coup d’œil aux vôtres. La majorité des femmes ont un étonnant désordre dans leurs sacs. Ce fut le début d’une recherche qui a abouti au lancement, l’automne dernier, de la marque de sacs à main KAAI. Pour ce faire, les designers ont interviewé plusieurs femmes au travail pour savoir quels objets essentiels elles emportaient partout avec elles.
De fait KAAI, le bien nommé fait référence à la Ville d’Anvers en adoptant le nom et la vision des quais anversois, celui-ci étant le lien de la ville avec l’eau en mouvement, symbolisant la vie des femmes en déplacement. Le souci du détail en plus !
KAAI incarne un luxe abordable pour celles qui souhaitent faire rimer beauté et fonctionnalité. Un synonyme de polyvalence sans compromis esthétique, un design minimaliste comprenant des compartiments intérieurs intelligemment conçus pour protéger leur smartphone, leur ordi ou leur iPad, leur chargeur, leurs clés, leur stylo, leur maquillage, leurs bijoux, leurs lunettes, leur collation, leur rouge à lèvre et tous leurs petits secrets. En outre, les matériaux choisis sont durables, légers, imperméables et protégés contre les taches. Bref, exit le fourre-tout. Bienvenue au sac d’une femme du XXIe siècle !
The Wolf Belgium, L’arsenal séduction
Artisans de la belle couture, Aude De Wolf et son compagnon Lionel Vandenbemden aiment se démarquer des autres créateurs. Pour apprécier leur collection 100% belge, créée en automne 2018, pas de boutique, mais un atelier-showroom à cinq minutes de Bruxelles, accessible uniquement sur rendez-vous. On y découvre que l’uniforme a infiltré le dressing féminin : le manteau d’officier kaki et le pantalon cargo chic, deux modèles empruntés au vestiaire des officiers, ont été revisités dans un esprit résolument glamour. Aucun doute, cet hiver, The Wolf Belgium sort l’arsenal séduction.
MOTS : SERVANE CALMANT
PHOTOS : EMMANUEL LAURENT
MODEL : LAURA BATTISTELLA
MUA : ELIA CUZZUCOLI
Mesdames, quel imprévu, parmi les plus vexants, peut-il arriver, lors d’une soirée hype ? Porter exactement la même robe qu’une autre invitée ! C’est, notamment, pour cette raison qu’est née The Wolf Belgium : les modèles présentés dans le show-room de Aude De Wolf et Lionel Vandenbemden sont en effet réalisés en très courtes séries. Les deux créateurs ont réussi à créer un label artisanal de qualité, qui décline un panel de belles pièces – environ une trentaine -, confectionnées dans leur atelier, griffées 100% made in Belgium, et vendues à des prix tout à fait raisonnables. « Des prix justes par rapport aux matières premières (tissus pure laine, crêpe de chine, cuir…), à la main-d’œuvre, nous !, entièrement belge, et à la notion de service », précise Lionel Vandenbemden qui rappelle que le fait de recevoir les clientes dans un atelier-showroom change radicalement le rapport à la vente. « Nous ne poussons pas à la consommation, nous conseillons les clientes, procédons à des retouches directement et, le cas échéant, nous déclinons le modèle de base en fonction d’un coloris ou d’un tissu choisi par la cliente, dans notre propre atelier. »
Vous avez déjà, l’un et l’autre, réalisé un joli parcours dans le milieu de la mode… « Oui, nous sommes de jeunes vieux créateurs – rire ! J’ai ouvert une boutique de créations de vêtements dans le quartier Dansaert à Bruxelles, il y a plus de 15 ans, et mon compagnon Lionel Vandenbemden a travaillé longtemps dans le secteur du prêt-à-porter et de la maroquinerie haut de gamme à Paris. Nous avons lancé The Wolf Belgium en automne 2018 et étoffons l’atelier-showroom en fonction de deux collections par année. Nous proposons désormais une bonne trentaine de modèles… »
Dans le viseur cet hiver…
Pour montrer qui est la cheffe ? Le manteau d’officier avec ses épaulettes, à ceinturer à sa guise, accessoirisé d’un képi réalisé en collaboration avec Elvis Pompilio himself. Pour être dans le ton ? Le bleu encre et les camaïeux de vert. Pour larguer les amarres ? Le gilet de sauvetage à poches.
Quel est le profil de la cliente qui pousse la porte de votre atelier-showroom à Machelen ? « Elle vient choisir un vêtement de niche et de consommation durable, à mille lieues de la fast-fashion, qui privilégie le renouvellement très rapide des vêtements et donc la consommation de masse. Pour tout vous avouer, je dessine, égoïstement, ma propre garde-robe parfaite, composée de plusieurs basiques, les indispensables du dressing féminin : la robe longue aux fentes vertigineuses qui s’accommode de chaussures plates le jour, de talons hauts le soir, le blouson impeccable et intemporelle, le manteau qui donne envie de s’y envelopper, le pantalon chic… Dessin, patronage, coupe, montage, finition, production, tout est fait maison, sauf quelques basiques que nous produisons dans un autre atelier, belge également. »
The Wolf Belgium, une jeune griffe qui a déjà une pièce intemporelle ? « Oui ! La robe longue fendue des deux côtés, avec des poches cachées et des épaulettes, confortable et élégante à la fois, ultra féminine, a déjà fait ses preuves ! On l’a créée en 2018 et ressortie pour l’été 2019 : le modèle plait énormément. On réfléchit, chaque saison, à ajouter quelques variantes au modèle de base : cet hiver, on la décline en version manches longues, toujours avec les épaulettes, the Signature Dress ».
Epaulettes, pantalon cargo, manteau d’officier, The Wolf Belgium affiche un style très army ! « Oui, pour cette nouvelle collection 2019-2020, on a puisé notre inspiration dans les uniformes militaires. On adore le vestiaire masculin, mais toujours détourné en silhouettes très très féminines. »
Comment féminise-t-on le vestiaire masculin ? « Tout est dans la coupe et les détails : le jeu de fentes, notamment, où l’on voit la chair, est terriblement sexy et glamour… »
Les couleurs de cet hiver ? « On adore le noir ! Mais cet hiver, on s’est lâchés – rire – avec le bronze, le kaki, le vert loden, le beige, le lamé léopard,… »
Les accessoires incontournables ? « Les ceintures, le képi et un gilet de sauvetage à poches – ultra original, ndlr – que l’on porte comme une écharpe ! »
THE WOLF BELGIUM
Atelier-showroom, sur rendez-vous.
Lindegaarde 16, à Machelen, à 5 minutes de Bruxelles.
Aude De Wolf : +32 (0)472/73 30 73