Thea Jewelry : La boîte à trésors
Thea Jewelry : La boîte à trésors
Mots : Laura Swysen
Photos : DR
Depuis 10 ans, Émilie Duchêne transforme les souvenirs de ses clientes en bijoux sertis de pierres précieuses. L’occasion de revenir sur cette marque unique en son genre qui croit au pouvoir salvateur des mots, plus encore lorsqu’ils sont écrits en lettres d’or.
Thea Jewelry, c’est l’histoire de Sannie, qui a perdu son papa le jour de son anniversaire et souhaitait adoucir cette date devenue douloureuse. C’est aussi l’histoire de Pauline, jeune maman inespérée qui voulait célébrer sa victoire après un long combat contre l’endométriose. C’est encore l’histoire d’Anne-Sophie qui cherchait une source de courage et d’énergie pour se relever après la perte brutale de sa moitié. Mais, Thea Jewelry, c’est surtout l’histoire d’Émilie Duchêne, une jeune maman qui cherchait le bijou parfait pour fêter la naissance de sa fille, Thea. « J’ai toujours eu une passion pour les bijoux personnalisés. À la naissance de ma fille, j’ai voulu m’offrir une bague avec son prénom ». Le hic ? Le secteur du bijou personnalisé est encore peu développé et les rares labels présents sur le marché sont – excusez-nous du terme – plutôt cheap. « J’avais envie de le garder comme un bijou que l’on peut hériter de sa grand-mère, comme un gri-gri. Il fallait qu’il dure… Je me suis dit que je n’étais certainement pas la seule à vouloir immortaliser des précieux moments et les transposer en bijoux dans des matériaux plus nobles. » Et c’est ainsi, que la jeune maman n’accouche pas d’un, mais de deux bébés en 2011.
Validé par Carrie Bradshaw
Émilie Duchêne a vu juste : elle n’était effectivement pas la seule à rêver d’un beau bijou personnalisé. Aujourd’hui, une décennie après le lancement de sa marque, ses créations calligraphiées se vendent aux quatre coins du globe. Elles se retrouvent même au cou, au poignet ou aux doigts de nombreux people dont Rihanna, Cara Delevingne et Bella Hadid. « Quand j’étais plus jeune, je rêvais d’avoir un collier personnalisé, comme celui que porte Carrie Bradshaw dans Sex & the City. Aujourd’hui, cette icône porte les bijoux de ma marque, je ne vous cache pas que cela me fait quelque chose ! ».
Derrière chaque bijou Thea Jewelry, se cache une histoire. Mais quels sont les secrets des bijoux portés par sa créatrice ? À ses doigts se trouvent trois bagues, chacune ornée d’une heure. « Il s’agit de l’heure de naissance de mes trois enfants. Mes bijoux Thea Jewelry représentent des moments-clés de ma vie, des souvenirs que je veux garder, un peu comme un tatouage. J’ai aussi des bijoux ornés de mots qui me font du bien comme ‘I Care’ ou ‘Grateful’. »
Une décennie d’émotions
Pour l’anniversaire de son label, l’entrepreneuse a prévu plusieurs collaborations avec des marques qu’elle apprécie. « Il y a une collab’ tous les mois. On s’associe et on travaille ensemble pour créer de jolies histoires. » Les prochaines en date ? La biscuiterie Dandoy, la marque de mode belge Paolina ou encore Josefina dont les sacs multifonctionnels font fondre les mamans. Cette année, Émilie a également conçu une série de podcasts, Stories et Stones qui raconte l’histoire qui se cache derrière les bijoux de certaines clientes. « Il ne s’agit pas toujours d’histoires joyeuses. Il y a souvent des pertes, des maladies, des épreuves. Avec ces bijoux, elles essaient de garder leurs proches près d’elles, de célébrer des combats ou de se donner du courage. » À l’aide de mots, de dates, de symboles et d’un tas de petites pierres précieuses multicolores, elle crée des bijoux uniques qui ont, souvent, une vertu thérapeutique. « Cela dépasse le simple objet, ce sont des bijoux qui créent des émotions et ont le pouvoir de faire du bien. »
Il y a des bijoux que l’on enfile machinalement pour compléter son look et il y a les autres, ces précieux trésors que l’on chérit toute notre vie. Les bijoux Thea Jewelry, qui sont désormais fabriqués à partir de pierres et de métaux recyclés, font certainement tous partie de cette seconde catégorie.
Diane von Fürstenberg, l’Impératrice du style
Diane von Fürstenberg, l’Impératrice du style
Mots : Laura Swysen
Photos : Paola Kudacki
Elle a créé une robe culte que toutes les femmes ont dans leur dressing. Elle a lancé une marque éponyme respectée de tous. Elle a été une des muses d’Andy Warhol. Elle a fait la une de revues prestigieuses comme Newsweek. Elle est considérée comme l’une des femmes les plus influentes de la mode et elle a habillé des icônes telles que Michelle Obama ou Kate Middleton. « Je vais sur mes 75 ans, mais, avec tout ce que j’ai vécu, je devrais en avoir 150 », glisse-t-elle avec humour. Créatrice à la réputation internationale, femme d’affaires, princesse, (grand-) mère et philanthrope à ses heures perdues : il nous faudrait 7 vies au moins pour égaler celle de la grande Diane von Fürstenberg.
Vous avez toujours dit que vous étiez devenue la femme que vous vouliez être à 28 ans. Cette vision a-t-elle évolué ? Quelle femme voulez-vous être aujourd’hui ?
D.v.F : Quand j’étais petite, on me demandait tout le temps ce que je voulais faire. Je n’en avais aucune idée, mais je savais quelle femme je voulais être. Effectivement, je suis devenue cette femme, et même plus encore, à l’âge de 28 ans. Je voulais être une femme « in charge », qui s’assume pleinement. J’avais deux enfants, j’avais du succès, je venais d’acheter la maison à la campagne où je me trouve en ce moment même. J’étais une femme libérée. Est-ce que je suis toujours cette femme-là ? J’ai vieilli et j’ai appris énormément de choses car j’ai toujours mené une vie très intense. Mais cette femme de 28 ans qui passait sa vie dans les avions et portait des talons aiguilles est toujours en moi. C’est la femme à qui je parle tous les jours, celle que j’habille. Vous savez, je n’ai jamais voulu être une fille, je voulais être une femme.
Votre maman occupe une grande place dans votre biographie. Que vous a-t-elle légué de plus précieux ?
D.v.F : Ma mère est sortie d’Auschwitz en juin 1945, elle pesait 32 kilos. Ses parents devaient la nourrir toutes les 10 minutes, comme un oisillon. Six mois plus tard, elle avait retrouvé une corpulence presque normale. Son fiancé est revenu de Suisse et ils se sont mariés. Son médecin lui a dit qu’elle devrait attendre trois ans avant d’avoir des enfants, car elle risquait de ne pas y survivre et d’avoir un enfant qui ne serait pas « normal ». Neuf mois plus tard, j’étais là. Heureusement, c’est une chose dont on ne me parlait pas beaucoup, mais je réalise aujourd’hui que je suis une survivante. « Dieu m’a sauvée afin que je puisse te donner la vie. En te donnant la vie, tu m’as rendu la mienne. Tu es mon flambeau de liberté », me disait-elle. Elle m’a transmis ce flambeau qui pouvait être fort lourd pour une petite fille, mais moi, je l’ai bien pris. Elle ne m’a jamais permis de me plaindre, d’avoir peur ou d’être une victime. Si j’avais peur du noir, elle m’enfermait dans un placard pour apprendre à gérer mes émotions. Elle m’a toujours poussée à faire tout ce que je souhaitais, à prendre mes responsabilités et à être totalement moi-même.
D’après vous, qu’est-ce qui explique le succès de votre robe signature, la fameuse wrap dress ?
D.v.F : Honnêtement, je ne sais pas. Jamais de ma vie, je n’aurais imaginé vendre des dizaines de millions de robes portefeuille. Quand j’ai commencé, les autres designers me dévisageaient. Ils se disaient : « c’est quoi cette petite robe idiote ? ». Elle était peut-être idiote, ma robe en jersey, mais lorsqu’une femme l’enfilait, elle se sentait pleine de confiance. D’ailleurs, ce sont souvent les jeunes femmes qui craquent dessus…
Alors que vous avez une réputation internationale, j’ai lu que vous aviez mis du temps à vous considérer comme une « vraie créatrice ». Pourquoi ?
D.v.F : Car je n’ai pas étudié la mode. C’est un hasard si j’ai atterri dans ce secteur. La mode m’intéressait un petit peu. Pour mon premier job, j’ai travaillé pour Albert Koski. Il était agent de photographes et j’étais son assistante. Ensuite, j’ai rencontré Angelo Ferretti, un industriel italien qui m’a proposé de découvrir les coulisses de la mode et de me rendre dans son usine d’impression. Jamais de ma vie je n’aurais imaginé que cet endroit serait ma porte. J’ai appris un tas de choses là-bas.
On dit que l’on ne regrette que les choses que nous n’avons pas faites. Avez-vous des regrets ?
D.v.F : Je suis entièrement d’accord avec cette expression ! J’ai toujours fait ce que je voulais. Bien sûr, il faut parfois faire des compromis, mais j’ai eu une vie très remplie. C’est la raison pour laquelle je ne peux absolument pas mentir sur mon âge : je vais avoir 75 ans, mais je devrais en avoir 150.
Vous êtes une femme indépendante qui a toujours été « au volant de sa propre vie ». Quel est votre secret ?
D.v.F : Toutes les clés sont dans mon dernier livre Own it (rires). L’essentiel est d’accepter la personne que l’on est. Pour ce faire, il faut comprendre que la relation la plus importante, c’est celle que l’on a avec soi-même. Il est aussi essentiel de ne jamais se mentir, car on ne peut pas s’aimer pleinement si on ne s’accepte pas entièrement. En assumant vos défauts, vous transformez vos vulnérabilités en force.
Votre petite-fille, Talita, s’intéresse à la mode et a lancé une collection capsule il y a quelques années. Pensez-vous qu’elle sera la digne héritière de l’empire DvF ?
D.v.F : Je l’espère ! Elle a toujours voulu reprendre le flambeau et elle termine ses études à l’université en septembre prochain. J’espère que l’on pourra travailler ensemble.
Dans le vestiaire des Coyotes
Dans le vestiaire des Coyotes
Mots : Ariane Dufourny
Photos : Jelle Van Seghbroeck
Coiffure : Ivona Zafir pour le Salon John Velasquez
Lieu : Johanne Riss Galerie
Ces trois jeunes acteurs belges débutent leur carrière qui s’annonce retentissante. Louka Minnella, 20 ans, est originaire de Merbes-le-Château, Sarah Ber, 22 ans est Bruxelloise et Kassim Meesters, 22 ans aussi, vient de Louvain-la-Neuve. Ils ont quitté leur tenue de scout ou plutôt de coyote pour nous parler mode. Aouuuuh !
Louka Minnella
Sarah Ber
Kassim Meesters
Êtes-vous accro à la mode ?
Louka : J’aime bien m’habiller mais je ne consomme pas beaucoup de vêtements.
Sarah : J’achète peu de vêtements et je fais hyper attention à mes choix car bien m’habiller me met de bonne humeur.
Kassim : J’aime bien les vêtements, je me renseigne sur les sorties de streetwear.
L’apparence est-elle importante ? Elle aide ou dessert lors d’un casting ?
Louka: Tout dépend du contexte. Pour un casting, j’essaie de me rapprocher le plus possible du personnage. Dans ce cas, l’apparence est importante.
Sarah : L’apparence n’est pas tout, c’est une part de nous. C’est ce qu’on décide de renvoyer de soi.
Kassim : L’apparence est la première étape de la rencontre, quelle qu’elle soit. Il ne faut pas s’y fier mais elle fait partie intégrante du premier regard.
Êtes-vous adepte de la slow fashion ? Consommer mieux en restant stylé ?
Louka: Je suis à fond dans ce mouvement car je consomme peu de choses au quotidien.
Sarah : Je porte surtout de fringues de mes parents qui ont gardé leurs vêtements d’ados. Ce qui est drôle car ils sont à la mode à présent.
Kassim : J’ai été éduqué dans ce sens-là et je suis pour ce genre d’idéal.
Quel personnage, imaginaire ou réel, admirez-vous pour son style ?
Louka: Tommy Shelby dans Peaky Blinders, les années 20 très stylées.
Sarah : Mrs Chan dans In the mood for love, les robes chinoises hyper classes.
Kassim : Travis Scott et Billie Eilish. Leur style est impressionnant.
Quels sont les indispensables de votre dressing ?
Louka: Des paires de chaussettes de couleurs, des pantalons de couleurs soft et des pulls à col roulé.
Sarah : Je suis une énorme fan de combis et j’adore les chemises à motifs que j’achète dans les rayons enfants. Le 16-18, ça me va (une taille S) et c’est beaucoup moins cher !
Kassim : J’aime les T-shirts assez amples et je suis hyper fan qu’on impose le training dans la mode. J’ai aussi beaucoup de paires de sneakers.
Avez-vous des pièces fétiches ?
Louka: Des longs manteaux.
Sarah : Une combi jaune qui me rend joyeuse quand je la porte.
Kassim : Je suis addict au sneakers. Je suis abonné à plein de chaînes pour savoir quand elles sortent.
Quelle a été votre pire excentricité vestimentaire ?
Louka: J’ai joué le rôle d’une drag-queen dans un court-métrage.
Sarah : Vers mes 13 ans, j’étais à fond dans la mode mais un peu à côté. Je pensais que le style était de s’habiller que dans deux couleurs très flash.
Kassim : Je suis un adepte du « claquettes chaussettes blanches ». Je ne comprends pas que ce ne soit pas encore un standard car il n’y a rien de plus confortable.
Quelle est la pire faute de goût ?
Louka: Les claquettes… de Kassim (rires) et tout ce qu’il y a dans ce délire comme les sandales.
Sarah : Le jean porté super bas, les Crocs.
Kassim : Les pulls avec trop de marques et d’inscriptions dessus.
Qu’est-ce qui vous fait craquer dans le vestiaire masculin ?
Sarah : La veste en cuir noire.
Qu’est-ce qui vous fait craquer dans le vestiaire féminin ?
Louka: Les robes d’été hyper légères et colorées.
Kassim : Les jeans avec de bonnes coupes stylées et les Converse qui reviennent très fort à la mode.
Comment définiriez-vous votre style? Perfect ou imperfect ?
Louka: A mon goût !
Sarah : Extérieurement, il semble imperfect mais il est très réfléchi.
Kassim : Imperfect parce que je veux aller plus loin.
Après Coyotes, quels sont vos projets ?
Louka: J’ai des castings en cours et des sorties prévues dont « Harcelé », un unitaire pour M6 et un premier rôle dans « Sans soleil » qui sortira en 2022.
Sarah : Je viens d’être prise pour un rôle dans la pièce de théâtre « Un ennemi du peuple » de Thibaut Wenger.
Kassim : En juin, je tournerai en trio avec Sofia Lesaffre et Victor Meutelet dans « Deep Fear » de Grégory Beghin. Un film d’angoisse dans les catacombes de Paris.
Scout un jour, scout toujours ?
Louka: On a tous passé de très beaux moments et on en garde de bons souvenirs.
Sarah : Coyote un jour, coyote toujours !
Kassim : On n’a pas la prétention de dire qu’on est de vrais scouts mais on a trop kiffé d’être les coyotes ensemble.
La série Coyotes est disponible sur Auvio – RTBF
« Créer, se fait rarement en un jour ! »
« Créer, se fait rarement en un jour ! »
Mots : Servane Calmant
Photo Cover : DR
Quand on aime son travail, on ne compte pas ses heures. C’est la passion du bijou minutieusement fabriqué à la main qui anime Christophe Verrycken. Ce joaillier installé à Wavre, dessine seul ses propres collections, leur donne vie dans son atelier et distille ses bons conseils dans sa boutique-écrin. Rencontre avec un infatigable orfèvre, créateur de bijoux 100% uniques, originaux et maison.
Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir joaillier créateur ? « Mon père avait une société d’import et export de pierres précieuses basée à Andorre. Très jeune, j’ai baigné dans l’univers des gemmes, saphir, rubis, émeraude, diamant, prisées par la haute joaillerie. J’ai suivi ensuite une formation de joaillier, et obtenu un certificat à la Hoge Raad voor Diamant à Anvers (qui forme à l’identification et la classification des diamants, nda) ».
La boutique de Christophe Verrycken sert d’écrin aux seules créations maison … « Tout à fait. Je ne vends aucune autre marque ou collection. Bijoux sur mesure, transformation de bijoux anciens en bijoux à la ligne contemporaine, gravure sur chevalière : tout sort de mon atelier ! »
Quelle est votre principale source d’inspiration ? « La nature, la mer, je suis passionnée par la plongée sous-marine… Les coraux, notamment, m’inspirent. Je procède souvent de la même manière : j’ai une forme en tête, je fais quelques croquis bruts, ensuite je laisse murir le projet, ça peut parfois prendre des semaines. Et puis un jour, je sens presque la pièce vibrer. Le processus créatif se fait rarement en un jour ! »
En matière de création joaillière, le dessin de bijoux a bien évolué… « Ah oui ! Il y a 10 ans, je dessinais les bijoux à l’encre de Chine; aujourd’hui, j’emploie un logiciel CAD de modélisation en 3D de bijoux qui offre de surcroit un rendu photo ultra réaliste ! L’écran de l’ordi devient un véritable petit atelier de bijoutier… L’approche peut paraître moins artistique, mais elle me permet de présenter à la cliente le bijou sous différents angles de vue … »
Quelles sont les nouvelles tendances dans la joaillerie ? Y êtes-vous sensible ? « Il y a des effets de mode dans la joaillerie, mais nettement moins affirmés que dans la couture. Depuis une trentaine d’années, l’or blanc et rose ont détrôné l’or jaune que d’aucuns trouvent un peu démodé … Ensuite, il y a l’argument budget : la cliente belge qui investit une certaine somme dans une belle bague est sensible à son aspect disons, intemporel. Pour un budget plus petit, elle se risquera à des créations plus originales. »
Quelle est la it-pierre de 2021 ? « En Allemagne, il y a trente ans déjà, la joaillerie proposait une belle variété de pierres colorées, notamment les tourmalines qui sont arrivées sur le marché belge bien plus tard. Emeraude, saphir, rubis et diamant évidemment, continuent à avoir la faveur d’une clientèle belge qui reste relativement classique … »
Y’a-t-il une nouvelle manière de porter le bijou ? « Pas forcément, sauf pour les bijoux de fantaisie. Je note néanmoins qu’aujourd’hui, on aurait tendance à porter une belle bague sur le majeur plutôt que sur l’annuaire… Quitte à ajouter une deuxième bague sur l’annuaire. »
La cliente qui franchit la porte de votre bijouterie, sait-elle toujours ce qu’elle veut ? « Non, elle est clairement en attente de conseils. Il faut donc l’écouter attentivement et la conseiller en fonction de son physique (de la forme des doigts à la rondeur ou non du visage pour le choix de boucles d’oreilles) et de son style. Il faut parfois également l’inviter avec élégance à sortir de sa zone de confort. Pour la petite anecdote : une cliente quinquagénaire avait ramené trois rubis de Birmanie et elle souhaitait qu’ils soient sertis dans une petite bague de ‘communiante’. Je lui ai proposé une bague plus imposante que j’ai montée sans la sertir, et j’ai invité cette cliente à la porter une semaine. Après deux jours, elle poussait la porte de ma boutique, convaincue par mes conseils, afin que je finalise le travail … Conseiller et inspirer la cliente font partie des missions qui rendent mon travail si agréable. »
Sarah de Saint Hubert, tout en contraste
Sarah de Saint Hubert
Tout en contraste
Mots : Laura Swysen
Photos : Nam Simonis
Elle n’est pas fan de shopping et ne s’extasie pas devant les défilés des grandes maisons de couture. Plus jeune, elle ne rêvait même pas de fonder son propre label. Sans vouloir être chauvine, Sarah de Saint Hubert n’a rien d’une créatrice ordinaire. À l’instar de ses collections qui sont à la fois féminines, masculines, raffinées, boyish, subtiles et rock’n’roll, la créatrice belge est une femme de contrastes. Rencontre avec cette styliste hypersensible et affirmée qui déteste les évidences.
Fashion is a medium, not a purpose. Tels sont les premiers mots de votre bio. Que vous inspirent-ils ?
« La mode n’est pas une passion en soi. Je ne suis pas une personne qui fait beaucoup de shopping ou qui suit tous les défilés. Pour moi, la mode est un moyen d’expression au même titre que l’art ou la musique. C’est une manière de délivrer un message à travers une certaine esthétique. »
Quel message souhaitez-vous véhiculer ?
« La phrase qui résume le mieux mon label, c’est « Follow your Wild Love ». Avec ma marque, j’invite les gens à suivre leur instinct, leurs désirs et leurs rêves. Depuis que je suis petite, j’ai le sentiment que nous sommes ici pour un but précis, pour transmettre ce que l’on a de meilleur en soi. Suivre ses rêves et tout faire pour les réaliser, c’était le plus beau message que je pouvais transmettre. »
Vous parlez de l’importance de suivre son instinct. C’est lui qui vous a guidée jusqu’ici ?
« En tant qu’hypersensible, je suis une personne instinctive de nature. C’est une approche spontanée, je serai incapable d’avancer autrement. Même si, en tant qu’entrepreneur, on ne peut pas uniquement se fier à l’instinct, il faut également développer un esprit structuré et organisé. »
Quel est votre plus ancien souvenir lié à la mode ?
« Ma grand-mère maternelle possédait une fabuleuse garde-robe. Elle me montrait ses beaux vêtements fabriqués à la main, parfaitement coupés et dans des matériaux nobles. La vue de ces pièces en soie et en dentelle a éveillé quelque chose en moi. Le travail manuel me touche particulièrement. Quand je regarde un vêtement, je pense toujours aux personnes qui l’ont fabriqué, à la beauté du geste. Les vêtements ont, en quelque sorte, une âme puisqu’ils portent l’histoire de ceux qui les ont portés. »
À quel âge avez-vous pris conscience que vous étiez faite pour ce métier ?
« Cela a pris beaucoup de temps… (rires). Même après mes années d’études et ma première grosse expérience mode chez Ann Demeulemeester (où elle a travaillé pendant 4 ans en tant qu’assistance, NDLR), je n’étais pas certaine que ce métier m’était destiné. Mais au fil des années et de l’expérience acquise, j’ai compris que j’étais compétente dans la voie que j’avais choisie. À 36 ans, je me suis dit que si je voulais lancer mon label, je devais agir rapidement. La vie nous apprend que rien n’est jamais acquis et que la meilleure façon d’avancer, c’est d’être dans l’action et de ne pas passer son temps à se poser mille questions. »
Tergiverser, c’est un peu le défaut des hypersensibles. Comment avez-vous réussi à en faire une force ?
« J’ai pris conscience que le mieux à faire était d’utiliser cette sensibilité pour créer. Aujourd’hui, je la considère comme un cadeau. Avec les années, on apprend à s’ancrer dans ce que l’on est pour mieux affronter les tempêtes que notre hypersensibilité nous fait traverser. »
Qu’est-ce que le confinement vous a apporté ?
« Au début, j’étais vraiment perdue, mais après quelques semaines, j’ai mis ce temps à profit pour réfléchir à mon approche de la mode et ça m’a fait un bien fou. J’ai réduit mes budgets et j’ai proposé des collections plus petites : bref, je me suis débrouillée pour trouver des solutions, ce qui m’a permis de faire de belles rencontres. Au lieu de faire appel à des mannequins, j’ai, par exemple, demandé à des amies de porter mes créations pour les shootings. J’ai trouvé cette approche encore plus authentique ! »
D’où vous vient ce côté rock ?
« Mes parents écoutaient beaucoup de musique rock. Je suis très sensible à ce style musical, car il dégage une certaine liberté qui coïncide parfaitement avec ma philosophie de suivre son instinct. »
La mode n’est pas votre seul média, vous communiquez aussi à travers la musique. Quelle est la chanson qui vous définit le mieux ?
« High-Low Temple la dernière chanson que j’ai écrite et qui est le soundtrack de ma nouvelle collection. Je l’ai composée avec Rafael, mon compagnon, qui est musicien et luthier de formation. Elle colle non seulement très bien à ma personnalité, mais s’inscrit aussi dans l’air du temps : elle parle de l’ascenseur émotionnel que l’on traverse en ce moment. Je voulais un morceau frais, sensuel, apaisant et lumineux, car en ces temps bousculés et sombres, j’avais moi-même besoin de me lover dans cette atmosphère pour y trouver refuge. »
C’était important pour vous de concilier votre passion pour la mode et la musique ?
« Au départ, je ne rêvais pas d’avoir ma propre marque de vêtements, j’avais l’impression que ce n’était pas pour moi. Mais avec l’expérience, j’y suis arrivée. Je me disais que le pied total serait de combiner de beaux vêtements, des shootings photos et vidéos de qualité ainsi que la musique. Quelle chance d’avoir pu entreprendre ce projet, de le voir perdurer et de pouvoir y mettre tout ce qui m’anime. Je suis chanceuse d’être aussi bien entourée et je ne pourrais pas m’imaginer travailler autrement. »
Dans le vestiaire de Félix Radu
Dans le vestiaire de Félix Radu
Mots : Ariane Dufourny
Photos : Mireille Roobaert
Auteur, comédien, écrivain, Félix Radu n’a pas son pareil pour manipuler les mots. Depuis son enfance, ce Namurois de 25 ans voue une passion à l’écriture et à la poésie. Petit prince de l’humour, poète des temps modernes, il s’est vu décerner le prix “Raymond Devos” à seulement 20 ans. Pour l’heure, il nous ouvre les portes de son vestiaire tout en couleurs à l’instar de l’hôtel Indigo. Ses tenues ont été imaginées par deux autres Namurois, les propriétaires de La Fabrique. Mais oui, Maxime Prévot, les Namurois peuvent être chauvins !
Êtes-vous accro à la mode ? Je ne suis pas accro à la mode vestimentaire. J’ai souvent des coups de cœur mais peu importe l’univers dans lesquels ils peuvent tremper.
L’apparence est-elle importante ? L’apparence est importante mais elle n’est pas une fin en elle-même.
Quel personnage, imaginaire ou réel, admirez-vous pour son style ? J’adore l’élégance un peu dangereuse, genre Arsène Lupin ou Cyrano de Bergerac. Tous les gentlemen cambrioleurs, les bad guys qui ont de l’élégance dans les formes ! J’aime particulièrement Kingsman que je trouve très classe. Mais le Petit Prince est aussi élégant même si je doute de rentrer dans ses vêtements.
Quels sont les indispensables de votre dressing ? J’aime avoir une belle tenue pour les grandes soirées. Quelque chose d’élégant comme un beau costume, une belle chemise. J’ai aussi réalisé l’impact que pouvait avoir la mode sur l’environnement, et à quel point mettre un vêtement, c’était porter ou non, certaines valeurs. En ce sens, le seconde-main m’est vite devenu indispensable. Il n’y a rien de plus classe et de plus stylé que de prendre soin des autres. Et du monde. J’essaye de regarder si certaines marques sont écoresponsables comme les baskets notamment.
Faites-vous attention aux accessoires ? Je suis tellement distrait que j’aime énormément les accessoires les deux premiers jours mais après je les perds.
Quelle a été votre pire excentricité vestimentaire ? (Rires). Quand j’étais ado, j’avais des chemises avec de très gros cols, dont une chemise rose fluo car je trouvais ridicule que les gens s’attachent à des couleurs pour signifier un genre ou une orientation sexuelle. Je mettais du rose ou des vêtements très pétants parce que je trouvais cela beau. Ma mère mettait de l’amidon dans les cols que je relevais comme un. vampire ( j’adorais Twilight) et qui cachaient mon grand cou car j’avais grandi trop tôt. Ca me rassurait en me donnant un petit style. En grandissant, j’ai trouvé cela ridicule. Mais j’ai toujours la chemise rose.
Avez-vous des pièces fétiches ? Mon costume de scène ! Je l’ai acheté lorsque j’avais 19 ans : un costume croisé qui m’a coûté très cher. J’y avais mis toutes mes économies afin qu’il soit taillé pour moi. Comme je fonctionne par coups de cœur, j’ai des vêtements que j’aime immensément pour l’évènement qu’ils évoquent. Notamment, une marinière Picasso que j’ai achetée dans un musée lors d’un rendez-vous avec une fille que j’ai beaucoup aimée. Pareil pour certaines chemises qu’on m’a offertes, des valeurs qui dépassent l’habit en lui-même.
“ Il n’y a rien de plus classe et de plus stylé que de prendre soin des autres “
Quelle est la pire faute de goût chez un homme ? Il n’y en a pas parce que tous les goûts sont dans la nature. La pire faute serait de céder à l’appel du groupe ou des pressions sociales et de porter quelque chose que tu n’aimes pas. Porte ce que tu aimes !
Qu’est-ce qui vous fait craquer dans le vestiaire féminin ? Les pantalons taille haute sont très jolis, ça donne envie de tomber amoureux. Sinon, chacune de mes amoureuses avait son petit truc que j’aimais. Je rectifie : je n’ai eu qu’une seule amoureuse mais beaucoup de coups de cœur.
Comment définiriez-vous votre style? Perfect ou imperfect ? Imperfect ! Totalement imperfect parce que le parfait est dans l’imparfait. Pour l’anecdote, je ne porte jamais une paire de chaussettes car j’ai la flemme de les trier. Pareil dans ma coupe de cheveux ou dans ma manière d’être. L’imparfait quand il est géré et su peut être charmant, je crois.
Quelle est votre actualité ? Le CO-VID-19 ! (Rire). Le Seul en scène « les Mots s’improsent » va reprendre dès que les mesures sanitaires le permettront. J’ai plein de dates en attente en France, en Suisse et en Belgique. D’autre part, j’ai écrit une série « Félix Délire » qui va passer sur Lumni (plateforme éducative pour les jeunes). Ces 20 épisodes vulgarisent la littérature et aident les jeunes à se réapproprier les grands classiques et la poésie. J’écris également un roman épistolière qui parlera d’amour et je monte ma pièce de théâtre « Rose et Massimo ». Et j’aimerais bien sortir un album de musique.
Mais Félix, ne seriez-vous pas un brin hyperactif ? (Rires)
Felix est habillé par la Fabrique. www.la-fabrique.be
La Fabrique, le temple de l’homme au cœur de Namur
La Fabrique
Le temple de l’homme au cœur de Namur
La Fabrique
Le temple de l’homme au cœur de NamurMots : Laura Swysen
Photos : Mike Meys
Oscillant entre le style dandy, les looks urbains et les tenues casual-chic, La Fabrique est le mariage parfait des dressings de Benoît Guillaume et de Daniel Amato, ses fondateurs.
Alors que les boutiques pour femmes sont omniprésentes dans les rues commerçantes, peu d’adresses se consacrent entièrement à la garde-robe de ces messieurs. Il faut le reconnaître, l’égalité homme-femme en termes de mode est encore loin d’être atteinte. Parce qu’ils ne trouvaient pas leur bonheur dans le centre-ville namurois, Benoît Guillaume et Daniel Amato y ont ouvert leur propre magasin, il y a tout juste cinq ans. « Toutes les collections se ressemblaient. Si nous voulions de beaux vêtements de qualité, il fallait irrémédiablement quitter Namur. C’est ce qui nous a motivés à ouvrir notre boutique. Nous apprécions beaucoup l’ambiance de la ville, il était hors de question d’ouvrir notre enseigne ailleurs », raconte Daniel Amato, le copropriétaire de La Fabrique. L’objectif des deux Namurois était de proposer un espace dédié à l’homme, un endroit où ces messieurs pourraient dénicher des pièces intemporelles qui résistent à leur vie active tout en bénéficiant de conseils avisés pour leur inspirer de nouveaux looks. Bien qu’il ne baigne pas dans le milieu de la mode – Daniel Amato travaille dans le domaine de l’énergie tandis que Benoît Guillaume a fait ses preuves dans le secteur de la grande distribution – le binôme a réussi sa mission et est aujourd’hui à la tête de trois boutiques (une à Lasne et deux à Namur). « Nous venons d’ouvrir notre deuxième boutique à Namur, à quelques mètres seulement de notre première enseigne. Elle possède un espace denim ainsi qu’un coin parfumerie où nous proposons des fragrances haut de gamme d’Acqua di Parma et de Lorenzo Villoresi ».
Le luxe à l’italienne
Dans les rayons de La Fabrique, on chine des pièces intemporelles provenant de marques reconnues – Ralph Lauren, Hugo Boss, Barbour ou encore Lyle&Scott pour ne citer qu’elles – conçues dans des matières nobles et coupées avec le plus grand soin. Fier de ses origines, Daniel Amato fait aussi la part belle aux griffes italiennes comme Gran Sasso, Herno, Orian ou encore Calabrese et Gierre Milano côté accessoires. « Nous accordons une grande importance à la provenance de nos vêtements et nous privilégions le Made in Europe. Je suis un grand fan du style italien, à mes yeux il n’y a rien de mieux qu’un jean Jacob Cohen ! Mon associé, quant à lui, apprécie plus le style dandy. Raison pour laquelle vous retrouverez également des chinos Mason’s et des polos Vicomte A dans nos boutiques ». Que ce soit au niveau de leur dressing, de leur caractère ou leur manière de travailler, le duo se complète à merveille. Pour ce qui est du nom, qu’ils ont aussi choisi à deux bien évidemment, il s’agit d’un hommage au père de Daniel. « Mon papa était employé dans la fabrique de Herstal. Comme tous les Italiens, il se rendait au travail dans de beaux vêtements et il devait, à l’instar des autres employés, se changer dans des vestiaires installés près de la fabrique. Je trouvais que ce nom était un beau clin d’œil à mon père et à mes origines ».
- La Fabrique de Namur, rue de la Croix 16 – 18 et 23, 5000 Namur
- La Fabrique de Lasne, rue de l’Église 3, 1380 Lasne
- www.la-fabrique.be
On ne peut que dire OUI !
On ne peut que dire OUI !
Photo : Dazibao
Camille Coppens, la créatrice de la marque belge Dazibao lance une collection de bagues de fiançailles en diamants et en or 18 carats. Irrésistibles à l’image de sa designer !
Camille Coppens, belle-fille d’un diamantaire dont la famille est établie à Anvers depuis plus d’un siècle, elle est bercée par le monde brillant du diamant depuis son enfance. Elle s’est fait connaître, en 2017, en lançant Dazibao, un concept de personnalisation de bijoux.
A présent, elle lance la collection « Oui » qui se compose de cinq bagues de fiançailles iconiques et accessibles au plus grand nombre. Les prix oscillent entre 2.450 et 3.590 euros. C’est avec passion et sélection méticuleuse que les diamants parfaits sont choisis. Il ne reste qu’à dire « Oui » !
La matching alliance
Chaque modèle de bague est créé pour être porté seul ou avec une ou plusieurs alliances. La collection « Oui » se complète de cinq alliances en or 18 carats et diamants qui s’emboitent parfaitement avec les cinq modèles de la bague. Les alliances de la collection sont vendues à partir de 790 euros.
Handmade et 100% belge…
Chaque pièce Dazibao est unique et réalisée à la main par des artisans ayant une longue expérience dans l’univers de la joaillerie. « Tout est réalisé à Anvers, j’y mets un point d’honneur car j’achète local, je consomme local ! Ce n’est pas du tout dans ma philosophie d’avoir une production en Inde, en Turquie ou en Bulgarie même si les prix sont plus attractifs » précise Camille.
Le secret pour rendre les bijoux accessibles…
Dazibao travaille en ligne directe avec son fournisseur de diamants, A.V. Gumuchdjian, ce qui permet d’obtenir des prix particulièrement intéressants pour une qualité exceptionnelle.
The perfect gift !
Il plane comme un parfum de fêtes… Des senteurs envoûtantes, des soins performants, des flacons qui éveillent le désir, des couleurs qui inspirent la joie.
Serpent Bohème de Boucheron incarne une liberté de mouvement et de pensée. Sa composition facettée est à la fois florale, musquée et chyprée. On aime : son élégance intemporelle dessinée par un savant équilibre entre tradition et modernité. Où le shopper : parfumeries indépendantes, Ici Paris XL, Planet Parfum. 90ml : 94€
Legend de Mont Blanc a conquis les hommes grâce à son interprétation fraîche du fameux Accord Fougère. On aime : cet hiver, son identité olfactive composée de bergamote, d’un jasmin limpide et l’accord mousse, s’enrichit de feuilles de violette fraîches, d’une note magnétique de magnolia et d’un sillage captivant de bois vibrant et de cuir. Où le shopper : parfumeries indépendantes, Galerie INNO, Ici Paris XL, Planet Parfum. 100ml : 80€
Acqua Di Parma est le cadeau par excellence. On aime : le motif qui illumine l’ensemble de la collection Holiday Season 2020 inspiré par Oamul, artiste chinois émergent. Où le shopper : Styl à Lasne, Degand à Bruxelles, La Fabrique de Namur.
Good Girl de Carolina Herrera capture, à merveille, la complexité des femmes avec des ingrédients exceptionnels à l’instar de la tubéreuse, du jasmin, des fèves de tonka et de cacao. On aime : sa fragrance orientale florale, envoûtante et addictive. Où le shopper : Ici Paris XL. Coffret cadeau contenant un parfum 50ml et la lotion parfumée pour le corps. 82,90€
1 Million de Paco Rabanne possède une signature ambre-cuir blond inimitable. On aime : ce cuir épicé devenu mythique. Où le shopper : Ici Paris XL. Coffret cadeau contenant une Eau de Toilette 100 ml et son déo-spray. 85,90€
Séduction collection de Jimmy Choo, une collection capsule qui allie parfum et maquillage. 6 parfums dont chaque fragrance sublime un ingrédient iconique de la parfumerie. On aime : Vanilllia Love. 8 couleurs de vernis à ongles allant du rouge lumineux au rose tendre et 2 formules pailletées. On aime : Burgundy Night. 10 teintes pour les lèvres selon l’occasion. On aime : Burgundy Charm. Où les shopper : exclusivement chez ICI PARIS XL avenue Louise à Bruxelles ou sur la boutique en ligne www.iciparisxl.be. Eau de parfum 125ml: 170,90€, vernis : 35,90€, lipstick : 49,50€.
Rouge de Comme des garçons est un parfum oriental épicé pour homme et femme où l’encens se mêle aux racines végétales. On aime : son harmonie olfactive inattendue qui éveille les sens. Où le shopper : parfumeries indépendantes, Galerie INNO. 100ml : 143,60€
Love de Chopard est une véritable ode à la rose, la reine des fleurs. On aime ses senteurs à la fois douces, flamboyantes et sensuelles. Où le shopper : https://www.chopard.fr/holiday-season-gifts-selection/holiday-season-gifts-for-her. 100ml : 119€
Ultimune de Shiseido agit comme un bouclier multi-défensif contre les dommages quotidiens et les signes visibles de l’âge. On aime : l’édition limitée de Noël orné du Karakusa, un motif traditionnel japonais qui évoque la richesse et la beauté éternelle. A shopper : chez ICI PARIS XL. 75 ml : 147€.
So Scandal de Jean Paul Gaultier, son explosion de fleurs d’oranger, de jasmin et de tubéreuse, renverse les sens avec une sensuelle élégance. On aime : ses notes lactées qui enveloppent avec ivresse. Où le shopper : Ici Paris XL. Coffret cadeau contenant une eau de parfum 50ml et la lotion parfumée pour le corps. 77,90€
Le Beau de Jean Paul Gaultier est construit autour d’une addiction tonka et bois de coco associée aux facettes fraîches de la bergamote. On aime : sa masculinité ultra sexy. Où le shopper : Ici Paris XL. Coffret cadeau contenant un flacon 125ml et un vaporisateur de voyage. 89,90€
Collistar « Perfecta » avec la collaboration de The Bridge. La crème perfection visage et cou remodèle, restructure et repulpe grâce au Face-Rebuilding Complex® qui agit de manière ciblée sur leur relâchement. On aime : un soin quotidien idéal pour conserver la tonicité de la peau. Où le shopper : https://www.collistar.com/be/coffret-creme-perfection-visage-et-cou-4874.html. Trousse de beauté contenant la crème visage et cou Perfection 50 ml et crème Perfection contour des yeux 5ml. 77,99€
Collistar “Acqua Attiva” avec la collaboration de The Bridge. Le premier parfum pour homme signé Collistar qui vole des senteurs et des notes olfactives à la mer et à la végétation méditerranéennes. On aime : son énergie pure et sa sensualité naturelle. Où le shopper : https://www.collistar.com/be/coffret-acqua-attiva-4884.html. Cet Holiday set contient une eau de toilette 50ml et un gel corps et cheveux. 39,99€.
Âmes sœurs, le luxe décontracté à la belge
Âmes sœurs, le luxe décontracté à la belge
Mots : Laura Swysen
Avec ses silhouettes minimalistes et féminines, Âme Antwerp fait fondre le cœur des modeuses en quête de pièces intemporelles. Rencontre avec les deux Belges à la tête de cette jeune marque de prêt-à-porter qui s’exporte déjà au Japon.
Certaines amitiés semblent prédestinées. Des âmes dont la connexion est si forte qu’elles sont vouées à se rencontrer, peu importe les obstacles. Il suffit de papoter quelques instants avec Alizée Van Strydonck et Ysaline Grangé, les fondatrices d’Âme Antwerp pour déceler le lien profond et sincère qui les unit. C’est dans les bureaux anversois d’Essentiel que les deux passionnées de mode se sont rencontrées. « Nous travaillions dans deux pôles différents. Moi en marketing et Alizée en stylisme. Nous nous croisions parfois dans les couloirs. Nous avions déjà remarqué que nous portions le même genre de vêtements. Un soir, nous avons fait plus ample connaissance lors d’un événement organisé par l’entreprise », confie Ysaline. Et c’est ainsi que les deux jeunes femmes constatent qu’elles partagent bien plus que leur garde-robe. Discutant de tout et de rien autour d’un bon verre de vin, elles décident finalement de lancer leur propre marque.
Diplômée de Solvay et ancienne consultante marketing & finance pour des grandes sociétés comme Essentiel ou Unilever, Ysaline s’occupe de « tout ce qui est chiffre » tandis qu’Alizée, qui a travaillé pendant 9 ans en tant que styliste junior chez Essentiel, gère l’aspect technique. Le duo ne pourrait pas être plus complémentaire. Lancé en 2018, le label Âme Antwerp propose des silhouettes épurées aux couleurs intemporelles. Des vêtements aux coupes minimalistes agrémentés de détails féminins comme un léger décolleté, une fente ou une ceinture. « Nous voulions créer une collection qui nous ressemble, des vêtements indémodables que vous êtes sûre de pouvoir remettre l’année suivante », explique Alizée.
La signature de la jeune marque ? Âme Antwerp oscille en permanence entre l’habillé et le décontracté. Une robe portefeuille épurée, un sweat-shirt oversize porté avec une longue jupe fendue ou encore un pantalon large associé à un pull décolleté dans le dos : le duo aime composer des looks confortables et minimalistes tout en soulignant subtilement notre féminité. Des vêtements chic et contemporains qui s’exportent, sans surprise, dans des pays comme l’Allemagne, les Pays-Bas ou encore le Japon.
Même si Alizée et Ysaline possèdent chacune leur domaine de compétence, elles prennent toutes les décisions créatives à deux. « Tissu, couleur, modèle : nous élaborons notre collection ensemble. Même si, Alizée a un peu le dernier mot vu qu’elle gère l’aspect technique. Si elle veut recouper légèrement une manche, elle peut le faire discrètement. Je la soupçonne d’ailleurs de l’avoir déjà fait », taquine Ysaline avant d’éclater de rire. Quand on voit la complicité et l’amitié qui unissent les deux collègues, il ne fait aucun doute qu’elles ont choisi le nom idéal pour leur label. « Il y a clairement l’idée d’âme sœur, de match amical et professionnel parfait, mais nous avons aussi choisi ce nom car nous mettons toujours toute notre âme dans notre travail », conclut le talentueux binôme.