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FILLES À PAPA - Quand l’audace sublime le style


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Les mots d’amour de Dazibao

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Paolina - Cette chemise qui rend chaque femme (encore plus) unique


Karolin Van Loon - Précieuse Nature


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Les jolis jours de Mardi Editions


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Dans l’univers précieux de Magda Lenova

Après une carrière de mannequin, Magda Lenova a choisi d’explorer beauté et esthétique depuis l’autre côté du miroir, en concevant des bijoux précieux. Des parures délicates et raffinées, fabriquées au sein d’un atelier anversois.


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Valentine Witmeur Une sensibilité sur le fil

C’est une élégance teintée d’audace qui a propulsé en six ans les mailles de Valentine Witmeur Lab au rang d’incontournables de la mode belge. Une histoire stylistique confectionnée avec amour et expertise.

Des arbres écarlates qui s’entremêlent et laissent apparaître une rivière d’un bleu pâle. Des formes abstraites, terre et vert citron et aux influences végétales. Les vêtements de Valentine Witmeur Lab ressemblent à des tableaux où la peinture aurait été abandonnée au profit des textiles nobles. Et où le style se réinvente en lieu et place des toiles. Depuis six ans, sa créatrice au nom éponym  a fait de la maille son terrain de jeu. Et à chaque saison, elle détricote un peu plus l’image galvaudée de cette matière, pour en laisser s’exprimer tout le potentiel « La maille est sous-estimée, trop souvent associée à tort uniquement à des gros pulls. Alors que d’un simple fil découlent d’infinies possibilités, tant au niveau des épaisseurs que de la technique de tricotage ou des compositions. A l’exemple de notre collection été 2021, elle peut aussi être transparente, près du corps ou aérienne. »

 

Un produit phare comme marque de fabrique

Pour cette férue de mode, qui enfant découpait les images de prêt-à-porter dans les magazines de sa mère et les collectionnait religieusement, le pull en tant que pièce phare était une évidence. Une pièce qui, en plus d’un fort potentiel de style, est incontournable dans un pays comme la Belgique où l’on frissonne neuf mois par an. Alors, après avoir touché à l’écriture via un blog fashion, cette diplômée de communication et d’un master en management du luxe et de la mode en Italie décide, en 2016, de lancer une collection, composée de six modèles de pulls en maille, aux coupes oversized et motifs géométriques. « Chaque saison, je rachetais des pulls, étant en manque de pièces fortes, pouvant m’accompagner sur la durée. Et miser sur un mono-produit me semblait essentiel pour créer d’emblée une vraie marque de fabrique mais aussi une réelle expertise. J’ai commencé avec quelques contacts, qui m’en n’ont donné d’autres. Puis Arthur, mon associé, m’a rejoint quelques mois après le lancement. Le succès relatif de cette première collection nous a permis d’en lancer une seconde, puis une autre. Six ans après, nous en sommes à notre 16e et les collections sont composées d’une cinquantaine de pièces».

 

La qualité en opposition à l’éphémère

Un succès qui amène aujourd’hui Valentine Witmeur Lab à dessiner, concevoir et présenter par moments jusqu’à trois collections en parallèle. Tandis qu’aux pulls sont venus s’ajouter au fil des saisons, des pantalons, gilets, hauts ou robes. Mais toujours guidé par l’excellence aux services de pièces bijoux produites en petites quantités et non rééditées. Par volonté durable mais aussi par choix de continuer à travailler à échelle humaine, en privilégiant les belles matières et la technicité plutôt que de répondre à l’injonction de la mode éphémère. « Nous collaborons avec un exceptionnel atelier portugais, toujours à l’affut des nouvelles techniques et des dernières évolutions. C’est très précieux vu l’importance que nous accordons à la qualité et au savoir-faire derrière nos modèles. On pourrait croire qu’il s’agit pour certains de simples pulls, mais rien n’est aisé quand on travaille avec de la maille. On n’œuvre pas sur du tissu, malléable à souhait, mais avec du tricot, qui demande une haute technicité pour créer certains effets, forme et volume. Sans parler de la fragilité du matériau. De la provenance des fils, désormais éco-responsables, à la transparence auprès du public, tout est pensé pour créer des vêtements respectueux, qui ne se limitent pas à de belles pièces, mais sont qualitatifs et durables. Des pièces qui racontent une histoire aussi, qui font sens et dégagent quelque chose de fort. »

 

L’inspiration au quotidien

Vibrer, un principe essentiel à l’hypersensible qu’est Valentine Witmeur. Aussi sensible au lien aux autres, qu’à la créativité, dont elle puise l’inspiration dans les voyages et l’art comme dans les instants du quotidien, l’esthétique et bien sûr dans la mode. « Mes modèles se veulent actuels mais sans être tendances à l’excès, combinant confort et raffinement. Si les pièces fortes, colorées, aux formes géométriques demeurent l’ADN du label, ces trois dernières saisons ont amené nos créations à devenir plus mûres, à mesure que j’évolue et les clientes avec moi. Et le fait de nous développer nous offre une liberté toujours plus grande. La saison prochaine sera composée d’une soixantaine de pièces. Cela nous permet de faire moins de compromis, de mixer ces modèles qui font notre essence à d’autres plus neutres. C’est pourquoi nous sortons par exemple en ce début décembre une capsule Essentials, misant sur des intemporels monochromes. Il me reste tant à explorer, tant à découvrir. Mais j’aime cette effervescence, cette année passée à développer chaque collection, des bases de sa conception à sa présentation aux magasins ». De cet ancrage désormais solide parmi les designers les plus talentueux de Belgique, Valentine Witmeur Lab compte bien se servir comme tremplin en 2022, pour séduire toujours plus à l’international. Et cultiver l’élégance, encore un pas plus loin.


www.valentinewitmeurlab.com


ALEXA-FAIRCHILD

Alexa Fairchild, pur-sang de la mode

Suivant avec brio les traces de ses (grands) parents, Alexa Fairchild vit pleinement ses deux passions. Jonglant entre ses compétitions et son label éponyme inspiré de l’univers équestre, la cavalière belge prouve que choisir, c’est bel et bien renoncer.


29THOCTOBER

29THOCTOBER Le style en héritage

La transmission est l’essence de toutes les familles. Dans celle des Gulcu, elle se raconte par un amour de la mode qui sublime l’élégance et prône le savoir-faire artisanal. Un héritage que Manufer et sa femme Claudine ont communiqué à leurs enfants Lucie et Benjamin via la Maison de Couture 29THOCTOBER et ses créations aux matières luxueuses et aux coupes intemporelles.

Pourquoi le choix du nom 29THOCTOBER était-il une évidence ?

Lucie : « Il fait référence à une date triplement symbolique pour notre famille. Le 29 octobre est en effet le jour de l’anniversaire de mon père, celui du couple formé par mes parents, ainsi que jour de la fête nationale turque. Ce pays qui a vu naître mon père mais aussi sa passion. Après avoir travaillé dès l’enfance avec son père maréchal-ferrant, c’est dans les ateliers de couture d’Istanbul qu’il a puisé son savoir-faire et sa connaissance des matières nobles. Avant de choisir de s’expatrier en Belgique, en 1981, à 20 ans, avec l’espoir d’y lancer sa propre Maison de mode. »

 

L’artisanat est donc le fil rouge de vos créations. Mais a-t-il également une valeur affective pour vous ?

Lucie :  «Oui tout à fait. Mon père est guidé par cette passion du style depuis plus de 40 ans. Une passion qu’il nous a communiquée. L’émotion et la créativité sont une part essentielle de notre travail quotidien. Et ce, sans parler de la dimension familiale, qui ne peut qu’être liée à une notion affective et de transmission. Entre nous quatre, mais aussi avec le souhait de créer un lien affectif entre nos vêtements et ceux qui les achètent. D’en faire des pièces conçues avec amour et artisanalement, que l’on peut conserver au fil du temps. »

Claudine : « Mon mari et moi voulions transmettre notre savoir-faire aux enfants et tout particulièrement la création à base de peausseries, les peaux comme le cuir, le daim et les peaux lainées, un processus complexe et minutieux dans lequel il est impossible de faire intervenir des machines. Un métier à l’ancienne, qu’il est important de perpétuer. Mais aussi notre passion de la création, en les impliquant dans la vie de la Maison depuis leur plus jeune âge. »

 

Quels sont vos premiers souvenirs liés à la mode ?

Lucie : « Je nous revois petits, courir dans l’atelier. On a eu la chance d’être témoin du processus de création depuis toujours. C’est pour cela qu’à nos yeux, ce fait est indissociable d’une conception faite main. C’était une vraie chance, d’autant plus qu’on est les derniers en Belgique à travailler le cuir de cette manière. »

Benjamin :  « C’était notre plaine de jeux. On descendait à l’atelier après l’école et l’on s’amusait avec des morceaux de cuir ou à coudre des boutons. On croisait les stylistes, comme les ouvriers, en plein travail. On assistait à la phase créative, comme à la réalisation, du patronage, au produit fini. »

Claudine : « Ils ont grandi dans cette atmosphère et une fois adolescents, ils venaient donner un coup de main pendant les vacances d’été, pour ranger, déballer ou placer les vêtements. Ils se sont impliqués progressivement, sans même s’en rendre compte. »

 

Où puisez-vous l’inspiration pour les futures collections ?

Lucie : « Deux aspects sont à la base de tout ce que l’on crée. D’une part les valeurs que l’on souhaite véhiculer et qui sont l’ADN de 29THOCTOBER : sublimer l’élégance naturelle de l’homme et de la femme à travers des créations intemporelles, au savoir-faire incomparable. Et de l’autre, l’ouverture aux innovations et nouvelles technologies, avec une volonté de toujours s’adapter en se réinventant. »

 

A l’ère de la fast fashion, comment demeure-t-on à contre-courant en privilégiant la qualité et le savoir-faire ?

Benjamin : « Il est essentiel pour nous de préserver le travail artisanal ainsi que l’emploi de matières luxueuses et qualitatives. Cela coûte un certain prix et demande du temps de fabrication. Mais promet aussi des vêtements qui dureront dans le temps, enlevant toute nécessité de sortir une nouvelle pièce par semaine. Nos clients sont sensibles à cette authenticité. Et lorsque l’on en voit certains revenir pour faire recoudre un bouton d’une veste qu’ils portent depuis 25 ans, ou transmettre leur amour de 29THOCTOBER à leurs enfants, notre travail prend tout son sens. »

 

Qu’est-ce qui a motivé votre choix de lancer une capsule vegan?

Lucie : « On estimait avoir le devoir de proposer une alternative à tout à chacun. En 2016, nous avons arrêté le travail de la fourrure. Et les peaux que nous employons proviennent toutes du marché alimentaire. Il s’agit donc d’un processus de récupération de peaux qui sans cela seraient jetées ou brûlées et qui grâce à nous bénéficient d’une seconde vie, via des pièces portées pendant des dizaines d’années. De cette manière, ainsi qu’avec des modèles vegan, en tissus à base de coton et de feuilles de cactus, nous avançons toujours plus loin vers la durabilité et l’éco-conscience. Des principes qui comptent pour nous. »

 

Comment imaginez-vous le futur de 29THOCTOBER ?

Benjamin : « Grand. Nous avons l’ambition de développer un vestiaire complet pour femmes comme pour hommes. »

Lucie : « Mais aussi dans la continuité des valeurs inculquées par notre père. La liberté et la créativité. L’élégance, mais avec authenticité. La noblesse, de matériaux comme en termes de savoir-faire. Et l’innovation mais toujours avec la durabilité comme marque de fabrique. »


www.29thoctober.com


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La bella storia di Tailleur Vincent

Dans cette maison familiale gerpinnoise qui a fait du sur-mesure made in Italy sa marque de fabrique, l’innovation côtoie les traditions dans le plus grand des respects.

On efface tout et on recommence : la tentation est grande de vouloir redémarrer de zéro lorsque l’on reprend une affaire familiale. Mais ce n’est pas le chemin qu’a suivi Mario Arcuri, l’actuel propriétaire de Tailleur Vincent. Fondée par son père, Vincenzo, en 1963, cette boutique familiale dédiée au dressing masculin sur-mesure a su se renouveler sans oublier les ingrédients clés qui ont façonné son succès. « Je trouvais dommage de ne pas prolonger une affaire familiale qui tournait si bien et qui avait une si belle clientèle. Lors de la reprise, j’ai décidé de conserver l’esprit insufflé par mon père. Certes, il faut évoluer, mais il faut aussi respecter la clientèle existante qui nous a soutenus dès le début. C’est une question d’équilibre, il faut se soucier de ses clients fidèles tout en proposant des pièces plus modernes et tendance afin d’attirer un nouveau public », raconte le passionné qui a baigné dans l’univers de la mode depuis son plus jeune âge. À l’instar de son père, Mario Arcuri a le goût du beau vêtement, celui qui vous sied à merveille et sublime votre silhouette tout en vous offrant un confort inégalable. « Ce que j’aime avec la mode, c’est que nous créons un produit de A à Z, des tissus jusqu’au costume. Ayant travaillé dans le secteur de la production et de la création de collections, j’ai pris beaucoup de plaisir à donner forme à une idée, du choix des tissus jusqu’aux finitions des costumes. »

 

Quand le sur-mesure côtoie le sportswear

Même si Mario Arcuri est un fervent défenseur du sur-mesure – LA signature de Tailleur Vincent -, il affectionne également le style sportswear et propose, dans sa boutique, une  belle sélection de pièces à porter au quotidien. Entendons-nous, vous n’y trouverez pas des joggings oversize ou des sweatshirts à capuche, mais des vêtements de style sportswear sobres et raffinés provenant de marques européennes, majoritairement italiennes, ultra qualitatives. Des pièces aux finitions impeccables qui se faufilent aisément dans la garde-robe de ses clients adeptes de sur-mesure . « Ce n’est pas parce que l’on passe le cap des 60 ans, que l’on ne peut pas s’habiller avec un beau jean et une chemise en lin ! On peut être formel tout en étant habillé plus décontracté. Je prends beaucoup de plaisir à chercher des pièces sportswear exclusives. J’accorde plus d’importance à la beauté du vêtement et à ses finitions qu’à la marque en elle-même. » Ainsi, dans les rayons parfaitement rangés de Tailleur Vincent, les costumes signés Scabal – la collaboration avec la prestigieuse marque belge fait définitivement partie de l’ADN de la boutique – côtoient d’élégants jeans haut de gamme Tramarossa, de superbes blousons Cortigiani, des mailles intemporelles de Paul & Shark ou encore les impaires cintrés ultra modernes de Gimo’s.

Vous l’aurez compris, Tailleur Vincent n’est pas le genre de boutique de laquelle vous ressortez les mains vides. Attentif aux besoins de ses clients et soucieux de leur proposer le style qui leur convient le mieux, il mixe sur-mesure et prêt-à-porter haut de gamme pour composer des silhouettes intemporelles et raffinées. Ici, même le prêt-à-porter se la joue sur-mesure : étant très proche des marques avec lesquelles il collabore, Mario Arcuri n’hésite pas à passer un coup de fil pour dénicher LE jean idéal et choisir le délavage parfait pour son client. Dans cette petite boutique de 70 m2, on met tout en œuvre pour s’adapter aux goûts du client et non à la taille du stock. Un seul impératif : avoir un peu de temps devant soi ! « On aime prendre le temps afin d’apprendre à connaître le client et cerner parfaitement son style », confie le propriétaire des lieux. Mais une petite heure de shopping pour un look qui traverse les saisons, cela en vaut largement le coup, non ?


Rue Neuve 23, 6280 Gerpinnes
www.tailleurvincent.com