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Santos

Un retour remarqué

Cette année, Cartier mise sur la revisite de sa célèbre montre Santos. Elle nous revient dans une version plus contemporaine et plus ludique, sans rien avoir perdu de sa légendaire élégance.

Mots : Magali Eylenbosch
© Cartier

Le 16 avril dernier, Milan a vécu à l’heure de la Santos à l’occasion de son grand lancement européen. La Maison Cartier avait mis les petits plats dans les grands et en a profité pour rappeler la belle histoire d’une montre qui n’a décidément pas ni de faire parler d’elle. Remontons un peu dans le temps. Les premières montres-bracelets pour hommes étaient généralement considérées soit comme des pièces de prestige, soit comme des objets éphémères, un brin efféminés. On n’imaginait pas que tous les messieurs en auraient bientôt une au poignet. Lorsque l’aviateur, Alberto Santos-Dumont confia à son ami, Louis Cartier, qu’il lui était particulièrement difficile de sortir sa montre gousset pour lire l’heure en plein vol, le défi est lancé. En 1904, Louis Cartier crée pour lui l’une des toutes premières montres bracelet, résolument masculine… mais qui sera aussi appréciée par les dames. Un cadran aux angles arrondis, des attaches au galbe harmonieux et ses vis apparentes en feront une montre culte. Dans les années 70/80, elle se démocratise grâce à une version or/acier et s’habille d’un bracelet métal spécialement imaginé pour elle. Aujourd’hui, la Maison a revisité ses lignes dans le plus grand respect de son ADN. Rien de compliqué si l’on considère que le design d’origine était quasi parfait. Les proportions de la lunette ont été revues pour agrandir l’ouverture du cadran et annoncer la présence du bracelet. Pas un, mais deux bracelets… le premier en cuir, le second en métal. Ils sont interchangeables en quelques secondes, sans avoir besoin d’un quelconque outil.

 

Pierre Rainero, à la tête du style, de l’image et du patrimoine chez Cartier a répondu à nos questions…

 

Cartier a créé récemment de nouvelles lignes, comme la Drive, mais continue à capitaliser sur ses produits mythiques…

Bien sûr ! Il faut regarder en amont. Quelle a été notre valeur ajoutée dans le monde de l’horlogerie ? Essentiellement la montre de forme ! On l’a introduite dans un monde résolument rond. Et je ne parle pas uniquement d’une montre carrée aux angles arrondis comme la Santos, mais nous avons exploré énormément de formes différentes. Donc, en recréer une, qui soit pertinente et à l’échelle de nos exigences, ça devient assez compliqué. Ça a été le cas de la Ballon Bleu, nouvelle interprétation du rond et l’un de nos plus grands succès. La Drive plait énormément mais n’est disponible que sur bracelet cuir.

L’interchangeabilité des bracelets est-elle devenue une véritable demande de la clientèle ?

C’est une tendance qui a toujours été privilégiée chez Cartier, notamment en joaillerie. La versatilité des portés est au cœur de notre travail. En horlogerie, ce sont des problèmes techniques qui empêchaient de le proposer. Ça pouvait être fait en magasin, mais pas par le client lui-même. À partir du moment où l’innovation suit, il y a une logique à l’offrir. Mais vous avez raison, aujourd’hui, ça fait peut-être d’avantage partie de l’exigence globale du client.

Ça permet également de pro ter à la fois d’une version sportive et d’une version plus élégante…

Ce n’est pas faux. Avant il fallait peut-être d’avantage faire un choix et c’est sans doute ce qui explique aussi que la Santos de 1978 a été un immense succès. Elle permettait déjà de combiner les deux préoccupations. Avoir un produit élégant et sportif. Cette fois nous faisons un pas de plus en ce sens

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Boucheron

Nouvel opus

Boucheron réinvente son parfum Quatre avec un nouveau sillage oral euphorisant, véritable ode à la légèreté, la volupté et l’audace. Nous avons rencontré le nez, Quentin Bisch qui nous présente l’Eau de Parfum Florale Quatre en Rose.

Mots : Magali Eylenbosch
© Boucheron

Quentin Bisch a déjà créé quelques-uns des meilleurs parfums de notre époque. Jadis étudiant en Art du spectacle, il a intégré la parfumerie après un stage à Grasse où il s’est découvert une véritable passion pour les beaux ingrédients et la création de belles partitions olfactives.

Qu’évoque la Maison Boucheron dans votre imaginaire ?

J’ai connu la marque quand j’étais très petit. Elle est liée à la tradition française, au savoir-faire et elle a un bel héritage dans le monde du luxe.

Vous avez déjà créé un parfum pour une maison joaillière. Est-ce un travail très particulier ?

Je pense que oui. C’est subjectif, mais personnellement, je ne peux pas m’empêcher de penser aux pierres précieuses. J’ai l’impression de facetter le parfum comme un bijou.

Il s’agit d’un fruité, oral, oriental. Ça fait beaucoup d’informations ! Qu’aimeriez-vous qu’on retienne de la fragrance ?

Je me suis vraiment laissé porter par la demande de Boucheron. Avant tout, c’est un oriental, avec un écrin très chaud de vanille, bois, vétiver et patchouli. En même temps, il est très pétillant et coloré. Le côté oral fait référence au bouquet de roses, mais il a des facettes plus fruitées grâce à la présence de Davana et de Mandarine.

La rose est très présente en parfumerie. Qu’est-ce qui caractérise celle que vous avez utilisée ?

C’est un extrait d’eau de rose. Olfactivement, ça vous donne la traduction de ce que sent l’eau de rose une fois qu’on a terminé la distillation. C’est un peu comme si on avait recueilli la rosée du matin sur les pétales de roses. C’est extrêmement délicat et beaucoup plus frais.

Lorsque vous créez un parfum, pensez-vous à une femme ou à un type de femmes en particulier ?

C’est très variable et très personnel. J’ai une amie de longue date qui a beaucoup porté les parfums Boucheron. Je me suis probablement un peu laissé influencé par elle. D’autant qu’il s’agit d’une femme très élégante, très sophistiquée, qui porte beaucoup de bijoux. Même si, pour être tout à fait franc, je me suis laissé guider par le marketing qui savait vraiment vers quoi la Maison voulait aller.

N’est-ce pas plus difficile quand un client a une idée précise ?

Ça pourrait l’être si la vision du parfumeur et celle du client ne se rejoignent pas. Ici, j’ai vraiment essayé d’apporter des réponses par le choix des ingrédients et ça a été très constructif.

J’aimerais que vous répondiez à un petit questionnaire de Proust. Si ce nouveau parfum était…

Un plat…

Il serait l’Ispahan de Pierre Hermé. Trois syllabes qui font chanter la rose, le litchi et la framboise dans un accord parfait, délicat et harmonieux.

Un livre…

Du côté de chez Swann de Marcel Proust, pour la précision et le choix des mots, la justesse et l’harmonie de la phrase. Et puis, je pense naturellement à l’élégance des femmes que l’écrivain décrit.

Un Film…

Anna Karenine, avec Greta Garbo. La version américaine de Clarence Brown (1935), d’après le livre éponyme de Tolstoï. Je trouve qu’il symbolise la grâce, l’opulence et la féminité absolue.

Un lieu…

Rendez-vous dans « Les jardins de Bagatelle » avec ses dix mille rosiers et ses mille deux cents variétés de plantes. Suivant la légende, il a été aménagé en une nuit…

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McAlson

McAlson

Boxershort lovers addicts ?

Incontournable de l’armoire masculine, le caleçon américain est devenu résolument sexy depuis que Nick Kamen s’est défroqué dans une laverie dans les années 80. Certes, il ne portait pas encore le fameux McAlson « The ultimate male confort » lancé en 1997 par notre compatriote Pierre Deren qui a rendu les hommes trendy chic en petite tenue. La pré-paresse britannique et le surréalisme belge de la marque s’annonce incontournable sur les plages : le short de bain MCAlson est déjà un must-have !

Mots : Ariane Dufourny
© McAlson

Rencontre avec Thibauld Deren, Designer

Un nom écossais créant des caleçons américains implanté à Broekstraat. Une histoire belge…

Mon père a été baigné dans le textile par ses parents et ses beaux-parents.

Initialement agent et importateur pour plusieurs produits anglais et écossais, il représentait également une marque de caleçons française. Au départ avec Jean-Pierre Gallain qui travaillait dans le même secteur, il a lancé la marque McAlson en 1997. Ils voulaient apporter une touche plus colorée, moins classique, en conservant le système de confort de la pochette intérieure.

Selon son histoire, revenant de Paris pour signer le contrat du modèle déposé, euphoriques ils cherchaient un nom. Mon père souhaitait une consonance écossaise en égard à l’esprit des marques qu’il distribuait. Sur la route, ils ont aperçu un McDonald’s… Le jeu de mot fut une évidence : mon caleçon, McAlson !

McAlson, Mac Deren…

Après quelques années, mon père Pierre Deren a dirigé seul la société. Nous sommes cinq enfants et nous venions travailler durant les vacances pour aider nos parents. J’ai rejoint McAlson en 2009, je m’occupe du design des « carreaux-rayures » avec mon père qui continue la représentation. Quant à mon frère Pierre-Henri, il est General Manager depuis 2017.

 

“ MCALSON, LE SIXIÈME ENFANT DE PIERRE DEREN

De 2 à 102ans…

Les tissus sont 100% coton pour fournir un vêtement doux et respirant. Assurant la plus haute qualité, les «tissés-teints » proviennent du Portugal et les « imprimés » d’Italie. Tout est assemblé et dispatché en Belgique. Nous proposons une vingtaine de « classiques » et ajoutons 60 à 70 modèles de dessins à chaque saison. Les tailles vont de 2 à 16 ans pour les enfants, ensuite de small à 3XL. Pour l’instant, les maillots s’adressent aux hommes.

La coupe américaine…

La coupe française n’est composée que de deux parties avec une couture au milieu. Pour maximiser le confort et s’adapter à la morphologie masculine, nous avons choisi la coupe américaine fabriquée avec un troisième morceau de tissu à l’arrière du boxer. En outre, le support intérieur invisible 100% coton assure un soutien unique. Le confort du slip dans un caleçon américain !

Nouveau chez McAlson, le short de bain…

Un modèle, dix dessins coordonnés aux caleçons imprimés Été 2018 ! Son toucher « peau de pêche » est très agréable. 100% polyamide, il sèche vite. Composé de deux poches à l’avant et d’une à l’arrière (se fermant avec un scratch), la ceinture est rapportée comme sur tous nos caleçons imprimés.

Votre philosophie…

Notre famille est fan de l’humour anglais et apprécie le chic décalé. Aimant la couleur, nous ajoutons une touche colorée à la garde-robe masculine en évitant le noir. On ne vit qu’une fois et c’est maintenant !

 

“ UN ESPRIT CLASSIQUE AVEC UNE TOUCHE D’HUMOUR CHIC


HAND.SØ.ON

HAND.SØ.ON

Oubliez l’austérité ethnique !

Guylaine Tilleau, styliste de magazines de mode crée un nouveau label : HAND.SØ.ON. Saree, sarong et kurta n’ont jamais été aussi sensuels. On craque pour l’esprit bohème luxe qu’on Mix & Match avec des santiags et une ceinture. SØ irrésistible !

Mots : Ariane Dufourny
© Eric Matheron-Balay

HAND.SØ.ON, un « world » produit. La genèse…

Je suis styliste mode pour la presse féminine française. Professionnellement et personnellement j’ai voyagé un peu partout dans le monde. J’ai découvert des tissus sublimes sur les marchés, des merveilles que je n’ai pu m’empêcher d’acheter. J’ai accumulé de tous les pays des coupons uniques. La qualité des étoffes, les motifs colorés imaginés par la culture locale, m’ont poussé à leur imaginer une nouvelle vie.

Comme j’ai des amis qui vivent à Marrakech, quelquefois j’allais dans un atelier pour faire fabriquer une robe. Au départ, j’ai créé une capsule de robes kimonos entièrement assemblées et brodées d’un point de sabra (fil de soie végétale à base d’aloe vera) à la main dans des coupons de sarees indiens vintage. Des coutures machines auraient rigidifié le tissu.

Dans un deuxième temps, j’ai complété cette collection avec des sarongs indonésiens et des sarees mauritaniens (à partir de tie and dye). Enfin, d’autres associations sont nées, toujours dans la philosophie d’associer diverses cultures : les kurta en coton soulignés du point de sabra.

Les sarees. Taille unique, modèle unique…

Les tissus (saree indien en crêpe de soie – N.D.L.R.) étant uniques, il m’était difficile de limiter une telle beauté à des tailles. L’idée est née de réaliser une robe croisée «portefeuille» dotée d’une chaînette en sabra et d’un bouton. On peut la porter comme un manteau avec un débardeur et un jeans, comme une robe souple en l’attachant ou encore ceinturé.

Le sarong, les kurta, mode d’emploi…

Le sarong indonésien est plus brillant et un peu plus épais que le saree indien.

On le porte drapé en jupe longue (avec une veste en cuir). Pour qu’il puisse s’ajuster à toutes les silhouettes, j’ai ajouté une patte de boutonnage. Une ceinture lui apporte un esprit plus rock et contemporain !

Les kurta sont créés dans la partie la moins travaillée au niveau des motifs, cousus à la main de sorte à ne pas rigidifier la matière et anoblis par le ruban de sabra. C’est soit une tunique, soit rentré dans le pantalon une chemise, soit on l’ouvre et on le porte en veste avec un tee-shirt.

Votre conseil mode…

Dans ma signature de styliste de mode, je suis un peu «rock». J’adore les ceintures qui finissent une tenue et donnent un peu de nervosité.

HAND.SØ.ON. Tout un symbole…

Ce nom qui pourrait se traduire par « etcetera » en français, évoque la nouvelle vie de ces étoffes et les MAINS des différents intervenants participant à ces créations. L’histoire se perpétue ! Les sarees ont été brodés à la main, le tie and dye est réalisé à la main, la main a choisi chaque coupon, les modèles cousus à la main par les brodeuses marocaines gardent la plénitude du tissu, c’est toute la richesse du produit.

HAND.SØ.ON en Belgique

CACHEMIRE COTON ET SOIE

Ouvert du lundi au samedi de 11h à 18h30 Rue Franz Merjay, 53 – 1050 Ixelles

T : 02/647 09 88

www.cachemirecotonsoie.com

HAND.SØ.ON

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Acqua Di Parma

Chinotto di Liguria by Acqua di Parma

Colorez votre vie élégamment en adoptant le nouveau parfum Blu Mediterraneo Chinotto Di Liguria. Explorez vos sens et inondez votre esprit. Le Chinotto, un fruit extrêmement rare, symbole des traditions liguriennes, vous transporte au jardin d’Eden. Be Perfect vous emmène découvrir cette suave fragrance d’Acqua Di Parma, embrassant la source de la vie. #JustBreathe

Mots : Ariane Dufourny
© Acqua Di Parma

Acqua Di Parma, una storia profumata

Le savoir-vivre italien, l’élégance, l’art et la culture représentent un patrimoine inné pour le baron Carlo Magnani, héritier cultivé et raffiné d’une ancienne famille parmesane. Ne se reconnaissant dans aucun parfum, l’esthète commande une fragrance inédite à un maître parfumeur. De ses indications précises naît Colonia Acqua Di Parma, la première Eau de Cologne italienne.

Acqua Di Parma, synonyme d’excellence artisanale et de beauté, revêt le jaune Parme caractéristique des édifices baroques qui devient sa couleur iconique. Évoquant le blason du duché de Parme sous le règne de Marie-Louise, l’écusson royal orne le logo.

Adorné d’un flacon art déco et d’un bouchon noir en Bakélite, Colonia s’annonce culte dans les années 30. Son succès est international dans les années 50. Grâce aux maestri du cinéma italien, les stars d’Hollywood découvrent la fragrance dans les ateliers de couture. Selon la coutume, le costume est vaporisé d’un souffle d’Acqua Di Parma !

Dans les années 90, trois entrepreneurs italiens, dèles amateurs de la marque, donnent naissance à de nouvelles créations. En 2001, Acqua Di Parma intègre le groupe LVMH, leader mondial des produits de luxe et propriétaire des Maisons le plus prestigieuses (Christian Dior, Louis Vuitton, Céline, Guerlain, etc.)

Sans renoncer à ses racines et à son ADN, Acqua Di Parma se conjugue autour du produit phare Colonia et de ses déclinaisons (dont des soins, des bougies et accessoires de toilette). Elle s’additionne d’une fragrance destinée aux femmes, Le Nobili.

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Blu Mediterraneo

Chinotto Di Liguria, la nouvelle fragrance incontournable de cet été, vient compléter la ligne Blu Mediterraneo aux allures d’aventures olfactives dédiées à des lieux merveilleux et fruits exceptionnels, reconnaissable par ses flacons d’un bleu limpide. Sur l’étiquette une tonalité terre-cuite rappelle la couleur du fruit confit du chinotto, on adore !

Le Chinotto, signifiant « petit chinois », vous connaissez ? Un fruit précieux, un agrume à l’arôme amer unique, méconnu dans l’industrie du parfum que néanmoins vous avez déjà apprécié en dégustant un Campari orange ou les saveurs intenses de la boisson culte Sanpellegrino Chinotto. Sa consonance méditerranéenne et sa notoriété nous emmène sur les terres de Ligurie où poussent depuis le début du XIX siècle, le fruit du bigaradier, un arbre immense originaire de Chine.

Cet agrume un peu oublié, très à la mode dans les années 70, est remis à l’ordre du jour par François Demachy, le nez d’Acqua Di Parma. A contrario des autres variétés présentes dans les Colognes, le chinotto n’est pas utilisé pour son côté zesté ou « peper » mais amène de l’amertume à la composition.

Parfumez-vous de ce nouvel élixir et prenez le temps de savourer les différents ingrédients qui le composent. Le duo marquant est le chinotto marié à la pétillante et joyeuse mandarine. Moins amère, elle apporte le côté un peu zeste, pépin et ouvre la fragrance.

Ensuite, un magnifique produit qui confère de la rondeur, le jasmin sambac (différent du jasmin grassois) plus oral, moins animal, ajoute une note un peu plus féminine et calme le côté agrume, citron. Additionné des odorantes feuilles de géranium, on découvre une odeur très « menthée » suscitant la partie aromatique dont le romarin, la cardamone qualifiée chez les parfumeurs d’épice froide. Comme une colonne vertébrale dans l’eau de toilette cristalline, elle exalte par son ouverture tonique et rafraîchissante.

Ultérieurement, le patchouli « chypre » la fragrance et son sillage engendre une légère touche boisée. In fine, le musc nous enivre de sensualité ! Au contact de notre peau, il diffuse et maintient la fraîcheur de cet exquis parfum si méditerranéen.

Just Breathe !

Rencontre avec Laura Burdese, Présidente d’Acqua Di Parma

« Just Breathe » Respirez tout simplement…

La Côte de la Méditerranée italienne représente notre jardin d’inspiration. Un Éden sur terre, où l’on peut lâcher-prise et renouer avec la nature et ses proches. Une qualité de vie qui émane lorsqu’on prend simplement le temps d’inspirer profondément.

Un parfum unisexe ou résolument masculin ?

Acqua Di Parma existe depuis plus de cent ans. Carlo Magnani a créé Colonia pour l’homme. Même si la marque a une connotation plus masculine par son design, elle est devenue unisexe et s’adresse aussi aux femmes.

Le secret d’un parfum élégant au masculin…

L’élégance à l’italienne, l’italianité, se traduit par un style super raffiné, très sophistiqué mais sans effort.

Le summum de la sophistication…

Le savoir-faire de nos fragrances, la fabrication de nos produits qui ne sont pas industriels mais confectionnés à la main jusqu’au packaging. La sophistication la plus importante est d’avoir une âme. C’est le luxe absolu.

Acqua Di Parma, 100 % made in Italie…

L’idéation se fait à Grasse par François Demachy (nez connu pour son rôle chez Dior et Directeur olfactif chez LVMH – NDLR) avec notre team de développement produits. Tout le reste est réalisé en Italie, à Parme. Et ça ne va pas changer car c’est la ville qui reflète l’histoire de notre marque.

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Acqua di Parma

www.acquadiparma.com


Del-Tempels-Ibiza

Del Tempels Ibiza

Del Tempels Ibiza

Del, comme ses amis l’appellent, était prédestinée à devenir une artiste. Comédienne. Sensuelle. Précieuse. Archi-féminine comme les muses de Pedro Almodóvar. Delphine Tempels, créatrice belge, installée à Ibiza, conçoit sur mesure des bijoux qui lui ressemblent. Chaotique, elle les définit frais, élégants, différents, innovants, uniques. Be Perfect est parti à sa rencontre. Pierres précieuses, diamants et métal, l’émotion mêlée à la tradition se révèle intense. On se damne pour le bracelet « Viaje a la luna ».

Mots : Ariane Dufourny
© Laurent Tempels/ Eric Ceccarini/ Aida Matei

Del-Tempels-Ibiza

Artiste dans l’âme…

Je suis née dans une famille d’artistes, mon père, ma maman, mes frères. J’ai étudié à « Martin V », option « Art » encadrée par les professeurs des « Beaux-Arts » et de « La Cambre » ou j’ai appris la sculpture et deux ans d’option « Théâtre ». J’ai hésité à entreprendre la « scénographie » ou le « stylisme » à « La Cambre ». J’ai finalement intégré l’« Institut des arts de diffusion » (IAD) afin d’y devenir actrice.

Une de mes maestros m’a conseillé de me rendre à Madrid. J’adore les films et les couleurs de Pedro Almodóvar. Pour apprendre la langue, j’ai pris des cours de flamenco. Ensuite, j’ai suivi une formation à l’ « Estudio Corazza para el Actor ». Mon maître, Juan Carlos Corazza (également celui de Javier Bardem) m’a appris à me libérer de qui je suis pour faire place à un personnage, à être méthodique et pas chaotique. A présent, je continue à créer mes bijoux en distinguant le mental, l’émotionnel et l’instinctif.

Del Tempels Ibiza, née de rencontres et de passion….

J’étais comédienne à Madrid quand j’ai rencontré l’homme qui partage ma vie et ma passion. Andrès Pujol travaille dans les décors de cinéma. A l’usage d’un film, il fabriquait des médailles romaines. Il m’a expliqué comment réaliser un moule et transformer les pièces en résine. Par ailleurs, j’avais une culture art déco transmise par ma maman. Tourner dans des films, c’était bien, mais avant tout je voulais créer.

J’ai décidé de suivre des cours de bijouterie à Madrid qui ne m’ont pas correspondus. C’était très clair dans ma tête, je ne voulais pas concevoir de « fantaisie » à la mode mais des bijoux intemporels.

 

“ MES CRÉATIONS ME RESSEMBLENT. IL Y A UN CÔTÉ CHAOTIQUE !

 

J’ai rencontré un très grand bijoutier espagnol et nous avons « connecté ». J’étais autodidacte mais j’avais ce grand professionnel qui croyait en moi ! Il m’a appris certaines bases et les règles du monde de la bijouterie. Grâce à lui, j’ai également rencontré mon sertisseur et j’ai intégré l’ « Asociación Española de Diseñadores de Joyas de Autor » (AJA), qui vise à améliorer les bijoux en métaux précieux.

Un des plus grands fondeurs d’Espagne à qui j’ai montré mon travail, dont un de mes bracelets , m’a dit n’avoir jamais vu cela. Ensuite, mon frère, Laurent Tempels, s’est notamment chargé des photos, ainsi que mon ami Éric Ceccarini qui depuis notre rencontre a directement cru en mon talent.

Ibiza ! Un ami nous a conseillé de nous y installer et de vendre mes bijoux au Hippy Market « Las Dalias ». Ce marché ne correspondait pas au niveau de travail de mes créations. J’ai donc décidé d’installer mon atelier dans notre maison eivissenca et de recevoir sur rendez-vous.

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Le succès au rendez-vous…

Le mouvement entraîne le mouvement. Je viens du cinéma et j’ai de nombreuses amies actrices. D’autres, stylistes d’acteurs m’appellent pour que mes bijoux soient présentés au « Goya » (similaire au Festival de Cannes). J’ai un certain soutien de la presse, mais je pense que simplement les gens ont aimé mes bijoux. J’ai réussi à mélanger le côté classique de la bijouterie avec un côté intemporel.

Pierres précieuses, diamants et métal…

Pour moi, il est très important d’acheter les pierres dans des endroits légaux et certifiés. Les pierres sont fascinantes mais demandent une connaissance pointue. A cet effet, je suis une formation en gemmologie.

Réservées aux professionnels, plusieurs de mes pierres viennent de Madrid. D’autres proviennent d’Anvers. Le métal (or et argent) vient de Madrid, notamment d’un endroit que j’aime particulièrement « Sempsa » qui certifie « Farmined » (respects de l’environnement, des droits humains). J’emploie les mêmes allégations que « Cartier ».

Voyage à la lune…

Le bracelet « Viaje a la luna » suggère dans sa texture le côté lunaire. Il doit son nom au court métrage « Le voyage dans la lune » de Georges Méliès.

Les effets « cratères » sont réalisés au chalumeau. Composé de rubis et de diamants , l’effet magique de la nuit est créé par l’oxydation de l’argent. Les diamants noirs évoquent les astres. En novembre 2017, il a remporté le premier prix à l’ « Institut Gémologique Espagnol ».

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La réalisation de vos créations…

Je travaille directement le métal ou à la cire perdue. Je n’utilise pas de moule ! Dans la collection « Pitiusas Inspiration » (or 18 carats , diamants, pierres précieuses), les boules sont toutes différentes. Je ne veux pas qu’une seule puisse être identique.

Les boules sont soudées une à une avec un chalumeau. Mes bagues, mes bracelets, mes boucles d’oreilles, mes pendentifs sont conçus « sur-mesure » dans mon atelier à Ibiza. Je réalise tout à la main de manière artisanale. Seul le sertissage est réalisé à Madrid.

Votre inspiration…

Ibiza est magique ! Elle fait partie avec Formentera des îles « Pitiusas » (les îles de pins). Je m’inspire de ses fonds marins, de ses eaux turquoise, de ses plages, de ses rochers.

Les peintres impressionnistes dont Monet, Seurat suscitent le pointillisme dans la recherche de la lumière. Mes bijoux sont élaborés à partir d’une juxtaposition de petits points où elle vient subtilement s’infiltrer.

La griffe « Del Tempels » …

Il y a un côté chaotique dans mes créations : un côté élégant et un côté brut. Mes créations parlent de moi, je suis comme cela dans la vie.

Je suis spécialisée dans la granulation, une technique très ancienne. Je la travaille différemment, elle varie subtilement d’une pièce à l’autre assurant des modèles uniques et exclusifs.

Mes bijoux sont envoyés au « Laboratoire de la Monnaie de Madrid » qui applique mon poinçon d’origine et celui qui certifie que j’utilise soit de l’argent « 925 » ou de l’or « 750/18ct ».

 

LES DIAMANTS ET LES PIERRES SONT LES OMBRES ET LA LUMIÈRE DANS UN BIJOU.

Se procurer une création DEL TEMPELS

Chaque pièce est réalisée sur-mesure et est envoyée en Belgique sur demande.

• Envoyer un mail à delphine@deltempels.com
• Téléphoner au +34 616.94.47.01
• WhatsApp – Skype – Instagram – Facebook
• Visiter son showroom à Ibiza


Hyvin

Hyvin

Be Perfect a testé le lifting par HIFU

Au cœur de Waterloo, Julie Taton vient d’ouvrir Hyvin, un centre qui fédère 24 experts en thérapies parallèles et en esthétique. On y a testé un lifting par HIFU. Cette véritable révolution importée des Etats-Unis promet de rajeunir le visage sans bistouri ni injection et pour une durée de 2 ans environ. On vous raconte !

Mots : Servane Calmant
© Christian Hagen

Be Perfect avait rencontré Julie Taton en février dernier. Elle nous disait alors avoir réalisé un rêve en créant un endroit voué à la (re)connexion au soi. On a revu Julie fin mai, quelques jours avant l’ouverture officielle de son centre. Radieuse, elle nous a présenté son nouveau bébé. Première impression : quel joli cocon ! Julie Taton a créé un espace intime et ressourçant au cadre résolument épuré. Le blanc domine, subtilement complété par quelques touches stylisées, ici le Bird de Eames et la chauffeuse Barcelona, là des terrariums fermés à (s’)offrir. Sur une étagère murale, trônent les soins de la peau et du corps que Julie a testés et dont elle défend l’approche innovante : Alphascience, une marque française passée maître dans l’art de la stabilisation des antioxydants en haute concentration, Little Butterfly London, de la cosmétique bio de luxe pour maman et bébé, ou encore Likami, marque belge de soins pour la peau écologique et unisexe.

Vous les sentez les tirs d’ultrasons ?

Pour l’heure, nous avons pris rendez-vous pour tester HIFU, l’acronyme de High Intensity Focused Ultrasound (Ultrasons focalisés de haute intensité). Pour faire (très) court : HIFU fonctionne aux ultrasons (inoffensifs, on vous rassure) que l’on focalise sur une zone précise (ovale du visage, rides, décolleté, genoux, etc.). Ces ultrasons vont être envoyés dans les tissus profonds (à 4,5 mm de profondeur, à l’instar du lifting chirurgical) pour relancer la production de collagène qui va retendre la peau. L’explication est un peu savante mais l’essentiel est là : on échappe à la chirurgie esthétique ! C’est Alison Lecocq, experte en esthétique, qui va s’occuper de nous. « Vous avez pris un antidouleur comme je vous l’ai recommandé ? ». La réponse fuse : « Non ! Ca fait vraiment mal ? ». Pour ‘corriger’ l’ovale du visage, la séance dure 20 minutes. On devrait survivre ! Après un marquage précis des zones à traiter et l’application d’un gel à ultrasons, Alison s’empare de la pièce à main (c’est qu’il faut être précis dans le mouvement) et l’applique sur l’ovale du visage. Soyons honnête : on sent les tirs d’ultrasons, c’est inconfortable mais tout à fait supportable. 20 minutes plus tard, on boit une tisane bio détox en compagnie de Julie et Alison en toute décontraction. Car, et c’est là tout le mérite du lifting HIFU, il ne laisse aucune trace ! Parfois surviennent quelques rougeurs qui disparaissent au bout d’une poignée d’heures. Bref, aucune raison de reporter sa soirée en tête à tête, aucun risque d’exclusion sociale en vue. Par contre, pour voir les résultats, il nous faudra être patiente : les effets du lifting HIFU sont visibles au bout de 3 à 6 mois, pour une durée de… 2 ans environ. 1 seule séance pour 2 ans de rajeunissement – plutôt tentant, non ?

Hyvin, « être bien » en finnois, c’est aussi…

 

23 EXPERTS EN THÉRAPIES PARALLÈLES

Feng-shui, bio-alignement, thérapie holistique, astrologie, coaching en développement personnel, bioénergie, conseil en image, hypnose, médecine chinoise, reiki, nutrition, magnétiseur, acupuncture, naturopathie, médecine chinoise, réflexologie, soins hawaïens, coach en séduction…

1 SITE

www.hyvin.be, où prendre rendez-vous avec chaque expert.

1 CRYOFIT CENTER

Où Alison Lecocq propose deux alternatives non invasives à la liposuccion : la cryolipolise (par le froid) et le lipolaser (par la diffusion de lumière dans les tissus). Pour embellir la peau, elle recommande la réjuvénation avec un entretien tous les 3 à 6 mois. Et pour enlever les poils disgracieux, comptez sur l’épilation définitive laser diode (au cristal réfrigéré à -2°C). Et le lifting Hifu évidemment pour tous ceux et celles qui, comme nous, redoutent bistouris et injections.

Hyvin

HYVIN

Avenue des Chasseurs, 5 – 1410 Waterloo

www.hyvin.be


macha-thys

Macha Thys

Rencontre avec Charlotte Thys, Macha pour les intimes.

La styliste liégeoise, basée entre Bruxelles et Paris, a la cote ! Sa cotte de maille, c’est le tricot qu’elle maitrise à la perfection. Libérée de l’idée de saison, elle crée un vestiaire entièrement réalisé à la main. Entre luxe et slow fashion, une douceur intense et perdurable, des couleurs sobres qui subliment notre sensualité. #oncraquepoursimone

| Propos recueillis par Ariane Dufourny |

 

Le concept…

Ce ne sont pas des collections, ce sont des vestiaires. Un d’été, un d’hiver. Taille unique, chaque pièce se décline dans une large palette de coloris, une vingtaine. Tout est sur commande avec un délai de quatre à six semaines (sauf pièces iconiques en stock). Je privilégie la rencontre à la commande en ligne. J’aime rencontrer les gens, discuter avec eux pendant les essayages (presque sur mesure), adapter le modèle selon leurs besoins.


Dans votre vestiaire d’été, on y trouve…

Une veste façon denim en maille, un sweat et une robe à capuche, une robe bustier (inspirée d’une serviette de salle de bain), un bandeau, une culotte…


Un parcours haute couture…

Je suis partie étudier à Paris à Esmod. Cette école existe depuis 1841 et figure dans les dix meilleures écoles mondiales de mode. C’est aussi la seule qui propose une formation maille qui n’existe pas en Belgique. J’ai suivi une double formation : styliste et modéliste. Je sais donc aussi bien dessiner que tricoter.

Durant deux années, j’ai appris chaîne & trame, maille coupée-cousue. Ensuite, j’ai pris une spécialisation maille, option cuir. J’ai fait mes stages chez Dior, avec Raf Simons, ensuite chez Sonia Rykiel et j’ai fini chez Chanel.

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“ LA MAILLE, C’EST MON COCON

 

Les prémices…

A sept ans, j’hésitais à devenir égyptologue ou styliste. Je dessinais des petites robes sur mes carnets. Ma grand-mère a décidé de m’apprendre le tricot pour créer des robes pour mes barbies.


Un rêve d’enfant qui se réalise….

Quand je serai grande, je serai styliste et je travaillerai chez Chanel ou je créerai ma propre marque. Et je me suis lancée !


Le tricot, beaucoup, beaucoup, passionnément…

J’adore ce côté cocon, doudou qui me protège. C’est un des rares vêtements qui n’a pas de couture et offre une liberté de mouvements.


Votre inspiration…

Paris (puisque j’y vis en partie), la mer du Nord, l’architecture (j’adore les salles de bains), Cocteau, Magritte, Gainsbourg et Jane Birkin et évidemment Brigitte Bardot. Le rap américain dont Kanye West, avec ses grosses hoodies à capuches, a inspiré mon vestiaire d’été.


Un vestiaire fait « main » en Belgique…

Nous sommes quatre à tricoter. Dans le respect total de l’animal, la laine provient des alpagas du Pérou. Je privilégie la qualité à la quantité. Pour l’été, j’utilise de la bourrette de soie d’Italie. Impossible de la tricoter à la machine, preuve que tout est fait main !


Adepte de la slow fashion…

Totalement ! Dans la mesure du possible, j’essaye de trouver de petits créateurs et de m’habiller au maximum éthique. Je n’aime pas que les gens soient payés en bol de riz ! Le fait « main » est souvent péjoratif, les gens imaginant un bonnet péruvien. L’artisanal n’est pas forcément « moche ».


Origine du nom de vos modèles…

Que des noms d’amis ou de ma famille. J’ai beaucoup d’amis !


Vos pièces iconiques…

Le Simone, le Camille (des basics été comme hiver), le Charlie qui sortira cet hiver.


Votre modèle préféré…

Le Charlotte, un cardigan oversize avec des cordes !


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Laurence D’Ari

Authentic, Fearless, Devoted, Thoughful, Imperfect ! La nouvelle marque exclusive de lunettes solaires anversoises est résolument charismatique et élégante. Sur quel modèle allez-vous craquez ? Nous, on a choisi ! #Imperfect Havana Match

| Par Ariane Dufourny |


Anvers, Kasteel den Brandt

Influenceurs, modeuses, shoppeuses, fans, tout le monde est là. Le nouveau label anversois de lunettes solaires s’annonce incontournable. Le château est à l’image de la collection, sublime !

La créatrice anversoise, Laurence Bourguignon nous accueille lors du lancement de sa collection répondant au slogan « Antwerp heart, Italian hands ». Elle nous explique que le nom de sa marque est un hommage à son père, Ari.

Un petit salon rempli de plumes blanches nous dévoile les « Authentic ». Le parcours se poursuit affichant sur des colonnes blanches revêtues de dorés, des lunettes rondes dénommées « Fearless ». Sans peur, c’est certain, on les aime au premier regard ! La visite se poursuit comme un enchantement, « devoted » ! On ne réfléchit plus, on les veut « Thoughfull ». « Imperfect » ? Pourtant, c’est déjà notre modèle préféré ! Un homme sur un mur improvisé tague en couleur « Laurence D’Ari », un nom, une marque, le « it accessoire » par excellence.


Un modèle, trois versions

Black, Havana, Crystal ! Chaque modèle se décline en trois versions différentes avec une finition de haute qualité. « Une paire de lunettes ne se compose que de quelques éléments, qui sont de surcroît tous visibles. Pas question, dès lors de faire la moindre concession sur la qualité. Vous ne pouvez pas opter pour une monture de haute qualité pour la combiner ensuite avec des vis de moindre valeur. Tout doit concorder. » précise la créatrice anversoise.

Plusieurs couches d’acétate d’écailles de tortue sont collées l’une sur l’autre livrant des nuances de couleurs naturelles et subtiles. Légèrement marbrée, la monture noire offre un effet de profondeur et de texture. Chaque détail reflète le luxe et la perfection. Ultra tendance, on les porte avec une chaîne noir mat sublimant notre look.

Oser être soi-même

« Je ne m’intéresse pas aux tendances ou à un groupe cible spécifique : je veux juste me débarrasser de ces règles typiques concernant le type de cadre qui convient à la forme du visage, par exemple. Les gens doivent se rendre compte qu’ils peuvent porter plus que les classiques que vous trouvez partout. Regardez qui vous êtes et ce que vous voulez rayonner et osez mettre un autre modèle sur votre nez. Le sens du style n’est pas lié à l’origine ou à l’âge, et j’espère que mes lunettes de soleil donneront aux femmes un peu plus de confiance pour oser être elles-mêmes » déclare Laurence Bourguignon.

Romantiques, rock’n roll, classiques ou branchées. Laurence Bourguignon souligne qu’il existe des solaires pour chaque personnalité, pour chaque femme. Quel que soit votre style, les lunettes de Laurence D’Ari s’affichent comme l’accessoire qui fera la différence !

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LAURENCE D’ARI

Disponible chez les opticiens et concept stores ou en ligne sur le site www.laurencedari.com


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Hyvin

Etre. Bien. Primordial pour Julie Taton qui ouvrira prochainement, à Waterloo, un concept total dédié au « être bien » et un Cryofit Center proposant des soins non invasifs. Les thérapies parallèles l’ont aidée à se recentrer et à se sentir à nouveau ELLE. Femme, maman, épouse, animatrice, business women, elle incarne l’image Perfect. Partons à la rencontre de son Be…

| Par Ariane Dufourny |


Hyvin, tout un symbole…

Hyvin signifie en finnois « être bien ». Mon mari a demandé ma main en Finlande. Hyvin, comme une évidence, marque le début de notre nouvelle aventure.


« Mens sana in corpore sano », un principe de vie ?

Je fais mon « petit possible ». Le but d’Hyvin est de sensibiliser les gens à être en connexion avec eux-mêmes. Nous voulons travailler l’harmonie entre le corps et l’esprit.

Reiki, shiatsu, microkiné, logosynthèse, sophrologie, kinésiologie, acupuncture, astrologie, bio-alignement … Comment choisir ?
Le site web présentera tous nos experts avec leurs particularités. Un onglet s’intitulera « les mots et des maux » : dos, fatigue, stress, angoisse, tension, confiance, poids, etc. En cliquant sur un mot, la symbolique énergétique s’affichera et en-dessous la discipline qui peut vous aider.

Par exemple, le Reiki rééquilibre les énergies du corps, le shiatsu est idéal pour le lâcher-prise, la microkiné débloque les traumas du passé, la logosynthèse enlève vos croyances négatives, le bio-alignement, face à un l, montre les distorsions du corps et le message qu’il fait passer.

Nous avons une belle complémentarité dans ce que nous proposons. En fonction de votre « petit sac à dos » traduisant vos maux, nous pourrons vous diriger.


La nourriture, l’essence qu’on donne au corps…

Mon intérêt pour les médecines parallèles et énergétiques est venu suite à un papillomavirus qui est revenu à plusieurs reprises, pour lequel j’ai été opérée trois fois.

J’ai voulu comprendre ce que mon corps m’envoyait comme message : j’étais en mode « fête ». Comme quoi, il n’y a pas de hasard, lors d’une émission que je présentais, j’ai rencontré Martine Fallon qui organisait des cours de prise de conscience. Elle m’a clairement fait comprendre que je devais changer toute mon alimentation et rebooster mon immunité ce qu’on me signalait dans toutes mes séances énergétiques. Les plats en barquette à réchauffer aux micro- ondes alimentaient mon papilloma.


Etes-vous parvenue à cet équilibre « corps-esprit » ?

Les cordonniers sont les plus mal chaussés ! Je me suis ouverte à quelque chose qui me fascine et me paraît évident mais je dois continuer à travailler sur moi-même.

Femme, maman, épouse, animatrice, business women, comment faites-vous pour tout assumer ? J’ai besoin de challenges. Mon mari, un cadeau de la vie, un père extraordinaire, m’aide dans les belles grandes lignes et m’apporte beaucoup de force et d’énergie dans ce nouveau projet. A deux, nous sommes hyper-complices ce qui nous permet d’ouvrir ce nouveau centre ensemble.


Votre côté Be…

Be. Etre, c’est mon côté que je préfère. Quand je suis MOI, je ne suis pas maquillée, je suis avec des baskets, en tenue cool et je n’ai pas d’heure. Je suis plus détendue et en connexion avec moi-même. Ces moments-là, je suis chez moi avec les miens : mon mari, mon ls qui me rend la plus heureuse au monde, mon beau- ls, un petit bonbon qui alimente tellement joliment notre vie. Be, c’est quand on est NOUS.

julie-taton

HYVIN

Avenue des Chasseurs, 5 – 1410 Waterloo

www.hyvin.be