Camille Mazuin - Fast Belgian girl
Camille Mazuin - Fast Belgian girl
MOTS : Yves merens
PHOTOS : Thomothy David
Camille Mazuin honore le volant du RACB Belgium tout au long de la saison. Au volant de la Renault du Clio Trophy Belgium, elle apprend une nouvelle discipline : le rallye. Et comme si cela ne suffisait pas, elle entamera un deuxième master dès septembre.
Le Royal Automobile Club de Belgique aide depuis longtemps les jeunes pousses de course en leur offrant un volant pendant une année. Cette fois-ci, le RACB a eu la riche idée de proposer aux jeunes filles de s’illustrer. Et c’est Camille Mazuin, de Fosse-la-Ville, qui est sortie du lot, devant plus de 200 compétitrices. « Je suis honorée d’être la première femme à recevoir ce volant. » Intelligente, elle a sa petite idée sur la place de la femme dans le sport moteur. Sans tomber du tout dans les clichés machistes. « Je ne me considère pas comme une femme pilote mais comme une pilote comme les autres. Homme ou femme, cela ne change rien. Je roule comme les autres, en cherchant sans cesse à améliorer mes performances. » Pourtant, celle qui portait un casque rose jusqu’il y a peu déplore certaines attitudes en course. « Lorsque certains pilotes voyaient mon casque, il me bousculait en course alors que je savais très bien que cela ne pouvait pas passer à cet endroit. » Elle développe même une judicieuse petite théorie. « Je pense qu’il y a trois catégories de perception des femmes pilotes : les gens qui nous voient comme des pilotes, ceux qui nous soutiennent en tant que femme et ceux qui critiquent beaucoup. Avec ceux-là, il faut prouver plus, être plus qualifiée, plus rapide. » Une challengeuse cette Camille, une vraie.
Une tribu pied au plancher
Pilote depuis quatre ans, Camille, du haut de ses 22 ans, sait de qui tenir. « Dans la famille, on est tous mordus par le sport automobile, mon père a roulé en Fun Cup, mon frère de 19 ans nous a rejoints et mon frère de 15 ans arrive l’année prochaine. Et Maman s’assied aussi dans un baquet de temps en temps. » Une sacrée fratrie qui soutient sa championne en herbe. Ce qui décuple sa motivation.
« Je prends les choses très au sérieux. Grâce au RACB, j’ai notamment deux entrainements physiques par semaine, j’en ajoute un personnel. J’ai un coach physique. Je reçois aussi les précieux conseils de Marc Duez et de ma copilote plus expérimentée que moi. »
Au pays de la glisse
Mais pour apprendre quoi ? « Avec le volant RACB, j’ai changé de discipline, je faisais du circuit et maintenant, en Clio Trophy, je roule en rallye. Je pilote une voiture de course sur route et non plus sur du beau tarmac bien lisse. J’avais déjà un bon car control, un pilotage posé, coulé sur circuit, et j’apprends maintenant un pilotage plus agressif, sur différents revêtements. J’apprends à sentir le grip au freinage, sur terre, dans l’herbe… Mais je ne veux pas courir avant de savoir marcher, j’apprends constamment.»
Celle qui aime dire qu’elle avance step by step n’en est pas moins qu’à sa deuxième discipline en sport automobile, un peu comme le coureur belge qu’elle admire le plus : « Jacky Ickx est un pilote incroyable. Rien que le fait qu’il ait été en Formule Un est formidable. Mais en plus, il était polyvalent. Il a roulé dans tellement de disciplines. »
On dirait bien que Camille Mazuin a trouvé son inspiration.
Et c’est au volant de sa Renault Clio R.S. de course de 180 chevaux qu’elle compte bien gravir les premières marches vers un idéal de gagnante, à l’image de Michèle Mouton, multiple vainqueur en rallye, et illustre membre du jury RACB National Team qui a plébiscité Camille.
SMILE - Octopus fait re-courir les enfants amputés
SMILE - Octopus fait re-courir les enfants amputés
Mots : Yves Merens
Photos : Ivan Verzar
Redonner le sourire aux enfants handicapés physiques, c’est l’objectif d’Octopus, une association au grand cœur soutenue par le Porsche Center Brussels.
Tout a commencé grâce à l’énergie retrouvée de Cédric Lescut. Ce golfeur professionnel fut amputé d’une jambe suite à un terrible accident. Après sa rééducation, sa vie change ; Cédric décide de se tourner vers les autres. Son souhait : permettre aux enfants handicapés de faire du sport. Ni une ni deux, Octopus34 était née. Cette association aide les jeunes à s’équiper en blade, ces prothèses/lames en carbone très efficaces mais malheureusement non remboursées par la sécurité sociale. Grâce à ce précieux appendice, les enfants retrouvent leurs activités sportives favorites. Leur joie et leurs sourires sont des récompenses énormes pour Octopus34.
Des drivers Porsche au grand cœur
Et c’est là qu’interviennent les Belgian Porsche Friends, soutenus par le Porsche Center de Bruxelles. L’idée du club : organiser un rallye caritatif sur nos belles routes ardennaises, au profit d’Octopus34. L’ensemble des bénéfices est intégralement octroyé aux enfants en difficulté. La troisième édition s’est déroulée sous un grand soleil, en avril dernier. Les 80 équipages inscrits se sont élancés avec enthousiasme de Durbuy vers la Citadelle de Namur, en passant par Neufchâteau et Vielsalm. Les drivers ont dévoré les 300 kilomètres d’épreuves. Et pour rassasier ces passionnés de belles automobiles, c’est au château de Grandvoir que le talentueux chef Tristan Martin les attendait pour le déjeuner.
En fin de journée, à l’arrivée au restaurant de la citadelle de Namur, devant son panorama mosan à couper le souffle, les organisateurs, Peter et Anita Braem et Philippe et Karen Liénard, ont eu l’immense plaisir de remettre un chèque de 35.000 euros à Android34, qui gère Octopus34. De quoi équiper une petite dizaine d’enfants handicapés et montrer, si cela était encore nécessaire, la grandeur d’âme des participants.
Le défi pour l’année prochaine est de faire passer le rallye Octopus34 d’un à deux jours. Gageons que cette quatrième édition rendra les participants encore plus fiers d’aider Octopus34.
Porsche Centre Brussels - La passion automobile comme objectif
Porsche Centre Brussels
La passion automobile comme objectif
Mots : Yves Merens
Photos : DR
Entrer dans le Porsche Centre Brussels, c’est ressentir une passion ardente pour cette marque, emblématique de ce qui se fait de mieux dans le monde automobile. Historiquement la première et la plus grande concession du pays, le Porsche Centre Brussels fête ses 20 ans et est idéalement situé, au sud-ouest de la capitale.
Tout a commencé ici. C’est l’arrivée du nouveau modèle de l’époque, le Cayenne, qui a convaincu la construction du nouveau Porsche Centre Brussels. L’histoire veut que dans ce nouvel écrin, le Cayenne dispose de plus hauts plafonds qu’à la rue de Mail, chez D’Ieteren, où était installé Porsche précédemment.
Dès l’entrée, l’on est frappé par une rampe d’accès intérieure façon pitlane du plus bel effet. Pas d’erreur, ici, on vit, pense et respire Porsche. Non loin de là, un amoureux de la marque reçoit la clé de sa nouvelle Panamera, dévoilée sous ses yeux. Le sens de l’accueil n’est pas un vain mot au Porsche Centre Brussels.
Un atelier clinique
Ce qui frappe dans l’atelier, c’est le sol aux carrelages d’une blancheur clinique. Au Porsche Centre Brussels, on appelle cela la « salle d’op’ ». « A l’époque, sourit un des expérimentés vendeurs, la maison mère préconisait des carrelages plus foncés, mais, nous, on a voulu du blanc pour que tout soit toujours plus nickel. Et lorsque les deux grands patrons allemands sont arrivés en hélico, l’un a dit à l’autre qu’ils auraient dû imposer cette couleur immaculée pour toute l’Europe. » Cocoricoo !
La classe pour les classiques
L’héritage est aussi une valeur fondamentale du Porsche Centre Brussels. C’est l’unique Porsche Centre de Belgique à avoir reçu la certification Porsche Classic Partner, véritable référence pour l’entretien des Porsche Classic certifiée par Porsche Classic AG. Un atelier et ses six ponts est dédié exclusivement aux entretiens et aux restaurations des Porsche de 1948 à 1998. Les techniciens formés spécifiquement pour intervenir sur les Porsche Classic utilisent exclusivement des pièces d’origine. Et ils ont beaucoup de boulot puisque 70% des Porsche construites roulent toujours !
Escapades sportives
Posséder une Porsche, c’est aussi apprécier la conduite sportive. Le Porsche Centre Brussels organise des sorties, rallyes et autres stages de pilotage, ponctués parfois par des tours de circuit, à Spa-Francorchamps et même à Leipzig où se trouve un des circuits d’essai de Porsche.
Personnaliser à volonté
Au Porsche Centre Brussels, chaque Porsche peut être personnalisée. Le moindre désir est réalisable. Un client a même fait graver le nom de tous les membres de sa famille sur les seuils de portes.
Et l’on peut croiser du beau monde au Porsche Centre Brussels. On dit même que Christian Clavier, le plus Bruxellois des Français, préfère prendre livraison de ses voitures au Porsche Centre Brussels plutôt qu’à Paris.
Conduire une 911, le bonheur pur
Conduire une 911, c’est monter dans une légende automobile. Son caractère représente l’essence même de la sportivité. Après avoir démarré grâce au contact, toujours à gauche du volant en 911, on se sent en confiance, dans une voiture hyper saine qui ne demande qu’à aller plus vite. Un peu comme une moto. La Porsche 911 réagit avec rigidité pour enrouler les courbes. Et lorsqu’on lève le pied, elle se montre docile comme un mouton. Un vrai régal au quotidien.
3 questions à Stéphane Rodenbach, Manager du Porsche Centre Brussels
Après 20 ans, votre équipe a-t-elle été redynamisée ? Absolument, depuis deux ans, il y a eu du renouveau. Plusieurs responsables, après-vente, commercial, financier, mais aussi pour les livraisons et la prise en main sont de nouveaux venus. Nous avons aussi créé une fonction marketing. Tout cela donne du sang neuf, du changement tout en maintenant évidemment la continuité de Porsche.
Le futur de Porsche Centre Brussels, quel est-il ? Nous avons beaucoup de nouveaux projets. Nous allons engager des rénovations profondes pour ce bâtiment. Nous y travaillons actuellement.
Le modèle phare chez Porsche, c’est toujours la 911 ? Plus que jamais. La 911 est l’emblème de la marque. Une Porsche vendue sur quatre chez nous est une 911. Elle n’a jamais autant marché.
Aujourd’hui, la gamme Porsche s’électrifie aussi. La Taycan est ma voiture préférée. Elle est spacieuse, très sportive, mais aussi relax. Pour tout vous dire, il y a deux ans, je n’imaginais pas rouler dans une voiture sans le bruit du moteur, jusqu’à avoir essayé la Taycan. C’est fou ce qu’elle procure, même fiscalement ! Je me suis très vite habitué à son silence.
Porsche Centre Brussels
Grand’ Route 395, 1620 Drogenbos
www.porschebelgium.com
Esteban Muth Fournisseur officiel du DTM
Esteban Muth
Fournisseur officiel du DTM
Mots : Yves Merens
Photos : Ollivision
Sans se pousser du col, ce jeune Belge de 19 ans a vu sa Lamborghini Huracan de compèt se faire décorer par l’artiste Delphine de Saxe Cobourg. Rien n’est laissé au hasard pour ce rookie qui se démarque déjà dans le très relevé championnat DTM.
Au volant de son « Art Car », une voiture de course décorée comme celle créée par Warhol ou Lichtenstein à une autre époque, le Bruxellois a réussi à se faire un nom lors de la manche belge de ce championnat à Zolder. Dans cette cage aux lions de haut niveau, Esteban est déjà affublé par ses prestigieux concurrents d’un surnom qui en dit long : « the overtaker », littéralement le « dépasseur ». Judicieux puisqu’il est le seul de la bande à avoir effectué autant de dépassements en course. Peut-être est-ce la robe de son bolide qui lui a donné des ailes ?
« Never give up », sans équivoque
Esteban peut être content : « l’œuvre « Never Give Up » correspond tellement bien à mon parcours. Il y a quelques mois, je me demandais de quoi mon avenir serait fait en sport automobile. Rien ne semblait se dessiner. Puis il y a eu une étincelle providentielle et, après quelques péripéties, me voilà au volant d’une Lamborghini Huracan en DTM, l’un des championnats les plus prestigieux en sport automobile. Jamais je n’ai cessé d’y croire. Jamais mon entourage et moi n’avons abandonné. C’est le message que cette Art Car veut faire passer ! »
Un fameux soutien de Delphine de Saxe Cobourg aussi : « On ne peut pas dire que je sois une véritable fan de sport automobile, mais je suis heureuse de pouvoir accompagner Esteban et son entourage dans ce projet. Quand ils m’ont contactée, j’ai été touchée par leur motivation et leur volonté. Ce « Never Give Up », c’est clairement leur leitmotiv. »
Une belle histoire de pugnacité belge en tout cas puisque ce projet réunit l’unique pilote belge du plateau, une artiste belge, le Circuit Zolder et Lamborghini Brussels.
Depuis, Esteban Muth a poursuivi son ascension dans ce championnat DTM avec de très beaux résultats, notamment sur le fameux Nürburgring puisqu’il finit cinquième d’une manche. De bon augure.
On peut suivre Esteban Muth sur les réseaux sociaux.
L’expérience ultime : la Lamborghini Huracan EVO
Lamborghini évoque inévitablement des automobiles ultra-sportives. Conduire une Lambo est une expérience fantastique que l’on débute en comprenant son design aux faces acérées comme les ailes d’un rapace. En déclinaison de route, celle d’Esteban Muth développe 610 chevaux dans sa version propulsion, appelée RWD. Son fabuleux moteur V10, visible à travers le plexi juste derrière les sièges émet un son envoûtant. Mais avant de l’entendre, il faut d’abord « descendre » dans le cockpit, puis soulever le clapet rouge central avant d’appuyer sur le starter. C’est déjà magique.
Voici alors une automobile qui hurle son envie de « faire du circuit ». En changeant un curseur au volant, on peut d’ailleurs passer en mode « Sport » ou même « Corsa », ce qui la rend encore plus bestiale. Associées à des accélérations de 3,3 secondes au 100 km/h, les sensations sont stratosphériques, très rares dans le monde automobile.
La réserve Mahy L’héritage extraordinaire mis en valeur
La réserve Mahy
L’héritage extraordinaire mis en valeur
Mots : Yves Merens
Photos : Lannoo
Une vaste rangée de halls d’usine dans un paysage vallonné du Hainaut belge.
Un site où plus rien n’est fabriqué, hormis de l’histoire. C’est là que flotte l’odeur de rouille et d’huile moteur d’une gigantesque collection d’automobiles. Le temps d’une expo, une quarantaine d’entre elles sont visibles, dans leur jus à Gand ! C’est l’histoire de la famille Mahy.
Dans la poussière de la « réserve Mahy » se trouvent des centaines de voitures, pare-chocs contre pare-chocs. Certaines crânement appuyées sur des chandelles, la plupart affaissées sur des pneus fatigués. Bolides légendaires, banales autos familiales, grosses cylindrées fringantes et quatre-roues oubliés, comme autant de témoignages de l’histoire.
Voilà la raison d’être de la famille Mahy de Gand, trois générations de collectionneurs obstinés qui ont réuni une des plus grandes collections au monde de voitures anciennes. On parle de 1000 engins !
Une histoire sur quatre roues
Tout a débuté avec Ghislain Mahy, le grand-père, c’est lui qui, à 24 ans, a quitté ses parents pour être vendeur de voitures à Gand. Un des premiers à cette époque, en 1931. Plus tard, il ouvre aussi un bureau de location de voitures à Bruxelles, et d’autres garages.
Progressivement, juste après guerre, le virus de la collection apparaît. Grâce au rachat et à la transformation du cirque d’hiver de Gand, Ghislain a plus de place. Il y aura jusque 400 voitures de collection en 1963 !
Ses fils, Ivan et Hans, s’amusent avec un véhicule allemand amphibie récupéré alors que leur père achète un joli lot de Jeep américaines revenu d’Allemagne en train.
Importateur éclairé, Mahy devient le principal, pour ne pas dire le seul vendeur de voitures de la ville du nord.
Et les fils suivent évidemment leur père. Adolescent, Ivan accompagne régulièrement son père en France, en quête d’acquisitions pour sa collection qui ne cesse de s’agrandir. Et dès que la loi l’autorise, il part tout seul ou en compagnie d’un copain sur la banquette aux ressorts raides de la camionnette Renault récupérée quelque part par son père. Entraînant deux remorques vacillantes derrière lui, le camion se fraie un chemin jusque dans les endroits les plus reculés de Belgique, de France et de Suisse pour rentrer invariablement chargé de véhicules d’avant-guerre.
Bien des années plus tard, 230 pépites rutilantes sont exposées à l’Autoworld à Bruxelles. Le reste, c’est la fameuse réserve, est entreposé à Leuze-en-Hainaut par Ivan. Juste à côté d’un musée de belle taille, le Mahymobiles.
Des images et un lieu
Et voilà qu’apparait aujourd’hui cette exposition temporaire, à Gand, comme aux origines. Il est porté par Michel Mahy, petit-fils de Ghyslain et par Wouter Rawoens, photographe et âme créative. « L’idée a été de sortir des voitures de la réserve. Ce sont des voitures qui sont dans leur jus. Elles ont une histoire. Elles ne sont pas restaurées. On voit bien leurs cicatrices. Et moi, j’ai voulu les mettre en évidence dans un studio photos immaculé. C’est le contraste qui m’a plu. »
Mais comment choisir les heureuses élues ?
« C’est surtout Michel (NDLR : Mahy) qui les a choisies, en fonction de leur popularité, de la marque, de leur rareté et de leur histoire. Après, on a joué à Tetris dans les dédales de la réserve pour les sortir. Une vraie caverne d’Ali Baba. Nombreuses sont les voitures qui ne roulent plus. C’est amusant mais on les a même transportées dans des camions fermés pour garder la poussière d’origine dessus. » Il fallait y penser. Dans l’expo de Gand, on verra par exemple une vienne Porsche 356 B et ses traces de pattes, ou une magnifique Delahaye toute rongée.
Quatre ans de réflexions et deux ans de préparation pour cette expo de voitures anciennes, mais pas que…
« Il y a des endroits pour les voitures, et des endroits pour apprécier les photos. Les tirages sont d’une exceptionnelle qualité. Cela rend vraiment bien. »
Les anciens bâtiments Vynckier de Gand, dans leur jus aussi, sont parfaits pour cette expo soutenue par la Fondation Roi Baudouin via son Fonds Lemay. Et les photos sont éditées par Lannoo sous le nom de « Mahy, a family of cars ».
La Maserati A6G 2000 GT Allemano de 1954
« Mahy, A family of cars, la beauté tranquille d’oldtimers d’exception », extrait du livre : « Ghislain Mahy n’a jamais été un grand amateur de voitures de sport italiennes, encore moins de celles d’après-guerre. Un jour, un garage de Zelzate lui propose une Maserati, un modèle exceptionnel d’après le vendeur. Mais l’argument ne convainc pas Ghislain Mahy. Trop cher et trop contemporain : avec la mention 1954 comme année de construction sur les documents, la Maserati a à peine 5 ans. Et Mahy ne connaît pas cette marque. Mais le père Mahy en parle en passant lors d’un déjeuner dominical en famille, éveillant sur-le-champ la curiosité de son fils Ivan. Ne pourrait-il pas y jeter un coup d’œil ? Pourquoi pas ?».
Un livre mais aussi une exposition
« Mahy, A family of cars, la beauté tranquille d’oldtimers d’exception », un livre à collectionner mais aussi une exposition à découvrir jusqu’au 31 octobre 2021.
Anciens bâtiments Vynckier
Nieuwevaart, 51-53
9000 Gand
En rallye avec Nafissatou Thiam
En rallye avec Nafissatou Thiam
Mots : Yves Merens
Photos : Red Bull Contentpool et Polestar
C’est au volant d’une Polestar que Nafissatou Thiam a participé au Zoute Grand Prix. Be Perfect y était. Notre double championne olympique d’heptathlon apprécie les découvertes de la modernité et sa vie à Liège. Interview express.
BePerfect : Nafi, vous voilà à Knokke pour participer à un rallye, l’automobile vous attire ?
« Je suis curieuse en général, je ne suis pas spécialiste automobile mais j’aime les nouvelles découvertes. J’aime voyager. Je le fais d’ailleurs dès que je peux, souvent avant la saison. Au début du championnat, je visite aussi. »
Toujours pour revenir à Liège ?
« Ma vie est à Liège, ma famille est à Liège. C’est chez moi, c’est ma maison. »
Liège est gourmande, ça vous parle ?
« Oui, moi, j’aime les boulets (NDLR sauce lapin) mais je n’en mange que très rarement évidemment. Par contre, je n’aime pas les lacquemants. Il sont très sucrés. »
Vous avez tout gagné, jusqu’aux médailles olympiques, quelle impression cela fait-il d’être la meilleure du monde et avez-vous de nouveaux objectifs ?
« Je suis contente, très contente. Je veux encore aller le plus loin possible, étape par étape. Je veux encore progresser. »
Que représentent vos entraînements ?
« Cela dépend du programme. En général, c’est 2h30 par jour et ça augmente jusqu’au double en pleine période. »
Pourquoi avoir choisi l’heptathlon ?
« Ce que j’aime, c’est la diversité. Ce sont les choses qui changent. En hepta, Ca change tout le temps. Les entraînements sont tous différents, les compétitions sont variées. »
On imagine que votre taille, 1,86 mètre, est un avantage en saut ?
« Pas toujours, en hepta, certaines sont fines, ou rapides. Les épreuves différentes permettent à toutes de s’exprimer. Et quand les difficultés arrivent, il faut les dépasser, se surpasser. »
Et votre meilleur défaut serait ?
« Je suis têtue, ce qui est une qualité en fait! »
Quels sont les sportifs belges que vous appréciez ?
« J’aime bien les basketteuses belges, (NDLR : Belgian cats). Je les ai rencontrées à Tokyo. Et Nina Derwael est très chouette aussi. Elle a de belles qualités humaines. »
Et elle est aussi championne olympique!
Charles Weerts, la pépite aux anneaux
Charles Weerts
La pépite aux anneaux
Charles Weerts
La pépite aux anneauxMots : Yves Merens
Photos : DR
Plus jeune champion du GT World Challenge l’année dernière, l’Aubelois de 20 ans est monté d’un cran cette année pour devenir pilote officiel de la marque aux anneaux, Audi, à tout juste 20 ans !
Issu d’une famille de passionnés d’automobile, Charles Weerts semble être une tête bien faite sur un corps de pilote.
« Toute la famille a toujours aimé les belles voitures. Mon grand-père était fan de voitures et mon père l’est encore plus. Tout petit, j’étais devant la télé pour la F1. Mon idole, Michael Schumacher, était le meilleur. J’ai eu la chance de le croiser quelques fois. J’ai compris grâce à lui qu’il fallait travailler beaucoup en dehors de la voiture, avant et après les courses pour améliorer les choses. »
Un bosseur en effet, ce Charles, lui qui allie avec brio des études à HEC Liège et sa carrière de pilote. « Ce n’est pas évident de combiner. Si on a vraiment envie, on peut cumuler les deux, être étudiant et sportif. Depuis que j’ai quitté le karting, je suis beaucoup mieux organisé. » Même s’il a débuté le circuit assez tard. « J’ai commencé à rouler en kart à 11,5 ans au lieu de 6 ou 8 ans pour les autres. Puis, je suis monté jusqu’en Formule 4. » Un championnat monoplace dont il devient vice-champion rookie, puis cinquième l’année suivante, à 17 ans.
Passion GT au top avec Audi
Le moment des choix avait sonné explique-t-il : « On a beaucoup discuté avec mon père pour savoir si je choisirais la monoplace vers la F1 ou les championnats GT. Mais pour arriver en F1, il y a tellement de paramètres qui ne dépendent pas du pilote. Entre le financement, le moment opportun, etc. J’ai finalement opté pour les courses GT. »
Et grand bien lui a fait puisque son sacre de l’année dernière en GT World Challenge lui a permis de devenir un des quinze pilotes officiels Audi en 2021. Du haut niveau : « Les équipages sont meilleurs. Les pilotes maison forment un pool qui pousse à la performance. Moi, je suis pilote officiel avec un contrat « Junior. C’est un contrat fait pour les jeunes, nouveaux venus dans ce pool. Cette passion, c’est mon job d’étudiant en fait, » cligne-t-il, malicieux. Et modeste en plus malgré son début de saison dominateur avec son coéquipier belge Dries Vanthoor dans la course nocturne de Magny-Cours. De bonne augure pour le reste de la saison, en attendant, un jour, le Graal, son Graal : « Mon rêve, c’est de participer avec Audi aux 24 heures du Mans. C’est la plus belle course du monde. »
Mais, d’abord, comme il dit : « Back to reality », celle des examens qui valideront, n’en doutons pas, ses études à HEC.
e-tron GT, la nouvelle hyper GT de Audi
Si la monture actuelle de Charles Weerts en course est une Audi R8 LMS GT 3 de près de 600 chevaux, la marque aux anneaux a, comme beaucoup, sauté le pas de l’électrique. Sa nouvelle e-tron GT a même déjà ouvert les 24 heures de Spa en devançant les R8 pendant le tour de chauffe. Ce bolide full électrique à la ligne sublime étale sa puissance de 476 à 598 chevaux suivant les versions. Le tout avec une autonomie annoncée de 487 kilomètres.
Cette GT pure souche allie sport et confort et emmène quatre personnes confortablement. On peut faire confiance à Audi pour le reste : quatre roues directrices, l’amortissement piloté, la suspension pneumatique, la transmission intégrale, n’en jetez plus. Quant au splendide intérieur, il est moins technologique que celui de sa cousine Porsche Taycan mais quelle beauté épurée.
Nigel Bailly, l’humilité ambitieuse
Nigel Bailly
L’humilité ambitieuse
Mots : Yves Merens
Photo Cover : Pascal Aunai
Quand on a la course dans le sang, l’esprit de compétition ne disparaît jamais. Même lorsqu’un accident handicape lourdement son physique. Aujourd’hui, le passionnant Carolo Nigel Bailly se prépare à prendre le volant des prochaines 24 heures du Mans. Rien que ça !
La course sur quatre roues, c’est un peu un retour aux sources pour Nigel Bailly. « J’ai découvert le karting pendant les vacances dans le sud de l’Espagne, en 2003. Ca m’a plu tout de suite. Je faisais aussi du motocross et en avril 2004, je suis resté cloué dans une chaise, paraplégique, après une chute à moto. » Et pourtant, à 14 ans, deux mois et demi après son terrible accident, Nigel était déjà assis dans un baquet de karting. Avec une volonté intacte et le courage des meilleurs.
L’épopée rêvée
Ses études supérieures terminées et après quelques mois de recherche de boulot infructueuse, la passion de la course reprend le dessus. « En 2016, j’ai décidé de me consacrer pleinement à mon rêve, mais sans vraiment d’expérience. Je suis allé passer des tests au Mans dans l’écurie de Frédéric Sausset, SRT 41. J’y allais sans stress et sans trop de conviction, en me disant que je passerais une bonne journée au volant de belles voitures. Et à ma grande surprise, j’ai été repris dans l’équipe. » La structure créée par Frédéric Sausset, portant lui-même un lourd handicap, a pour objectif d’amener des pilotes en situation de handicap à participer aux 24 heures du Mans. L’épopée de Nigel pouvait commencer.
« Le Mans, c’est le Graal de la course automobile. C’est un rêve qui va aboutir cette année, les 21 et 22 août. C’est une aventure humaine extraordinaire pour moi. C’est vraiment ce que je recherche. Je travaille activement avec mes partenaires, humblement pour y arriver. »
Toujours à la recherche de nouveaux contacts, Nigel prône de belles valeurs : « ce que nous voulons faire, c’est amener des pensées positives, un message positif à tous. Nous voulons montrer que tout le monde peut arriver à piloter une voiture de course. Que rien n’est impossible. » Et quelle voiture, on parle ici de la catégorie LMP2, des voitures de course de 930 kilos pour 560 chevaux. « Ca donne un excellent rapport poids/puissance. C’est un peu la Rolls des courses d’endurance. » Et en plus, pour les trois pilotes de cette voiture aux futures 24 heures, les commandes sont accessibles au volant pour les pilotes à mobilité réduite, tout est relatif !, et aussi grâce aux pédales « standard » pour le pilote sans handicap.
Un Belge de plus aux 24 heures du Mans
Avant cette fête de la vitesse, Nigel participera à deux courses préparatoires aux 24 heures du Mans, notamment en avril à Barcelone, et toujours avec la tête froide. « Je connais mon niveau, je sais où j’en suis », dit-il humblement. « Nous ne gagnerons pas l’épreuve mais y participer est déjà formidable. Il faut vraiment aborder cette course avec un immense respect. »
Pas trop de modestie quand même : Nigel sera le 105e pilote belge dans la grande histoire des 24 heures du Mans. Et la Belgique, il en est très fier. Son nouveau casque porte d’ailleurs bien haut nos couleurs nationales.
« The Last Overland » Le périple 4X4 d’une jeune aventurière tricolore
« The Last Overland »
Le périple 4X4 d’une jeune aventurière tricolore
Mots : Yves Merens
Un des événements majeurs de cette année automobile, c’est l’arrivée en Belgique, après une longue attente, du nouveau Defender. Pour célébrer cette naissance mondiale, Land Rover a permis à huit aventuriers de rallier Londres depuis Singapour avec un très vieux Def’. L’un d’entre eux est une Belge, et fière de l’être. Thérèse-Marie Becker raconte ce périple de 18 000 kilomètres !
Cette expédition, « The Last Overland », ce n’était pas votre coup d’essai ?
« Pas du tout, j’aime ce qui roule, vole, se déplace de façon marrante. J’ai grandi avec des véhicules agricoles. Le 4X4 est arrivé vers moi en fait. J’ai mieux découvert le vrai franchissement tout-terrain dans une expédition en Roumanie, dans les Carpates. Et de fil en aiguille, les gars de « The Last Overland » m’ont contactée. »
« The First Overland » a amené deux Defender de Londres à Singapour en 1955, cette deuxième édition a fait le chemin inverse, 65 ans plus tard avec les mêmes voitures…
« A l’époque, il y avait deux Def’. L’un des deux, appelé Oxford, a été retrouvé sur l’île Sainte-Hélène en 2017. Il était devenu un poulailler ! Il a été rénové pour revenir vers Londres accompagné de deux autres Defender récents. »
Cela a donné 111 jours d’aventures à travers le monde, vous y étiez responsable de la stratégie numérique ?
« Oui, je m’occupais de notre présence sur les réseaux sociaux avec du matériel embarqué. J’étais tout le temps connectée. Pour des raisons de sécurité du matériel, on ne disait pas où nous étions en temps réel mais avec un décalage de deux jours. Ce qui n’était pas évident puisque je devais converser avec les internautes qui eux, avaient des infos datées. Idem pour les nombreux rendez-vous que nous avons du organiser. »
Vous avez aussi conduit, quel est votre meilleur souvenir de ce périple ?
« C’est sans conteste le passage de la Chine « ottomane » au Kirghizistan. Nous avons été bloqués à la frontière pendant 6 heures, avec fouille de nos GSM, etc… Bonjour l’ambiance.
Nous sortions d’une zone désertique chinoise avec des chameaux, puis j’ai roulé sur une plaine kirghize sur une route gelée, mais alors pire que nos routes d’Ardennes non déneigées. Le contraste était saisissant. En plus, Oxford n’a pas de bon phare et pas de chauffage, après l’aridité du désert, ça a été une vraie aventure. Ca s’est terminé de nuit, dans un baraquement au milieu de nulle part, à la James Bond, avec les gardes-frontières qui nous ont offert du yak et de la vodka maison dans des verres à pékèt ! »
Et la vieille dame a tenu la distance malgré ses 65 ans ?
« Ca a été difficile pour elle. Elle a subi de nombreux entretiens. On l’a même rafistolée avec des systèmes D, en lui injectant du gaz de camping. La pauvre Oxford, une de ses roues s’est aussi détachée de l’essieu. Mais elle est arrivée à Londres, en passant par Bruxelles d’ailleurs. »
Cela nous ramène à la Belgique, vous y êtes attachée, allez-vous encore la quitter pour d’autres aventures ?
« Je suis née d’une mère wallonne et d’un père de Diegem et j’ai étudié en Flandres. Plus belge que moi, c’est dur à trouver en effet. Là, je suis en train de préparer une expédition en 4X4 de Monaco à la Roumanie pour aller y faire du parapente et du ski tout en rencontrant des populations en difficulté. »
Bon vent Thérèse-Marie.
Le nouveau Defender, le franchiseur né
Il est enfin là ce nouveau Defender. Beaucoup plus grand, large et haut que son ancêtre, il remplace la légende automobile avec brio et caractère.
Les designers lui ont conféré une allure trapue que l’on identifie immédiatement. Le message est clair, c’est du lourd qui peut grimper aux arbres ! En version courte ou longue, 90 ou 110 comme à l’ancienne, il passe partout grâce à son système Terrain Response2. Un geste sur un bouton et voilà que sa hauteur de caisse, son accélération, ses rapports de boite sont modifiés pour pouvoir traverser les pires bourbiers, les rochers acérés ou les chemins enneigés, entre autres. Il peut même franchir des gués de 90 centimètres de profondeur.
Le tout, et c’est une énorme différence avec l’ancien, dans un confort de siège premium, où s’étalent par exemple de nombreux écrans aux réglages multiples.
Ajoutons une finition exemplaire, une climatisation tri-zones pour le confort de chaque occupant, des sièges chauffants évidemment, et on obtient un engin qui est le fruit de plus de 70 ans d’expérience de Land Rover en matière de franchissement extrême.
A voir aussi dans tous ses états dans le nouveau James Bond, « Mourir peut attendre » qui sort en novembre.
Lenoir : du sur mesure pour Tesla
Lenoir : du sur mesure pour Tesla
Mots : Yves Merens
Photo : Dennis Noten
Lorsque qu’on est passionné par l’automobile, un poil anti-conformiste, féru de nouveautés et de créativité, l’on peut transcender l’existant. Prenez une Tesla, elle deviendra une Lenoir exclusive après être passée chez Cléo Goethals et Simon Quintens.
Installé à Hasselt, le show-room Lenoir est le fruit du travail de ce couple à la vie comme à la ville. Après avoir bâti deux maisons et une famille nombreuse, Cléo Goethals et Simon Quintens ont relevé un nouveau défi : restyliser des voitures. Elle s’occupe de la gérance et lui est plus dans l’atelier.
« Notre objectif est d’améliorer les détails et de rendre le style d’une voiture plus luxueux », explique Simon. Deux marques attirent particulièrement l’attention chez Lenoir : les Jeep deviennent subtilement chic entre leurs mains. Mais ce sont les Tesla qui ont retenu mon attention. Impossible de passer à côté de l’innovation électrique Tesla quand on s’appelle Lenoir puisque ce nom tire son origine de celui d’Etienne Lenoir, ingénieur de Virton qui a inventé le premier moteur à combustion commercial et la première voiture du monde ! C’était en… 1858 ! Cocorico.
Le Graal : la finition
« Les Tesla sont des voitures américaines super efficaces mais nous avons trouvé qu’il fallait en améliorer la finition, les détails pour qu’elles deviennent plus classes », explique Cloé. Il faut dire que Tesla ne propose pas beaucoup de choix de couleurs ou de matières à ses clients, leurs intérieurs sont souvent noirs ou blancs. Du pain béni pour ces adeptes du custom sobre et chic. « Nous offrons du sur mesure à nos clients. Ce que nous voulons proposer, ce sont des packages qui forment un tout cohérent, » nous démontre Simon avant de détailler : « à partir d’échantillons, d’exemples à toucher, nous réhabillons une voiture. Nous cherchons les éléments qui peuvent matcher. Nous avons par exemple un beau package avec une peinture extérieure British green de grande qualité, associée à quelques touches en carbone. » Les poignées de portes et autres éléments aérodynamiques sont alors mis discrètement en valeur. De plus bel effet aussi, le tableau de bord se couvre d’Alcantara foncé, là où la finition d’origine US a plus tendance à se refléter dans le pare-brise.
Toutes numérotées et badgées, les Lenoir se distinguent par leur élégance racée et leur sobre raffinement. Des objets rares, made in Belgium.
Tour de roues
Conduire une Tesla, c’est entrer dans un autre monde, un autre mode de mobilité. Les Tesla sont électriques et surfent sur la vague du succès alors que les grands constructeurs cherchent à les détrôner.
A peine la porte ouverte, le spectacle est total. Pas de boutons, pas de commandes, juste un volant et un énorme écran central qui commande tout : de la clim à la musique, de la téléphonie à internet et aux différents réglages dynamiques de la voiture. Il paraît que la fusée SpaceX du patron de Tesla, Elon Musk, lancée dernièrement, fonctionne aussi uniquement à partir d’écrans.
Le meilleur reste à venir. Dans un silence électrique presque inquiétant, la Tesla prend la route. Et de quelle manière. La Model 3, « la petite » Tesla, roule déjà comme une grande sportive pour arriver à 261 km/h maximum !
Mais c’est la Model X, le SUV 7 places de la marque qui nous a le plus bluffé. L’ouverture des portes arrière en élytres a été pensée par la patron pour pouvoir installer ses enfants sans difficulté à l’arrière. Et quelle gueule ça donne à cette grande voiture.
En plus, avec tous ses occupants à bord, les sensations sont extraordinaires, l’accélération sidérante. Digne des meilleures sportives. On parle de 2,8 secondes pour atteindre la vitesse de 100 km/h. Stratosphérique.
Et, ce qui ne gâche rien, avec avec l’expérience acquise par la marque, l’autonomie grimpe allègrement au-dessus de 400 kilomètres alors qu’une charge de 15 minutes sur une borne « Tesla » permet de rouler 175 kilomètres de plus. De quoi en rassurer plus d’un.