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Flamant by Tollens

Synonyme d’art de vivre, la Maison Flamant s’associe depuis 2007 à Tollens, l’expert de la couleur. Sept coloris inédits viennent enrichir l’incontournable palette. Cette année, la finition « Wall Matt » devient dépolluante !

| Par Oriana Gavi |

 

Saviez-vous que l’air de nos intérieurs peut être jusqu’à dix fois plus pollué que l’air extérieur ? Les responsables ? Nos produits d’entretiens, les désodorisants, la combustion, l’humidité persistante, les matériaux de construction et d’isolation, certains tissus d’ameublement, etc.

Certes, vous me répondrez qu’assis confortablement dans votre canapé, vous risquez moins qu’en respirant l’air vicié de nos tunnels bruxellois. Et pourtant, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, un polluant intérieur a environ mille fois plus de chances d’atteindre nos poumons qu’un polluant libéré à l’extérieur.


Air Care

Consacrée aux murs et boiseries intérieurs, la peinture dépolluante se présente comme une peinture à l’eau classique. Son secret ? Sa résine active assainit l’air intérieur en captant les principaux polluants présents dans l’air en les détruisant et en les transformant en molécules saines.

Inventée en 2013 par Onip (“Clean’R”) certifiée Ecolabel Européen, Tollens, l’expert de la couleur, l’a intégrée à la peinture « Wall Matt » de Flamant. Dès son application, elle est efficace pendant sept à vingt ans selon le niveau de pollution. A n de vous assurer le meilleur rendu, Flamant vous suggère d’utiliser, en couche de fond, le « Wall Primer ».

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A vos pinceaux ! Sept nouvelles teintes Flamant

« Splash », « Paradiso » et « Blue jeans », trois coloris lumineux pour voir la vie en bleu !

« Paradiso » au nom évocateur nous emporte dans le jardin d’Eden. Une eau turquoise, transparente, idyllique s’associe à merveille à des coloris sable blanc ou dynamise le taupe « Moyen-Age ».

Comme un hommage à David Hockney et à ses tableaux de piscines, je dis « Splash » au bleu turquoise intense. Légèrement vert, on s’évade en Californie en l’additionnant à des coloris frais ou on opte pour une ambiance plus orientale en le mariant au vert « Forest » et au bleu « Topkapi ».

L’incontournable de notre dressing, « Blue jeans », un bleu indigo puissant, se révèle l’indispensable de notre décoration. Il actualise les beiges et les bruns, se combine parfaitement aux gammes de gris et de bleus « Fjord », « Salvia » et « Baleine » et procure un chic ethnique en le mêlant à des teintes chaudes tels que « Marrakech », « Indian Summer » et « Pimento ».

Besoin d’être rassuré ? Opté pour « Orage », un coloris central, mélange de bleu intense et de gris qui se combine aux tons naturels et grisés de la célèbre palette ou encore au nouveau « Paradiso ».

D’humeur bucolique ? « Marais » à la fois végétale, minérale et aquatique, adjointe à « Minéral » ou « Craie » est parfaite pour laisser le naturel revenir au galop ou créer un camaïeu de verts avec « Esmeralda et « Cactus ». En outre, suf samment neutre, elle sera archi-féminine avec tous les roses de « Rosa » à Violetta » ou tout en contraste avec « Bleu de toi ».

Montmartre en ce temps-là, accrochait ses lilas… La bohème ! « Delicioso », un rose délicat, teinté de mauve, plaît évidemment aux femmes mais peut s’adjoindre à des bruns ou des verts naturels « Boa », « Murano » pour une ambiance champêtre.

Caractère fort ? Le « Rouge Martine » est fait pour vous. Teintée de bordeaux, elle s’utilise en teinte dominante ou ponctuelle avec du noir ou du blanc.


Abu-Dhabi

Le Louvre Abu Dhabi



Le Louvre Abu Dhabi, qui a ouvert ses portes en novembre dernier, n’est en rien une copie du Louvre Paris. C’est une cité musée originale que l’on visite avec la lumière pour guide.

Une île lagunaire, vierge, entre sable et mer, entre ombre et lumière naturelle. Un joli nom : Saadiyat, une île du « bonheur » de 27 km2 qui ne cache nullement son ambition : devenir un District Culturel. Car si Saadiyat abrite déjà le Louvre Abu Dhabi, elle devrait accueillir tout prochainement le Cheikh Zayed National Museum, dessiné par Norman Foster, et le musée du Guggenheim Abu Dhabi, imaginé par Frank Gehry. Carrément ! Sauf que ces deux derniers projets annoncés pour 2010, 2011, puis 2015, n’étaient toujours pas terminés en 2017…


Le Louvre des sables, un projet de virtuose

Il est signé Jean Nouvel qui a imaginé une majestueuse coupole de 180 mètres de diamètre pour coiffer les deux tiers du musée. Une coupole ajourée à la manière des feuilles de palmes entrelacées dont l’agencement complexe forme huit couches distinctes. Le soleil traverse le dôme comme une pluie de lumière délicate et protectrice. On pense aux claustras des moucharabiehs ou à l’ombre des palmiers des oasis des Emirats. Au-dessous de la coupole, Jean Nouvel a créé des bâtiments que la mer vient embrasser, qu’un circuit d’eau vient traverser. Une ville arabe, une médina » de salles qui laisse affleurer une trentaine de bâtiments le long d’une promenade…


« Le Louvre Abu Dhabi a sa Joconde »

La collection du Louvre Abu Dhabi se constitue progressivement, mais regorge déjà de quelques œuvres d’exception : des tableaux de Jordaens, Caillebotte, Manet, Gauguin, Magritte, un papier- collé inédit de Picasso, neuf toiles du peintre américain Cy Twombly. Une magnifique Vierge à l’Enfant de Bellini également, sans taire le Salvator Mundi, une peinture à l’huile sur bois du Christ rédempteur attribuée à Léonard de Vinci ! Pour la petite histoire, ce tableau fut acquis aux enchères à l’automne 2017 pour 385 millions d’euros ! C’est dire l’ampleur des ambitions d’Abu Dhabi qui peut se targuer désormais de posséder le tableau le plus cher du monde.

Abu-Dhabi

LOUVRE ABU DHABI

Quartier culturel de Saadiyat • Abou Dhabi – Émirats Arabes Unis
www.louvreabudhabi.ae




woodfashion

Wood Fashion

Une vocation, le charme du bois sur-mesure. Une passion, la qualité dans le détail !

Rencontre avec Laurent Lechat

| Propos recueillis par Ariane Dufourny |

 

Le concept Wood Fashion…

Depuis l’an 2000, nous sommes reconnus pour nos cuisines et principalement pour notre style « cottage ». Néanmoins, nous réalisons des cuisines plus contemporaines. Tout est sur- mesure, en bois principalement et d’autres matériaux nobles respectant l’environnement. Nous optimalisons la place disponible en créant un concept fonctionnel et une ligne esthétique intemporelle.

Concernant l’électro-ménager, nous collaborons avec Siemens, Bosch et autres marques de prestige. La marque Lacanche est aussi représentée chez nous pour sa gamme de pianos de cuisson qui s’accorde fort bien avec l’esprit de nos cuisines.

La réalisation des plans de travail en pierre est con ée à un marbrier qui offre également une exécution personnalisée de grande qualité.

En outre, nous fabriquons des dressings, des bibliothèques, des salles de bain, des aménagements de bureaux, de magasins, de stands. Tout ce qui touche à la menuiserie « meubles ».

Votre must…

Nos cuisines respectent les traditions anciennes et sont conçues avec des matériaux nobles et naturels comme le bois massif de pin, de chêne, la pierre bleue et le marbre.

“ LE CHARME D’ANTAN AVEC LA TECHNOLOGIE D’AUJOURD’HUI.

woodfashioninterior

La concrétisation d’un projet…

Les clients viennent chez nous, en général avec un croquis ou un plan de l’espace à aménager. Soit ils ont des impératifs techniques, soit ils ont des envies particulières ou ils n’ont aucune idée. Nos architectes d’intérieur étudient le style, la géométrie, les palettes de couleurs tant dans un esprit artistique que pratique. Nos réalisations sont d’abord imaginées à main levée, puis présentées dans une vue 3D en fixant un budget. Le projet est pris en main par un seul interlocuteur garantissant une exécution attentive de la première entrevue d’étude jusqu’à la finition.

Une fois le projet validé, nous lançons la fabrication dans nos ateliers et il faut compter huit semaines pour le placement. Ensuite, nos équipes de placeurs se rendent chez le client avec tous les meubles à assembler. Les nitions d’assemblage et de réglage sont exécutées sur place.

Votre griffe…

Nous créons des espaces de vie élégants et chaleureux. Passionnés par l’artisanat du bois et des détails invisibles, nos meubles sont faits à la pièce, absolument pas usinés. Chaque meuble est confectionné par un menuisier, ce qui le rend unique !

 

WOOD FASHION

Chaussée de Bruxelles, 396 – 1410 Waterloo
Chaussée de Bruxelles, 410B (parking et deuxième entrée) T. : 02/387 31 02
Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 18h,
le samedi de 10h à 16h.

Chaussée de Waterloo – 1180 Uccle (Fort Jaco) T. : 02/374 39 11
Horaires à consulter sur le site internet

info@woodfashion.com
www.woodfashion.com


Antoine-Pinto-Profil

Antoine Pinto

Architecte d’intérieur et Chef !

Un virtuose qui excelle dans chaque projet qu’il entreprend pour le plus grand bonheur de nos yeux et de nos palais ! Un destin, une volonté de créer, de sublimer l’art et la gastronomie sous chacun de ses aspects. Une touche de génie, une passion inébranlable, une atmosphère grandiose !

| Propos recueillis par Ariane Dufourny |

Artiste dans l'âme

Quand j’étais gosse et que je passais mes vacances chez mes grands-parents à la campagne dans le Sud du Portugal, je m’amusais à construire des maisons en faisant des briques avec des boîtes d’allumettes et de la terre glaise. J’imitais les maçons que j’observais et je cuisais mes briques dans un petit four dans les murs de l’église où j’avais enlevé des pierres à côté de la sacristie. Très indépendant, très réservé, j’observais tout, je regardais tout mais je ne disais pas grand chose.

Avant l'âge adulte

A cette époque au Portugal, l’enfant était obligé de prendre de la maturité dans un pays d’extrême droite. On n’avait pas de liberté d’expression, d’agir. On vivait dans une situation de mé ance, de préoccupation de savoir qui écoute et du danger à chaque fois qu’on dit quelque chose contre le gouvernement.

La différence des classes sociales était énorme. Inconcevable que des gens d’une classe bourgeoise puissent avoir une relation avec des ouvriers. Mes parents sont tombés amoureux en cachette, je suis le fruit de leur union.

Mon père était un employé de mes grands-parents, un sourcier qui apprenait le métier avec son père. Il a été prisonnier presque durant dix-huit ans de sa vie parce qu’il était en désaccord avec le régime. On lui a arraché les ongles des mains et de pieds pour qu’il donne des camarades, des amis.

Ma mère a été envoyée chez une tante à Lisbonne qui était dans le commerce, une laiterie. J’ai vécu chez cette arrière-tante et mon petit frère est resté chez mes grands-parents maternels. Ensuite, elle a épousé un militaire de carrière. Et moi, j’étais révolté car à chaque fois que je faisais une connerie, on me reprochait d’être comme mon père.

Antoine-Pinto-Sofitel
Adolescent révolté, passionné ...

J’étais étudiant dans une école d’art décoratif. J’ai fait de la céramique, j’ai dessiné une collection de vêtements.

J’ai commencé à faire du théâtre avec un groupe de la Faculté de Droit de Lisbonne, du théâtre subversif contre le gouvernement. On jouait dans les universités et des usines. Notre dernière pièce « O Homúnculo », de Natália Correia, était interdite étant une caricature de Salazar ! Je vivais dans un milieu très politisé et artistique. J’ai fui le Portugal car j’avais un mandat de capture. Je n’ai même pas pu prévenir ma mère que j’allais « sauter » les frontières que j’ai passées en rampant, elles étaient gardées par des vigiles munis de mitraillettes et de phares.

Avec un sac à dos, je me suis retrouvé le 31 décembre 1968 au Drugstore Saint-Germain à me réchauffer avec les rideaux des portes d’entrée, je venais de faire tout le voyage en stop depuis Lisbonne. Avant d’arriver en Belgique, je suis passé par d’autres villes comme Paris, Amsterdam, Londres. Pendant presque un an, j’ai tourné dans toute l’Europe en stop, en vivotant, en dormant sur des paillassons, dans la rue, sans abri. Je n’ai rien demandé à personne et j’ai toujours gardé ma dignité, ma propreté ! Je faisais du business avec des carnets de métro, on ne m’a jamais pris pour un mendiant, un migrant.

La Belgique ...

Je me suis souvenu que j’avais un ami à Liège que j’avais connu à Lisbonne.

J’ai logé dans une maison communautaire. En septembre 1969, j’ai été à l’ONU demander mon refuge politique. J’allais avoir dix-sept ans le 27 décembre, le 17 janvier sur ma carte d’identité. Mon père était en prison quand je suis né et on l’a laissé sortir pour me reconnaître. Après une enquête de huit mois, j’ai reçu un passeport de l’ONU. Durant cette période, j’ai été travailler sur les autoroutes à arracher les mauvaises herbes et nettoyer le sang dans les abattoirs avec les repris de justice. Cela finissait souvent en bagarre. Heureusement, j’étais bien préparé physiquement à la lutte greco-romaine.

Recevoir mes papiers fut le plus grand bonheur de ma vie. C’est une libération extraordinaire, on t’ouvre les portes de ta cage ! J’ai retrouvé ma liberté de pouvoir m’inscrire dans un cours, de travailler sans me cacher.

Je me suis directement inscrit aux Beaux-Arts de Liège où j’ai fait de la peinture monumentale, de la sérigraphie, de la sculpture, de la peinture de chevalet et j’ai trouvé un emploi déclaré dans un bar le soir, ensuite dans des restaurants.

Votre métier ! Architecte d'intérieur ou restaurateur ?

J’ai fait les deux en parallèle.

Ma priorité de vie est d’être un artiste. J’ai fait cinq expositions en Belgique d’art conceptuel. Je fais de l’architecture d’intérieur, du design, de la peinture. Je dessine mes fauteuils et sculpte beaucoup d’objets que j’utilise dans mes décors, comme des clenches de portes, des éviers en marbre, en bronze, des cendriers, de la vaisselle…

La cuisine est une forme d’expression extraordinaire car tous les sens sont présents. J’ai ouvert mon premier restaurant en 1976, le « Honolulu ». En 1980, j’ai été cité parmi les 100 meilleurs cuisiniers d’Europe en cuisine française. En 1986, j’ai été le premier hors d’Italie, à recevoir le diplôme de l’Académie italienne de gastronomie pour le restaurant bruxellois « L’Ascoli ».

En 1993, dans le cadre de « Lisbonne Capitale Culturelle », le gouvernement portugais m’a invité à Barcelone à représenter la cuisine portugaise. Cinq événements culturels à faire dont une démonstration de la nouvelle cuisine, 250 couverts en huit services ! Suite à cet événement, j’ai a reçu le diplôme de l’Académie de la gastronomie portugaise.

Le Pakhuis, à Gand, est un projet de toutes pièces que j’ai réalisé depuis les fondations. J’ai dessiné tout l’immeuble extérieur et l’intérieur.

Sofitel-Louise
Les aliments que vous privilégiez

Je donne une importance immense et capitale à la nourriture, de par le fait que j’ai fait de la macrobiotique pendant des années. J’ai appris son importance pour notre organisme, notre vie, notre santé. J’ai ensuite opté pour une cuisine saine et des produits de qualité, sans surgelés.

J’ai réalisé plus de 120 restaurants, pas tous pour moi, je n’ai jamais mis dans mes projets un micro-ondes. A ma carte, il y a beaucoup de fruits de mer, de poissons, quelques viandes et toujours accompagnés de légumes.

Parmi vos nombreuses réalisations telles que la Quincaillerie, le Dock’s Café, le Majestic, le Pasta Comedia, Genval Les Bains, les Cliniques Saint-Michel et Sainte-Elisabeth, Midi Station, l’Hôtel So tel Louise, le trait commun...

Un arrêt sur le détail ! J’aime les matériaux nobles, du verre, du fer, du laiton, du bronze, parfois en Corian qui est minéral.

Votre inspiration ? 

Nulle part et partout ! Depuis mon enfance, toute ma vie, j’ai tout observé. Tout se trouve autour de nous, il suf t de savoir regarder ! Après, je fais mon shaker, mon cocktail.

Tout petit, je voulais déjà être un artiste, créer des choses !

— Antoine Pinto

Le Belga Queen qui vient de fêter ses 15 ans est membre du Brussels Exclusive Labels. Une reconnaissance…

Absolument même si je ne cherche pas les lettres de noblesse. Je fais de la belgitude et je privilégie la chaîne courte avec des producteurs belges.

Votre définition du luxe ?

L’espace est un luxe extraordinaire ! J’aime cette sensation de liberté, si j’ai de l’espace je suis l’homme le plus heureux au monde !

En Harley Davidson ...

C’est la liberté dans l’espace d’aller où je veux. J’ai créé un chapter, les « Brussels Crasy Monkeys ».

Vos rêves à exaucer ?

Je rêve d’une maison en haut d’une colline, avec vue sur la mer, trois ou quatre hectares de terrain remplis d’oliviers, le liquide de la vie et un atelier immense où je peux peindre et m’exprimer sur de très grandes toiles. Ma moto pour faire des promenades sur des routes sinueuses à la campagne et faire de l’huile d’olive !

Un bon pain, de l’huile d’olive, quelques olives, un petit verre de vin, j’ai assez avec cela !

PINTO & CO S.A.
Architectural Interior Design

Chaussée de la Grande Espinette 170b
1670 Rhode-St-Genèse
T: 02/502 01 37
info@pintoandco.be
www.pintoandco.be

BELGA QUEEN BRUXELLES SA

Rue du Fossé aux loups, 32 1000 Bruxelles
T: 02/217 21 87
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